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par politicien » 16 sept. 2014, 16:30:02
Bonjour,
15 h 5. Devant un hémicycle plein à craquer, Manuel Valls commence son discours en soulignant le caractère "rare" de sa démarche : redemander la confiance 5 mois seulement après l'avoir déjà sollicitée. La clarification de l'exécutif a rendu nécessaire qu'elle se traduise devant la représentation nationale, par respect des députés et des Français.
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Il annonce que six millions de ménages verraient leurs impôts reculer d'ici à la fin 2015 : "Réduire la dépense, oui, plutôt qu'augmenter les impôt!", a lancé Manuel Valls. "Nous baissons la pression fiscale, car les impôts, par leur accumulation depuis 2010, ont atteint un niveau insupportable pour les Français".
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15 h 14. Le Premier ministre aborde la crise économique, qui frappe les Français : "Elle tourmente les vies, les repères, les liens qui nous unissent. Je comprends les doutes les colères quand le chômage est aussi élevé depuis aussi longtemps". Mais "gouverner c'est résister, affirme Manuel Valls, c'est aller chercher la confiance". Le Premier ministre rappelle les choix faits cet été : plus de hausses d'impôts et pas de nouvelles baisses des dépenses. Or le contexte s'est tendu, en raison de la très faible inflation. Il défend les choix politiques du gouvernement et dit agir en Europe pour une politique monétaire adaptée.
La prospère Allemagne doit elle aussi "assumer ses responsabilités" face à la croissance anémique en zone euro. "L'accord entre nos deux pays est indispensable pour relancer la croissance et redonner au projet européen sa véritable ambition", a encore déclaré le chef du gouvernement. Il a confirmé qu'il rencontrerait la chancelière Angela Merkel la semaine prochaine, pour mener un dialogue "sincère et exigeant". Manuel Valls a souligné par ailleurs que la France ne demandait "aucune facilité" pour ses dérapages budgétaires, mais réclamé d'"utiliser toutes les flexibilités du Pacte de stabilité et de croissance" qui fixe les règles budgétaires européennes, en particulier la fameuse obligation d'un déficit public sous 3 % du produit intérieur brut (PIB).
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15 h 28. Le Premier ministre, comme il l'avait dit aux élus socialistes, met en garde le patronat, lui demandant sa part du pacte : personne ne doit prendre le risque d'anéantir le dialogue social et je le dis au patronat. Le Medef doit s'engager. Nous réformons l'État, sans faire d'austérité, affirme Valls.
15 h 35. Réformer ce n'est pas régresser. Quand nous créons 60 000 emplois dans l'éducation nous ne faisons pas de l'austérité, affirme le Premier ministre. Quand nous augmentons le RSA de 10 % nous ne faisons pas de l'austérité. Quand augmentons les bourses étudiantes, nous ne faisons pas d'austérité. Nous refusons le choix de l'austérité. En refusant l'austérité nous protégeons les plus fragiles, affirme-i-il demandant l'ouvertrure du débat avec l'opposition, "projet contre projet". Quelle France voulons-nous pour nos enfants ? demande Manuel Valls. J'entends les propositions alternatives de l'opposition. Combien de suppressions de postes dans hôpitaux police gendarmerie ? Ses choix, la majorité les refuse."
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16 heures. Le projet des populistes est une impasse. "Mon devoir, et notre responsabilité à tous, c'est convaincre chaque Français que la République ne l'a pas abandonné. Que le projet des populistes n'est qu'une impasse", a lancé le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée. "Notre devoir à tous, c'est de cesser de promettre les jours meilleurs, et enfin de les construire. Et moi, je sais que nous pouvons y arriver. Que nous allons y arriver, si nous donnons le meilleur de nous-mêmes", a-t-il ajouté mardi.
http://www.lepoint.fr/politique/en-dire ... 637_20.php
Qu'avez-vous pensé du discours de politique général de M. Valls ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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