Arnaud Montebourg se reprend à rêver

[wesker]

Effectivement, au vu de l'échec du front de gauche et de l'espace politique ouvert à gauche par la conversion à une social démocratie ardente, une structure unissant Montebourg au PG et d'autres socialistes et d'autres encore aurait du sens et de la cohérence politique. En effet, plus social que le PS et plus réaliste, sur les questions budgétaire, soucieux du respect de la souveraineté et du patriotisme, un attelage Montebourg, PG, Nouvelle Donne et des personnalités nouvelles soucieuses de s'engager pour peser, politiquement aurait une audience véritable dans un pays où nombre de citoyens qu'ils votent pour la gauche ou la droite se lassent de voir une politique euro mondialiste, néo libérale et social libérale se pratiquer quelle que soit les majorités au pouvoir.

[Baltorupec]

Sans l'avoir particulièrement écouté, j'ai un très mauvais a priori sur Montebourg. Il m'a l'air d'être un J-F Copé de gauche, un type qui manie grossièrement les idées de son camps pour conquérir le pouvoir.
Enfin, j'en ai l'impression d'un homme grossier. Je me méfie de ces gens-là.

[albert]

Sans l'avoir particulièrement écouté, j'ai un très mauvais a priori sur Montebourg. Il m'a l'air d'être un J-F Copé de gauche, un type qui manie grossièrement les idées de son camps pour conquérir le pouvoir.
Enfin, j'en ai l'impression d'un homme grossier. Je me méfie de ces gens-là.

Je ne vois pas le rapport entre Montebourg et Copé. Montebourg n'a pas d'affaires derrière lui, il avait au contraire dénoncé l'affaire Guérini au sein du PS.

[Nombrilist]

C'était surtout une posture médiatique. Il n'a jamais fait qu'une sortie de quelques jours, puis il n'a plus jamais rien dit à ce sujet. Même pas sur qu'il pensait ce qu'il disait. Parcontre, c'est vrai que pour le moment, il n'a aucune casserole au cul.

[albert]

C'était surtout une posture médiatique. Il n'a jamais fait qu'une sortie de quelques jours, puis il n'a plus jamais rien dit à ce sujet. Même pas sur qu'il pensait ce qu'il disait.

Non, pas du tout, il avait fait un rapport sur Guérini qu'il avait adressé à Martine Aubry, alors première secrétaire du PS.

[El Fredo]

C'est clair qu'on ne peut pas lui retirer ça, c'est même un combat qu'il mène depuis des années.

[wesker]

Montebourg, au travers ces prises de parole n'a fait que se conformer aux engagements et aux attentes suscités par la campagne présidentielle auprès des électeurs de Hollande. Ces derniers, d'ailleurs s'expriment, aussi, démocratiquement, dans les urnes et il ne semble pas que le Premier ministre ou le Président de la République ne souhaite en tenir compte.

Copé fut le Président de l'UMP dans des conditions assez particulières et des difficultés ainsi que des affaires, justifiées ou non, l'ont contraint à démissionner en ayant, pris son de positionner la droite sur une impasse politique. Clairement, la situation politique est...tendue.

[politicien]

Bonjour,

L'ancien ministre de l'Économie, qui a quitté le gouvernement fin août, rassemblera ses partisans les 4 et 5 octobre. Objectif : «redessiner le visage de la France de demain», selon un proche.

Débarqué du gouvernement de Manuel Valls fin août, Arnaud Montebourg n'entend pas pour autant se taire. Après s'être accordé un break en Californie en compagnie d'Aurélie Filippetti , l'ancien ministre de l'Économie fera sa rentrée politique les 4 et 5 octobre lors d'une université à Laudun-l'Ardoise, dans le Gard. Annoncé dès la fin juillet sur son blog, ce rassemblement vient d'être confirmé sur Twitter par Patrice Prat, député du département.

«Dans cette période politique trouble que traverse le pays, avec ses doutes, ses inquiétudes, ses questionnements, Arnaud Montebourg veut être une contribution utile pour les socialistes, la gauche et les Français», écrit ce proche du chantre de la démondialisation. «Cette université n'est ni un congrès ni un meeting politique», prévient toutefois Patrice Prat dans un mot d'accueil publié sur le blog d'Arnaud Montebourg.

(...)

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... e-gard.php

[Jean]

Jean est le produit type de la pensée unique ................
Si tu ne penses pas comme lui t'es idiot ou abruti...........
Ca limite tout de suite le débat...............

