Nicolas Sarkozy annonce son retour en politique

[Lucas]

Tout ces discours tournent autour de la République, ça commence un peu à être lourd, la République ce n'est pas un programme politique. En 2017 on aura deux candidats pour la République, Sarkozy qui défend la 5ème République, et Mélenchon qui défend la 6ème....

Bref tout ceci n'est pas très sérieux, un discours sur la République oui, mais on dirait qu'il va axer son programme là dessus.

[wesker]

Effectivement depuis 2 discours Sarkozy évoque et définit la République en oubliant qu'elle a vocation à protéger les plus faibles. Si les valeurs dont ils se réclament ont leur légitimité, s'il s'inscrit dans la cohérence d'une pensée de droite vantant les mérites de la responsabilité, de la méritocratie, de l'effort, de l'identité, en revanche, il ne dit mot sur la justice, le travail, émancipateur et la notion de responsabilité, à tout les niveaux sociaux.

Bref, de tels discours, rédigé par une plume, sans doute de qualité lui permets de se positionner sur une ligne gaullo droitarde mais se distingue assez nettement des valeurs libérales, mondialistes qu'ils placent par dessus tout !

[Nico37]

[Ramdams]

Pas mal. On peut ajouter :
- "Marine Le Pen est l'alliée de François Hollande"
- "République" (et les adjectifs associés)

[politicien]

Cela a été posté ici par El Fredo durant la campagne présidentielle 2012 (http://actu-politique.info/le-sarko-pip ... t6744.html).

[wesker]

Ce jeu risque de faire un carton....Etant entendu que l'on sait qui rédige les discours de Sarkozy, notamment sur la République, il est assez amusant d'essayer de déduire les interventions, ou élements de langage récurrent qu'il emploiera.

[johanono]

Tout ces discours tournent autour de la République, ça commence un peu à être lourd, la République ce n'est pas un programme politique. En 2017 on aura deux candidats pour la République, Sarkozy qui défend la 5ème République, et Mélenchon qui défend la 6ème....

Bref tout ceci n'est pas très sérieux, un discours sur la République oui, mais on dirait qu'il va axer son programme là dessus.

Pendant la dernière campagne présidentielle, à l'époque sous les conseils de Patrick Buisson, il avait assez peu parlé d'économie (logique, vu son bilan catastrophique), et il avait axé sa campagne sur le terrain des valeurs. Cela avait failli marcher.

Aujourd'hui encore, il n'a pas trop intérêt à parler économie : s'il le fait, il aura du mal à nous faire croire en quoi sa politique serait très différente de celle de Hollande, et de toute façon, on pourra toujours lui rappeler son bilan catastrophique. Donc il continue à axer son discours sur les valeurs. Bien sûr, on n'est pas obligé de le croire. Mais cette thématique de campagne reste probablement plus efficace et rassembleuse que la thématique économique.

[Ramdams]

Parler de République sans en changer, je ne vois pas l'intérêt, même comme rideau de fumée. Il y a vraiment des gens sensibles à ce genre d'envolées lyriques écrites par un vulgaire écrivain public sans renom ?

[wesker]

Sarkozy parle de République mais prône, à la fois l'abandon et la réduction de l'Etat protecteur des plus faibles, fondement de la République ainsi que l'instauration de grandes régions, qui, inéluctablement fragiliseront l'indivisibilité de la nation, au profit de grandes Régions qui renforceront les divisions culturelles, identitaires et économiques, d'une Région à l'autre.

En réalité, les contradictions permettent de mesurer la sincérité d'un candidat, qui cherchent davantage à diviser qu'à rassembler et à mobiliser cette majorité qu'il réclame pour les emmener vers un projet nécessaire au redressement de notre économie et du pays !

[politicien]

Bonjour,

Ils ne juraient que par Nicolas Sarkozy, mais n'hésitent plus désormais à le critiquer ouvertement : le pack des sarkozystes historiques s'est desserré au cours de la campagne pour la présidence de l'UMP, notamment sur la question du mariage gay. Les inconditionnels, Brice Hortefeux ou Claude Guéant, restent d'une fidélité sans faille. Mais, de Nadine Morano à Frédéric Lefebvre, en passant par Christian Estrosi ou Rachida Dati, des personnalités censées incarner le sarkozysme pur et dur ont marqué leur différence - notamment sur la question du mariage homosexuel -, esquissé des clivages, refusé un engagement sans nuance auprès de l'ancien chef de l'État.

