Congrès du Parti Socialiste : Le PS va-t-il échapper à François Hollande ?

[wesker]

Je trouve surprenant qu'à l'heure où le rassemblement du pays et des français est, plus que jamais, indispensable à la réussite, à la mise en place de réforme afi de redresser notre économie et offrir un avenir, chacune des familles politiques de gauche ou de droite défendent chacune un axe de réforme au lieu de réconcilier les français avec l'entreprise et de favoriser les intérêts convergents des divers acteurs. Sans entreprises, aucune reprise de l'emploi, de l'investissement et donc de nouvelles recettes et création de richesses n'est possible, mais, en même temps, sans salariés motivés, impliqués, compétitif, sans perspectives internes solides, difficiles d'investir, de réussir un changement de gamme et donc de soutenir l'exportation en dehors des produits à haute valeur ajoutée ou dont nous sommes en position favorable (agriculture, luxe, hautes technologies...). La diversité et la complexité de notre tissu économique exige ce rassemblement et cette préoccupation et à la vérité les destructrices oppositions fortes entre une gauche démocrate et une droite républicaine pour finir sur un consensus mou entre des appareils sans tenir compte toujours de l'avis des citoyens me semble être une attitude révolue !

[politicien]

Bonjour,

Jean-Christophe Cambadélis a refusé lundi la demande de Christian Paul, premier signataire de la motion de l'aile gauche et des "frondeurs" du PS, d'un débat public dans le cadre de la campagne pour le congrès de Poitiers en juin. Christian Paul a affirmé jeudi qu'il était prêt à débattre "où que ce soit" avec le premier secrétaire du PS, qui est candidat à sa succession. "J'ai (...) lancé l'idée d'un débat public entre les quatre premiers signataires des motions de notre congrès de Poitiers", a renchéri Christian Paul dans une tribune sur le Huffington Post, estimant que les enjeux du congrès "dépassent le cadre militant". Il ne précise pas s'il s'agit d'un débat télévisé.

Dans un communiqué au nom de sa motion "le renouveau socialiste" lundi, Jean-Christophe Cambadélis lui répond : "Un débat ! Depuis quelques jours Christian Paul n'a que ce mot à la bouche. La motion de Christian Paul veut un débat... à la télé ! (...) Pourquoi faudrait-il se donner en spectacle alors que le débat doit d'abord concerner les militants ?" Selon ce dernier, "la coordination des frondeurs, pardon des éclaireurs, prend un cours inquiétant".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Traduction: on fera notre tambouille entre nous et comme le veut la tradition, à la fin, on truquera les résultats.

[wesker]

Les frondeurs savent qu'ils sont minoritaires et, de toute évidence, le PS assumera sa conversion aux idées démocrates et, par conséquent, il me semble que, mis régulièrement en minorité, ils devraient assumer leurs divergences et leurs responsabilités. Lorsqu'on a des convictions et qu'on croit qu'elles sont porteuses d'espérances, il faut les soumettre aux citoyens, convaincre ces derniers et non rester et, finalement cautionner des orientations qui en sont, relativement éloignées. C'est une question de cohérence, de courage et, aussi, de promotion d'un projet alternatif.

[politicien]

Bonjour,

C’est la petite motion qui entend « créer la surprise ». « La Fabrique socialiste », portée par la députée des Hautes-Alpes Karine Berger, présentait mardi 21 avril son dispositif de campagne en vue du congrès du PS organisé à Poitiers du 5 au 7 juin. Avec pour objectif affiché de terminer dans les deux premiers à l’issue du vote sur les motions, prévu le 21 mai, et donc de pouvoir concourir au poste de premier secrétaire, le 28 mai.