Ce faire traiter d'abruti peut ne pas être grave au contraire....

A la transmission des pouvoirs, Macron disait à Montebourg, en citant approximativement Wilde, si tout le monde était d'accord avec moi je m'inquièterais mais tu (Montebourg) me rassures sur mes choix.


Autrement dit être contredit par certains est la plus efficace des confirmations d'avoir raison.


D'un côté il y a une pensée appelé unique portée par la droite et une partie de la gauche et de l'autre il y a des pulsions démagogiques émanant de la gauche s'appuyant sur des idéologies du XIX siècle.

A noter au passage que ces pulsions n'agitent plus que la France, ailleurs il y a longtemps que ces idées sont abandonnées.

Mais voilà, la longue période de croissance que nous avons connue a conduit à ce que l'on croit irréversible les avancées sociales en oubliant que le monde bouge et que la Chine s'est réveillée.... Rien malheureusement est irréversible, l'Argentine, la Russie et la Grèce l'ont récemment démontré.


Alors on peut sauter comme un cabri en regrettant le temps des lampes à huile.

Mais les faits sont là : aujourd'hui l'industrie représente un gros 10% de notre activité, toute relance de la consommation aura pour effet d’augmenter les prix et de détériorer plus encore notre balance commerciale tout en creusant la dette....

Il est fini le temps où l'on produisait ce que le l'on achetait.

La relance par la consommation ça peut très bien marché... en Chine. Ils produisent ce qu'ils consomment et en plus ils ont des réserves financières permettant d’accroitre leurs dépenses.



Enfin et dernier argument (plus subjectif mais évident) à voir l'identité des hommes politiques qui portent encore ce genre d'arguments (Emmanuelli, Melanchon, Laurent..) et en la comparant à des Fabius, DSK, Macron, Hollande et Valls ont voit assez vite dans quel camp la puissance d'analyse est la pus grande...

Après il faut avoir le courage de désoler Billancourt...

[Jean]

Je ne fais pas dans le divinatoire, je juge sur les actes.

Rassure-toi il n'y aura jamais d'acte.

[johanono]

D'un côté il y a une pensée appelé unique portée par la droite et une partie de la gauche et de l'autre il y a des pulsions démagogiques émanant de la gauche s'appuyant sur des idéologies du XIX siècle.

Tout dépend de quoi on parle.

Si la pensée unique consiste à nous dire qu'il faut démanteler tous nos services publics, au nom de je ne sais quelle efficacité économique, et baisser les salaires et les acquis sociaux, au nom de l'impératif de compétitif face à la concurrence étrangère à bas coûts de production, alors je suis fier de ne pas appartenir à cette pensée unique, et je suis fier d'être un ringard réactionnaire.

Il y a des gens qui proposent de créer des sous-SMIC pour préserver la compétitivité de notre économie. Si ce discours ne te choque pas, si tu es d'accord pour qu'on offre une baisse des salaires comme seul horizon aux travailleurs français, pour préserver hypothétiquement leur emploi, alors nous n'avons pas les mêmes valeurs. Et si refuser cet horizon, c'est être réactionnaire, alors je suis fier d'être réactionnaire et de véhiculer une idéologie du XIXe siècle.

Mais les faits sont là : aujourd'hui l'industrie représente un gros 10% de notre activité, toute relance de la consommation aura pour effet d’augmenter les prix et de détériorer plus encore notre balance commerciale tout en creusant la dette....

Il est fini le temps où l'on produisait ce que le l'on achetait.

La relance par la consommation ça peut très bien marché... en Chine. Ils produisent ce qu'ils consomment et en plus ils ont des réserves financières permettant d’accroitre leurs dépenses.

Enfin et dernier argument (plus subjectif mais évident) à voir l'identité des hommes politiques qui portent encore ce genre d'arguments (Emmanuelli, Melanchon, Laurent..) et en la comparant à des Fabius, DSK, Macron, Hollande et Valls ont voit assez vite dans quel camp la puissance d'analyse est la pus grande...

Sur ce point, nous sommes d'accord pour dénoncer l'inutilité d'une relance par la demande, dans un contexte d'économie ouverte. C'est pour cela qu'il faut aller plus loin et poser la question du protectionnisme. Des gens comme Emmanuelli, Méluche, ne le font pas, et c'est là toute leur ambiguïté.

