Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

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Clavier56
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Clavier56 » 22 oct. 2014, 21:26:18

Wesker chapeau !
Il faut reconnaître que tu manies bien la réthorique ....un vrai roi du vivier
Tu m'étonnes encore de pouvoir supporter l'escadrille de gourdes de la planète UMP ! fifille;
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par politicien » 22 oct. 2014, 21:32:46

Le sujet n'est pas planète Ump, et le forum est bien Actu-Politique ;)

Merci.
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par politicien » 22 oct. 2014, 22:02:50

Bonjour,
Le débat sur la ligne politique suivie par l'exécutif a viré à la foire d'empoigne, mercredi, entre le gouvernement et les anciens ministres socialistes Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, tandis que Manuel Valls en appelait à "en finir avec la gauche passéiste".

Tout a commencé mardi avec le vote des recettes du budget 2015, où 39 députés PS se sont abstenus. Le ton est nettement monté mercredi, puis est redescendu d'un cran. Premier acte, l'ex-ministre de l'Éducation Benoît Hamon, qui fait partie des 39 abstentionnistes, assène d'abord que la politique de l'exécutif "menace la République" et mène vers un "immense désastre démocratique" en 2017. Réplique immédiate du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll : "Si c'est ça, qu'il quitte le Parti socialiste alors !"

"Je vous rassure, (...) je ne vais pas quitter le Parti socialiste", répond l'intéressé, qui "déplore" l'ampleur de la "polémique" suscitée. "Je n'ai pas l'intention de demander à quiconque ni de démissionner, ni de rentrer", minimise aussi de son côté M. le Foll.

Au même moment, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, assure devant la presse, toujours à propos de Benoît Hamon : "Non, je ne l'incite pas à quitter le PS." Lequel rétorque : "Le danger pour la République, ce n'est pas le PS, c'est le FN."

(...)

De leur côté, les réfractaires jugent contreproductive une politique qui "privilégie la réduction de la dépense publique" et ont donc choisi de croiser le fer sur l'un des plus importants textes parlementaires, la loi de finances. François Hollande, en remettant mercredi à son Premier ministre Manuel Valls les insignes de grand croix de l'Ordre national du mérite, a demandé de "ne pas se laisser entraîner par je ne sais quelle politique de l'instant", dans un éloge de "la résolution" et du "sang-froid".

Et pour ajouter au débat, le Premier ministre, dans une interview au Nouvel Obs publiée mercredi, appelle à "en finir avec la gauche passéiste", jugeant que ceux qui l'accusent de trahir la gauche sont "dépassés". Défendant une gauche "pragmatique, réformiste et républicaine", mais sans utiliser le qualificatif "socialiste", il propose de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes" et se dit également -"pourquoi pas"- ouvert à un changement de nom du Parti socialiste, une idée déjà portée en 2007 et 2011 et qui avait suscité d'importants remous dans le parti.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
Peuvent-ils encore continuer longtemps comme cela ?
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Nombrilist » 22 oct. 2014, 22:38:29

Hamon en appelle à la synthèse. On rêve. Comment concilier une politique économique d'austérité avec une politique économique de la relance ? Impossible.

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Narbonne » 22 oct. 2014, 23:20:51

Il faut un parti de gauche anti europe de vge.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Nombrilist » 22 oct. 2014, 23:30:58

Exactement.

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Narbonne » 22 oct. 2014, 23:36:11

Y a t'il eu des stats (partis ...) sur les électeurs qui ont voté non au TCE (pour se faire une idée du poids de cette pensée à gauche) ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par politicien » 23 oct. 2014, 08:21:36

Bonjour,
Manuel Valls appelle à "en finir avec la gauche passéiste" et évoque à nouveau un changement de nom du PS dans des extraits d'un entretien à l'Obs publiés mercredi. Le Premier ministre juge que ceux qui l'accusent de trahir la gauche sont "dépassés". Il répond aussi directement dans cet entretien à l'appel de Martine Aubry à "réorienter" la politique du gouvernement, qui serait selon lui "un retour en arrière".

