François Fillon aurait sollicité l'Elysée pour accélérer les poursuites judiciaires contre Nicolas Sarkozy

[Lucas]

Bien sûr que c'est une affaire d'Etat, c'est grave, très grave, soit Fillon a bien demandé à Jouyet d'intervenir en croyant que l'Elysée peut agir sur la justice, et alors là c'est extrêmement grave.

Ou alors Jouyet a menti aux deux journalistes, et alors on se demande pourquoi il a fait cela.

Et on apprend aujourd'hui que deux notes de Bercy datant d'un an qui dit qu'il n'y a pas de problème que l'ump règle les pénalités, pourquoi on en a pas eu connaissance ne juillet dernier lorsque l'affaire a éclaté ?
L'Elysée a t'elle agit pour qu'on ne prenne pas connaissance de ces notes ?

Tout ceci est très grave, le pouvoir est déstabilisé, et que dire de l'opposition, déchiré.

[les orteils]

Si la justice fonctionnait un peu mieux, SARKO et d'autres seraient jugés rapidement. Il est scandaleux que tant d'élus soient malhonnêtes et réélus parce qu'il y a eu prescription du fait de la lenteur du système.

[Narbonne]

C'est l'UMP(Juppé + Fillon + ...) qui a contacté la justice pour savoir si cela était normal que l'UMP ait payé l'amende à la place de NS.

[Lucas]

il y a eu deux notes de Bercy d'il y a un an disant qu'il n'y avait pas de problème que l'UMP règle l'amende : http://www.lejdd.fr/Politique/Deux-note ... lon-699516

[Narbonne]

L'UMP (sous Copé) a demandé à un avocat si l'ump pouvait payer à la place de NS, il a dit qu'il n'y avait pas de problème. Un chèque UMP a été envoyé à Bercy qui a demandé aussi à des avocats, qui ont dit pas de problème. Mais d'autres avocats disent qu'une sanction doit être payée par la personne qui a été sanctionnée. Du coup l'UMP, après le depart de Copé, a demandé à la justice.

[Lucas]

En tout cas pour moi cette affaire est très grave, cela va laisser des traces.

[Narbonne]

On savait que Juppé et Fillon n'aimaient pas NS.

[politicien]

L'ancien président a estimé que «le mensonge» était devenu une «pratique quotidienne» du «pouvoir en place».

«Je veux vous dire une chose avec gravité, je ne polémiquerai avec aucun membre de ma famille politique», prévient ce lundi soir Nicolas Sarkozy. En meeting à Caen dans le cadre de la campagne pour la présidence de l'UMP, il est revenu sur les dernières révélations de l'affaire Jouyet-Fillon. Et bien qu'il ait martelé vouloir se positionner en rassembleur, l'ancien président ne s'est pas privé de renvoyer François Fillon -sans le nommer- à son propre passif.

«Les révélations du Week-end dernier me renforcent dans la conviction qu'il nous faut tourner la page de ces feuilletons écœurants, où l'on veut abattre un concurrent ou un adversaire en le salissant. C'est le contraire de l'idéal républicain», assène Nicolas Sarkozy dans un coup visant le pouvoir mais aussi son ancien premier ministre. Selon une information de l'Opinion du 29 octobre dernier, François Fillon a demandé à plusieurs reprises de ne plus évoquer la bataille qui l'avait opposé à Jean-François Copé en 2012. Ce soir à Caen Nicolas Sarkozy a bien marqué le fait qu'il ne lui fera cette faveur. «Personne ne vous fera revivre la période de la dernière élection (à la présidence de l'UMP, ndlr) où la réserve et la dignité ont été absentes, car ces valeurs sont utiles à l'idéal républicain qui est le nôtre. Je ne céderai pas aux provocations. J'ai choisi d'ignorer cette marée de boue», balaye l'ancien président.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

Qu'en pensez vous ?

[les orteils]

Le mensonge est une pratique quotidienne pour tout politicien. Sarkozy en sait quelque chose lui qui ne connaissait pas Bygmalion.

[freeze]

La pleureuse a talonnettes est de retour

[wesker]

Au delà de la question de la responsabilité, c'est sur l'accointance, les petits déjeuners entre l'ancien Premier ministre, tenant d'une ligne réformiste trés libérale et l'actuel secrétaire général de l'Elysée qui se dit pourtant membre de la gauche sociale démocrate, après avoir été ministre sous Sarkozy qui peut prêter à interrogations.

Tout cela démontre la teneur et l'existence de l'UMPS et des ententes, coups qui sont réalités dans le monde politique, quand les citoyens attendent des débats, sur le fonds.

[Ramdams]

Comme le rappelle Slate.fr, la préface du livre "Sarko s'est tuer", qui relate ce déjeuner, a fait oublier le contenu du livre, consacré à Sarkozy. Sarkozy doit jubiler même si cette affaire risque de renforcer la fracture entre fillonistes (même peu nombreux) et sarkozystes.

[politicien]

Antoine Gosset-Grainville assure que le déjeuner du 24 juin entre François Fillon et Jean-Pierre Jouyet a eu lieu à la demande de ce dernier et «n'a pas porté sur des questions de politique nationale, encore moins sur les affaires de l'UMP».

Le 24 juin dernier, François Fillon et le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, qui se connaissent bien, ont déjeuné ensemble en compagnie d'un ami commun, Antoine Gosset-Grainville.

Dans le livre Sarko s'est tuer, deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, affirment détenir un enregistrement dans lequel Jean-Pierre Jouyet explique que François Fillon lui aurait demandé d'intervenir pour «accélérer» les poursuites judiciaires contre Nicolas Sarkozy.

Dans une interview au Figaro, Antoine Gosset-Grainville, ancien directeur adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon, puis bras droit de Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts, assure que le déjeuner du 24 juin s'est déroulé à l'initiative du secrétaire général de l'Élysée. Présent à ce déjeuner, Antoine Gosset-Grainville affirme que l'entretien «n'a pas porté sur des questions de politique nationale, encore moins sur les affaires de l'UMP» et qu'«à aucun moment François Fillon n'a sollicité la moindre intervention de la part de Jean-Pierre Jouyet sur un quelconque sujet politique».

http://www.lefigaro.fr/politique/2014/1 ... figaro.php

[johanono]

Donc en gros, on en est réduits à se demander ce que Fillon et Jouyet ont bien pu se dire lors de leur déjeuner en commun. Ce sera la parole de l'un contre celle de l'autre. Et après ?

On dirait quand même que cette affaire, comme l'affaire Clearstrem, sert les intérêts de Sarkozy, qui dans les deux cas, passe pour une victime et fait oublier (au moins provisoirement) ses propres casseroles.

[Ramdams]

Je ne sais pas... L'affaire peut aussi faire de la publicité gratuite pour le livre, qui est peu élogieux sur Sarkozy.