En privé, les attentes sont un peu moins élevées. « On sera largement à 15 % et on espère atteindre les 20 points », confie l’un des signataires de cette motion, qui porte la lettre D. L’équipe qui s’est montée autour du courant « Cohérence socialiste », animé par les députés Karine Berger, Valérie Rabault, Alexis Bachelay et Yann Galut a enregistré les ralliements de l’ancienne ministre de la famille Dominique Bertinotti (ancienne proche de Ségolène Royal), de l’ancien ministre de l’intérieur Paul Quilès, classé à la gauche du parti, et d’Arnaud Leroy, député des Français de l’étranger, longtemps proche d’Arnaud Montebourg. Ils espèrent jouer les poils à gratter dans un congrès où les rôles semblent déjà distribués avec, d’un côté, une motion favorite qui regroupe l’actuelle majorité autour du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, et, de l’autre, un rassemblement de la gauche du parti mené par le député de la Nièvre Christian Paul.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[wesker]

Il est légitime qu'au sein du PS d'autres sensibilités essayent de déposer des motions et de peser sur les futures orientations, la future ligne que le mouvement entend défendre. Cela étant, pour avoir essayé cette stratégie, durant des années, ces partisans d'une autre ligne, au sein du PS me paraissent minoritaires et dans l'incapacité de peser, de manière significative sur cette formation, depuis le départ de Mélenchon et de ses amis en particulier.

Plus le temps passe et plus les démocrates s'imposent, il faudra que ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette évolution assument leurs responsabilités, tôt ou tard, la droite est, actuellement confrontée aux mêmes difficultés, à moins que le processus des primaires ne permettent, précisément, aux électeurs de cette famille politique de désigner celui ou celle qu'ils estiment aptes de les représenter, de l'emporter ET, aussi, de mettre en application avec succès le projet sur lequel il s'engage.

[Clavier56]

Dans un parti en pleine déliquescence , ( tout comme l' UMP pour ne pas faire de jaloux ...!) les congrès sont toujours passionnants

Il y a une similitude entre les deux frères jumeaux, ils ont officiellement à leur tête deux hommes politiques détestés des électeurs .
Le truc c'est donc de regrouper la petite élite qui les soutient.....en marginalisant les autres participants

[wesker]

Ces formations étant en pleine évolution, voire mutation, il est légitime que les congrès internes soient...tendus mais l'aboutissement est, d'ores et déjà assez connus, et la terminologie, choisie par Sarkozy me paraître être un indice assez éloquent sur l'avenir et le fonctionnement de la politique en France.!

[politicien]

Bonjour,

La campagne pour le congrès du Parti socialiste à Poitiers s'achève cette semaine avec le vote jeudi des militants sur quatre textes programmatiques, avant un vote la semaine suivante pour la direction du parti à l'issue duquel Jean-Christophe Cambadélis entend bien arriver en tête.

Quatre motions concurrentes

Quatre motions sont en lice pour ce congrès, qui se tiendra du 5 au 7 juin à Poitiers :

- la motion A de Jean-Christophe Cambadélis, soutenue et signée par le gouvernement

- le texte B des frondeurs et de l'aile gauche, emmenés par le député Christian Paul

- la motion D "non alignée", animée par la députée Karine Berger

- une motion C autoproclamée "militante" de terrain dont la première signataire est une secrétaire nationale, Florence Augier

Les militants ont rendez-vous jeudi de pour voter. Le 28 mai, ils se prononceront sur le premier signataire des deux motions arrivées en tête le 21 mai, le vainqueur devenant le premier secrétaire du parti.

(...)

À quelques jours du scrutin, plusieurs responsables des motions B et D évoquaient une certaine "fébrilité" au sein de la motion A, qui ne serait "pas assurée de faire 50 % le 21 mai". Manuel Valls, en "chef de la majorité", s'est impliqué personnellement en allant défendre la motion A du côté de Bordeaux. Martine Aubry, qui après avoir laissé plané le doute, avait rejoint la "motion Camba" en avril, a aussi tenu meeting en Seine-Saint-Denis.

