Arnaud Montebourg se reprend à rêver

[wesker]

En prenant publiquement des positions audacieuses, qui rappelaient les engagements et les attentes des électeurs de Hollande, Montebourg a crée un espoir. S'il reste désormais inaudible, et passif, il décevra alors qu'existe au sein d'une gauche en plein crise de son évolution idéologique nu espace que tant d'électeurs souhaitent voir explorer. Reste à savoir quels contours et périmètres, Montebourg souhaiterait occuper. Ce qui est évident c'est qu'en servant de caution au sein des sociaux démocrates il ne sert ni les intérêts de ses convictions, de sa ligne politique, dont certains jugent intéressantes ni ne répond aux attentes, réelles qui s'expriment dans le pays.

La droite, en est là aussi, avec le retour et l'influence des orientations de Sarkozy ou au contraire de sa perte d'influence.

[politicien]

Bonjour,

Il n'y a pas d'âge pour apprendre. A 52 ans, Arnaud Montebourg l'a bien compris et est fier de le crier haut et fort : il reprend le chemin des bancs de l'école.

Lundi 3 novembre, celui qui a été remercié par son gouvernement en août dernier, commencera une formation de quatre semaines à l'Insead, une école de commerce réputée basée à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Objectif à l'issue des cours de son cursus "Advanced Management Programme" : devenir un "haut dirigeant".

"J'ai décidé de reprendre des cours parce que diriger une boîte est un vrai métier, je m'en suis rendu compte ces deux dernières années" explique ainsi Arnaud Montebourg au Monde. Selon les informations du quotidien, l'ex-ministre ne renonce pas à la vie politique mais aurait l'intention de monter sa propre entreprise en parallèle. Motivé, Arnaud Montebourg suis d'ores et déjà des cours particuliers quotidiens d'Anglais pour se remettre au niveau, et a accepté de résider sur place tout du long de la formation.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[wesker]

Objectivement suivre une formation de gestion et de dirigeant d'entreprise est constructif, personnellement, mais politique c'est un peu décevant. La quasi totalité de la classe politique se préoccupant des difficultés que rencontrent les chefs d'entreprises, je peux concevoir que vouloir répondre aux problèmes des salariés semblent assez dérisoires. Enfin, si les salariés refusent de se prendre en main, de se bouger le cul, de s'organiser, qu'ils continuent d'espérer que des politiciens le fassent pour eux !

[freeze]

il est très malin au contraire sur ce coup montebourg
il pourra répondre a tous les guignols qui pensent que créer une entreprise est le graal ultime et qui disent que seuls les dirigeants d'entreprise peuvent comprendre ceci ou cela etc etc
il dira ben j'en ai crée une bla bla bla bla bla

[wesker]

C'est possible....Cela étant la création d'une entreprise n'est pas synonyme de compréhension des difficultés et de l'intérêt général, c'est surtout le signe d'une volonté d'indépendance d'abord, un souci d'une réussite et d'une démonstration de ses compétences de gestionnaires, d'autres parts, mais aussi, une ambition pour soi même et une volonté de réussite financière.

Cela exige, quand même du temps qui me paraît bien incompatible avec l'investissement personnel qu'implique l'engagement en politique et une entreprise naissante a besoin de temps pour se développer, conquérir et s'imposer sur un marché et se perenniser. Politiquement, ses idées, ses thèses disposent pourtant d'un véritable espace politique, surtout à l'heure où les démocrates, bien que minoritaire au sein de la gauche imposent leur logiciel au PS et conduise leurs politiques avec les résultats dont chacun peut mesurer l'efficacité.