"L'idéologie a conduit à des désastres"
"Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s'attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses. La seule question qui vaille, c'est comment orienter la modernité pour accélérer l'émancipation des individus", déclare le chef du gouvernement dans cet entretien à paraître partiellement publié sur le site internet de l'hebdomadaire. "Parce que l'idéologie a conduit à des désastres", le chef du gouvernement y défend une gauche "pragmatique, réformiste et républicaine", mais "qui garde un idéal : l'émancipation de chacun".


"Je suis adhérent du PS depuis l'âge de 18 ans. Mes inspirations sont multiples : Clemenceau, Mendès, forcément Jaurès et Blum, mais aussi Felipe González, Olof Palme, Willy Brandt. Et j'ai eu la chance de travailler avec Rocard et Jospin. Cette filiation, c'est aussi celle de Martine Aubry. Mais ma gauche à moi se nourrit de ce passé, sans s'y enfermer. Elle est pragmatique."

L'absence du mot "socialiste"
Quand on lui fait remarquer qu'il n'utilise pas le qualificatif "socialiste" pour définir sa gauche, Manuel Valls insiste : "Je le répète : pragmatique, réformiste et républicaine." Alors que le Premier ministre reprend l'avertissement lancé cet été que "la gauche, oui, peut mourir" si "elle ne se réinvente pas", il répond à ceux qui l'accusent d'en être "l'assassin". "Quand la gauche se recroqueville sur le passé, sur les totems, elle cesse d'être fidèle à l'idéal du progrès, et donc à elle-même", objecte Manuel Valls.


Le Premier ministre propose de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes", sous la forme d'une fédération ou d'un parti commun, face à la "menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse". Manuel Valls se dit également, "pourquoi pas", favorable à un changement de nom du Parti socialiste, une idée qu'il avait portée en 2007 et en 2011 et qui avait suscité d'importants remous dans le parti. "Mais ce changement (de nom) ne peut être que l'aboutissement d'un processus", juge le chef du gouvernement.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
Bfmtv : Bartolone à Valls: vouloir changer le nom du PS "est une faute"
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Golgoth » 23 oct. 2014, 08:54:48

Il faudrait un parti de gauche... de gauche. icon_biggrin
A part ça, le vrai problème ce sont les militants PS, s'ils acceptent de se faire ainsi rouler dans la farine en continu, la dernière sortie de Valls n'étant que la centième couleuvre, c'est que ce sont de lopettes intellectuelles. On est en 2014 et le pouvoir est perdu de façon sûre pour les régionales et 2017. Autant se montrer un peu courageux.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par albert » 23 oct. 2014, 09:40:59

Valls se fait le défenseur du « pragmatisme » contre « l’idéologie ».
Mais être pragmatique, c’est tenir compte des faits, de l’expérience. Poursuivre sans vouloir la remettre en question une politique qui ne marche pas, ce n’est pas du pragmatisme mais de l’idéologie…
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Clavier56 » 23 oct. 2014, 09:48:04

Golgoth » 23 Oct 2014, 08:54:48 a écrit : le vrai problème ce sont les militants PS, s'ils acceptent de se faire ainsi rouler dans la farine en continu, la dernière sortie de Valls n'étant que la centième couleuvre, c'est que ce sont de lopettes intellectuelles. On est en 2014 et le pouvoir est perdu de façon sûre pour les régionales et 2017. Autant se montrer un peu courageux.
Les aspirations des militants n'ont souvent rien a voir avec celles des leaders politiques de leur parti .....
Si vous étiez à leur place vous feriez tout pour conserver votre place au soleil et sous les dorures !
Le vrai courage c'est de prendre une décision contraire à ses intérêts et pas d'exiger des autres une conduite somme toute suicidaire .
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par mordred » 23 oct. 2014, 15:46:59

Il n'y a qu'un seul objectif : vaincre le chômage. Il reste deux ans et demi. Assez de temps pour qu'un membre de la Gauche parvienne à faire appliquer les solutions. S'il existe.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Clavier56 » 23 oct. 2014, 16:36:45