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/congres ... 929_20.php

[wesker]

Objectivement, à la suite de départ de Mélenchon et ses amis, du ralliement de Aubry à la motion démocrate, je ne vois pas comment ces derniers pourraient ne pas réussir à s'imposer, ce qui confortera, évidemment Hollande et Valls dans leur politique.

Cela étant, les résultats des diverses motions seront intéressantes, les membres d'une formation peuvent étudier les propositions, la qualité, la compétence, les positionnements des diverses motions qui leur sont présentés, ils peuvent accepter ou non, de suivre les sondages et les médiatisations de tel ou tel, ils peuvent décider de l'avenir et des orientations de leur mouvement politique.

C'est un moment de démocratie qui permets aux membres d'une famille politique de se déterminer au regard des attentes d'une opinion qui, chaque jour, renforce sa défiance, à l'égard des responsables politiques, de gauche ou de droite.

[Clavier56]

Lorsque la ligne Valls-Hollande gagnera je me demande comment se fera la désignation du champion socialiste aux primaires avec des sondages donnant Hollande de plus en plus perdant contre le FN de Marine Le Pen...?
Valls va vouloir y aller et "tuer le père"....chacun son tour ....!

[Golgoth]

Le PS sombrera dans les oubliettes pendant un temps, car c'est bien Holande qui ira au bout.

[Clavier56]

Ils sont assez crétins pour lui confier encore le ballon .....

[wesker]

Le PS, s'alignera et s'effacera devant le Président, c'est la logique institutionnelle.

La droite se construit et se mets, régulièrement au service du Président de la République, la gauche, désormais démocrate pratique la même philosophie, mais, les partis, formations politiques ont elles encore un intérêt si elles n'ont pas vocation à primer et devancer les orientations gouvernementales ou au contraire à s'en démarquer pour renouer avec les électeurs ?

[politicien]

Bonjour,

L’affaire semblait pliée. Pourtant, à la veille du vote des militants socialistes, les doutes se font jour et les tenants des quatre motions du parti socialiste affutent leurs couteaux. Quatre points de tension qui pourraient rendre plus périlleux que prévu le Congrès de Poitiers du 5 au 7 juin.
Cinq questions sur le congrès de Poitiers avant le vote des militants jeudi

Un double langage ?
Depuis quelques jours, le ton monte au sein du PS. Christian Paul, signataire de la motion dite des frondeurs attaque fort ce mercredi. Son reproche : que des ministres qui ont signé la motion A, celle de Jean-Christophe Cambadélis, portent une politique notamment économique toute autre. « Non, les ministres (signataires de la motion Cambadélis) ne sont pas sincères et la réalité de ce congrès c’est le double langage. Je demande un congrès dans la clarté des idées », tance le député de la Nièvre dans Le Parisien. Une attaque qui a fait réagir puisque quelques heures après, Michel Sapin a dû se justifier. « Ne vous laissez pas intoxiquer par quelques frondeurs en mal d’arguments qui aujourd’hui pensent intelligent de dire que les ministres sont en contradiction avec la motion qu’ils ont signée. Je ne suis en rien en contradiction », a insisté le ministre des Finances. Au point de relancer une proposition, présente dans le texte de la motion A : le prélèvement de l’impôt à la source. « Ce serait une très bonne manière de faire « mais » ça ne peut pas se faire d’un coup, d’un seul », a dit Michel Sapin. Si la motion de Cambadélis, défendue par Manuel Valls remporte le vote, les opposants en interne risquent de regarder à la loupe si le gouvernement respecte à la loupe ses engagements. La synthèse entre les visions de Manuel Valls et de Martine Aubry pourrait compliquer la tâche du gouvernement. Car le texte ne condamne pas la politique du gouvernement mais émet des critiques implicites. « En réalité, la motion A (Cambadélis) et B (frondeurs) ne sont pas fondamentalement différentes sur le fond, c’est plus sur le degré de critique », explique Gérard Grunberg, politologue au Centre de recherches politiques de Sciences Po.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur 20Minutes.fr

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