Montebourg lui-même est assez ambigu. Il y a quelque temps, il avait théorisé sur la "démondialisation". Ce projet politique est-il encore d'actualité pour lui ? Si c'est le cas, s'il arrive à faire comprendre ce projet, alors un espace politique devrait s'ouvrir devant lui.

[freeze]

Mélenchon aborde le protectionnisme libre a toi de l'occulter johanono sinon tu as répondu a jean a ma place merci ^^.
Jean a encore montrer ses limites de débat.
Soit on est dans l'axe autorisé c'est a dire ump ou ps soit on est un dangereux extrémiste, j'éviterais donc de débattre avec ce genre d'individus a l'avenir ^^

[Nombrilist]

Pour ma part, j'utilise un bon 10% de mon pouvoir d'achat dans des produits industriels. Le reste va ailleurs.

[wesker]

Après avoir provoqué autant de troubles politiques, au sein d'une gauche qui, de socialiste est devenue social démocrate, rester inactif et silencieux n'aurait aucun sens. En pleine recomposition politique, Montebourg et ceux qui, à gauche, dans la majorité ne se reconnaissent ni dans la politique de compétitivité dite de l'offre, ni dans un collectivisme peuvent et doivent s'organiser pour faire entendre une autre alternative.

Cela étant, la recomposition frappera aussi la droite qui devra se déterminer, dans quelques semaines, ou mois sur son positionnement et son contenu.

A gauche, des possibilités sont ouvertes, étant entendu que la ligne social démocrate que tente d'imposer le couple exécutif n'est pas nécessairement en adequation avec les attentes des électeurs. Ces derniers restent, toujours les seuls à décider de l'avenir, les seuls à accorder, ou non leur suffrage.

[politicien]

Bonjour,

Discret depuis sa sortie du gouvernement fin août, l'ancien ministre de l'Économie fait sa rentrée ce week-end dans le Gard.

À peine parti, le revoilà. Prié de quitter le gouvernement fin août dernier, Arnaud Montebourg a tenté de se faire discret un mois, à peine. Sans pour autant résister au plaisir de se faire photographier par des touristes au bras de sa nouvelle compagne Aurélie Filippetti, à San Francisco, où il était parti se ressourcer en septembre. Sans non plus se désintéresser de la scène nationale: «Alors, qu'est-ce qui se passe à Paris?», a-t-il demandé à ses amis, depuis les États-Unis. Nul doute que l'ancien ministre de l'Économie goûtera donc son retour sur la scène, ce week-end dans le Gard, pour les universités de rentrée de sa mouvance politique, organisées chez l'un de ses fidèles, le député PS Patrice Prat. Montebourg clôturera ce rassemblement, où près de 500 militants sont attendus. «Ce rendez-vous était prévu de longue date, confie-t-il au Figaro. J'ai des choses à dire. Je donnerai l'histoire et les raisons de la rupture (avec le gouvernement, NDLR). Je suis très heureux parce que je suis en accord avec moi-même.» Et l'ex-ministre de fanfaronner: «Je goûte ma popularité dans le métro.»

Peut-être. Reste que Montebourg n'avait pas prévu ce scénario de sortie. S'il n'a pas laissé le choix à Manuel Valls, après ses propos provocateurs de Frangy-en-Bresse, l'ancien ministre aurait préféré quitter le gouvernement sur un point de désaccord plus clair, par exemple au moment de la présentation des textes budgétaires. «Il est parti à contretemps, note un proche du premier ministre. Au moment où les lignes bougent sur les 3 %, l'euro fort. Au moment où le premier ministre arbitrait souvent en sa faveur contre Michel Sapin…»

Officiellement, Montebourg n'a «aucun regret», assure un proche. «Il a essayé de changer la ligne de l'intérieur, au risque d'apparaître comme un perturbateur, explique un fidèle. Son travail de persuasion n'a pas produit d'effets. Hollande et Valls sont restés autistes. Son départ était inéluctable.» Un départ qui lui permettrait, toujours selon ses proches, de se préparer au rôle de recours de la gauche pour 2017, au cas où Hollande ne serait pas en situation de se représenter, ce dont les affidés de l'ancien ministre sont persuadés. «Il reste une voix forte de la gauche, fait valoir Patrice Prat. Il a des vrais marqueurs politiques: volontarisme d'État, patriotisme économique, “made in France”.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

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