D'une part il n'existe pas de solution de gauche, d'autre part il n'y a pas actuellement de solution du tout .... ;bangh;
Le pauvre Valls est condamné à perdre sur tous les tableaux et ses copains du PS le savent
en 2017 ce sera Waterloo.... ça fera au moins plaisir à Zemmour !
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par politicien » 23 oct. 2014, 17:53:37

Jean-Christophe Cambadélis a déploré le "triste spectacle de la surenchère" dans les rangs du parti. Le premier secrétaire du Parti socialiste en a profité pour lancer jeudi un "appel solennel à l'unité des socialistes". "Les socialistes doivent rester unis. Les courants socialistes doivent débattre sans se battre. Les dirigeants doivent maîtriser leur expression" a-t-il ajouté dans une déclaration devant la presse au siège du parti. Une annonce qui fait écho aux déclarations de Manuel Valls et à la réaction de Claude Bartolone au sujet du changement de nom du parti.

"Agissons ensemble dans la fraternité pour réussir la fin du quinquennat", a-t-il demandé, car, selon lui, "aucune divergence au monde ne doit donner lieu, à ce moment de l'histoire, au triste spectacle de la surenchère, de la division et du positionnement". "Balayons les querelles subalternes et les combats secondaires de personnes. Cessons de nous distribuer des bons et des mauvais points", a-t-il encore exhorté alors que Manuel Valls dénonçait ce matin les "manipulations hasardeuses" de "ceux et celles qui proposent de changer nos institutions".

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/l-appel ... 012_20.php
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Re: Benoît Hamon : "La politique de l'exécutif menace la République"

Message non lu par Narbonne » 23 oct. 2014, 18:55:38

Sondage sur le referendum TCE de 2005:
"Selon ce même sondage IPSOS, les classes les plus aisées et diplômées de la population ont le plus souvent accordé leurs suffrages au vote « oui », alors que le vote « non » est plutôt l'apanage des classes moyennes et populaires avec un niveau d'études moindre4. Par ailleurs, le résultat est essentiellement une victoire du « non » de gauche : les deux tiers du « non » correspondent à la gauche, et un tiers du « non » est de droite.
En comparaison avec le sondage sur le référendum de Maastricht, le « non » progresse quelle que soit la catégorie sociologique (âge, sexe, profession…), hormis chez les retraités, et hormis et significativement chez les électeurs se sentant proches de la droite5
La limite entre le « oui » et le « non » est confuse du côté de la gauche : Si le Parti communiste dans son ensemble a fait campagne pour le « non », le PS et les Verts ont été plus partagés. Les électorats de ces deux derniers partis ont majoritairement voté « non » (respectivement à 56 et 60 %) en opposition avec leurs directions. La campagne référendaire a séparé le PS en 2 camps : le "oui" soutenu par François Hollande, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn, et le "non" porté notamment par Laurent Fabius, Jean-Luc Mélenchon et Henri Emmanuelli.
La césure est beaucoup plus nette du côté de la droite où 80 % de l'électorat UMP a voté « oui », tandis que 75 % de celui du MPF et 93 % de celui du FN optait pour le « non »4. À l'UMP, seul Nicolas Dupont-Aignan avait appelé au vote « non »."
57 % des hommes ont voté « non », contre 53 % chez les femmes4.

Les 18-60 ans ont voté majoritairement « non », et les plus de 60 ans majoritairement « oui »4.
Le pourcentage de vote « oui » est proportionnel au revenu net mensuel du foyer fiscal, ainsi qu'au niveau d'études4.
Les « professions libérales, cadres supérieurs » sont la seule catégorie socio-professionnelle à avoir majoritairement voté « oui » (à 65 %). Il faut également ajouter les étudiants (54 %) et les retraités (56 %), qui sont des catégories non-professionnelles4."

Source wikipedia

En 2005 le résultat a été 30% abstention, 38% non, 32% oui. Donc des non de gauche = 25%
Modifié en dernier par Narbonne le 23 oct. 2014, 19:36:38, modifié 1 fois.
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