Mécontentement d'être exclu du premier cercle ? Fêlures idéologiques ? Désir de se démarquer pour exister ? Prudence tactique pour ne pas insulter un avenir incertain ? Les motivations semblent complexes. La plus spectaculaire "divergente" est l'eurodéputée et ex-ministre Morano. Pas d'accord avec une abrogation de la loi Taubira, consentie par l'ex-chef de l'État à une salle très "Manif pour tous", elle l'a dit haut et fort. Mais surtout, mercredi, elle s'est faite évasive en vue de 2017 : pourrait-elle soutenir Alain Juppé, le grand rival ? "Nous verrons à ce moment-là quel sera le programme défendu", a éludé l'élue lorraine, qui se dit pourtant dans L'Obs fière d'être comparée à "un Sarko en jupon".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ? N. Sarkozy n'est plus le leader incontesté ?

[Narbonne]

Pour un retour raté, c'est un retour raté sur toute la ligne.

[Agatha kh]

Bonjour,

Ils ne juraient que par Nicolas Sarkozy, mais n'hésitent plus désormais à le critiquer ouvertement : le pack des sarkozystes historiques s'est desserré au cours de la campagne pour la présidence de l'UMP, notamment sur la question du mariage gay. Les inconditionnels, Brice Hortefeux ou Claude Guéant, restent d'une fidélité sans faille. Mais, de Nadine Morano à Frédéric Lefebvre, en passant par Christian Estrosi ou Rachida Dati, des personnalités censées incarner le sarkozysme pur et dur ont marqué leur différence - notamment sur la question du mariage homosexuel -, esquissé des clivages, refusé un engagement sans nuance auprès de l'ancien chef de l'État.

Mécontentement d'être exclu du premier cercle ? Fêlures idéologiques ? Désir de se démarquer pour exister ? Prudence tactique pour ne pas insulter un avenir incertain ? Les motivations semblent complexes. La plus spectaculaire "divergente" est l'eurodéputée et ex-ministre Morano. Pas d'accord avec une abrogation de la loi Taubira, consentie par l'ex-chef de l'État à une salle très "Manif pour tous", elle l'a dit haut et fort. Mais surtout, mercredi, elle s'est faite évasive en vue de 2017 : pourrait-elle soutenir Alain Juppé, le grand rival ? "Nous verrons à ce moment-là quel sera le programme défendu", a éludé l'élue lorraine, qui se dit pourtant dans L'Obs fière d'être comparée à "un Sarko en jupon".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ? N. Sarkozy n'est plus le leader incontesté ?

Moi j'ai voté deux fois NS : en 2007 et en 2012.
Bien que le jugeant brillant, je ne pense pas que son retour soit profitable à la droite parce qu'il va déchaîner un ASP phénoménal s'il est désigné candidat.

Je n'aime pas Juppé, mais je vois ce dernier venir, gros comme un camion !
Enfin, ce sera toujours mieux que "moi président"...

Mon choix se porterait plus volontiers sur B Le Maire...
J'aime bien aussi H Guaino (mais il n'osera pas être candidat).
Il y a de nombreux talents à droite ; il faut arrêter de passer les plats réchauffés !

[Narbonne]

L'épouse de B. Le Maire est toujours attachée parlementaire ?

[Nombrilist]

Ne t'inquiète pas Agatha. Juppé mènera exactement le même programme que Sarkozy. Déjà, j'ai du mal à voir ce que tu reproches à Valls exactement.

[phoenix72]

Sarko ne sait plus quoi faire ni quoi dire contre le mariage gay contre et contre Hollande ,enfin,contre tout ce que Hollande a mis en place ,un esprit malsain de revanche du type qui ne supporte pas d'avoir été évincé par un type normal.

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... broger.php