Nicolas Sarkozy est le nouveau président de l'UMP

[johanono]

Sarkozy sème le doute au sein même de l'UMP

Mais où est passée l’autorité impérieuse de Nicolas Sarkozy? "On dirait un professeur débordé qui ne parvient pas à se faire respecter, au point de piquer des colères déplacées". Les dirigeants de l’UMP ont quasiment tous recours à la comparaison peu flatteuse du "maître qui ne parvient plus à maîtriser ni les autres ni ses nerfs". Chacun vous rapporte, avec effarement, le dernier bureau politique du parti où, "fou furieux, des absences, des multiples retards, le corps et le visage tourmentés de tics, il a fini par péter les plombs". L’ancien président est sorti de ses gonds, c’est le cas de le dire, pour une porte mal huilée qui grinçait à chaque entrée d’un des très nombreux retardataires : "la première fois il s’est crispé, la seconde il s’est décomposé, la troisième il a explosé : il y en a marre…"

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On dirait que le chef a davantage de mal à imposer son autorité... cheesygrin!

[Ramdams]

Ce n'est que le début. L'UMP va se déchirer sur le changement de nom.

[albert]

"au point de piquer des colères déplacées".

qui ne parvient plus à maîtriser (...) ses nerfs".

"fou furieux, des absences, des multiples retards, le corps et le visage tourmentés de tics, il a fini par péter les plombs".

"la première fois il s’est crispé, la seconde il s’est décomposé, la troisième il a explosé : il y en a marre…"

C'est typique de Sarkozy tout ça, c'est juste que l'on n'y était plus habitué...

[wesker]

Je ne crois pas que la droite pourra se rassembler derrière un leader qui doit la conduire vers de nouveaux horizons. En revanche, je crois qu'elle peut se rassembler derrière un Président qui impulse et trace des perspectives d'avenir.

Sarkozy a, en dépit d'une élection qu'il a remporté semble manquer d'une ligne et d'un projet d'avenir, qui est, pourtant réclamé par les citoyens qui se disent de droite. Les divisions auxquelles la droite est confrontée sont profondes, structurelles et posent la question du positionnement de ce mouvement politique.

Comme je m'y attendais, il ne parvient pas à fédérer, autant qu'il serait nécessaire, c'était prévisible !

[politicien]

Bonjour,

" La situation est grave mais pas désespérée". Les mots sont du nouveau trésorier de l'UMP, Daniel Fasquelle, et traduisent les problèmes budgétaires du principal parti d'opposition. Plombées par l'affaire Bygmaliaon et par des emprunts pour son siège parisien, les finances du parti sont dans le rouge.

Aux grands maux, les grands remèdes : selon des informations du Monde, Nicolas Sarkozy a décidé que le parti allait se serrer très sévèrement la ceinture. Il entend renforcer le plan d'économies mis en place depuis 6 mois.

L'UMP souhaite réaliser 5.5 millions euros d'économies d'ici à fin 2015.

Une des principales mesures sera le plafonnement des rémunérations, alors que sous l'ère Copé, certains collaborateurs touchaient des salaires supérieurs à 6.000€ par mois.

Certains poids lourd du parti doivent désormais eux-mêmes se serrer la ceinture. Rachida Dati, par exemple, dont le forfait téléphonique (qui coutait la bagatelle de 10.000 euros par an), a été supprimé. Nadine Morano aurait vu, elle son abonnement AFP coupé.

(...)

http://www.atlantico.fr/pepites/dati-pr ... Z2mP4EP.99

[Ramdams]

Si même le Sarkothon n'a pas suffi à combler la dette de l'UMP, cela montre ce que l'on savait déjà, à savoir que l'UMP vivait au-dessus de ses moyens avant la présidentielle.

[wesker]

Voilà une famille politique qui devra s'appliquer à elle même les solutions qu'elle préconise pour le pays.

Devant réduire son endettement, elle devra réduire ses dépenses, le périmètre, peut être d'une structure douteuse ainsi que le "coût du travail" de certains de ses responsables.

Cela dit, qu'ils se rassurent, la majorité des citoyens, eux, ont des préoccupations plus importantes et, force est de reconnaître qu'en mettant en adéquation ses propositions avec ses pratiques la droite pourra, peut être renouer avec un électorat qui ne peut raisonnablement soutenir un discours et des actes en contradiction.

[politicien]

Bonjour,

L’année 2015 sera paradoxale pour l’UMP. Avant la fin du premier semestre, le principal parti de la droite républicaine va connaître mort et renaissance avec la rédaction des statuts de la nouvelle formation politique voulue par Nicolas Sarkozy. Dans ce contexte de rénovation, le président élu le 29 novembre veut donner un nouveau nom au parti de Jacques Chirac et Alain Juppé créé en 2002.

M. Sarkozy mène cette réflexion lors d’entretiens informels avec ses principaux collaborateurs, Brice Hortefeux, Laurent Wauquiez ou son nouveau numéro deux, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui chapeaute la rédaction des nouveaux statuts. Il souhaite un intitulé court. L’expression « Le Rassemblement » tient la corde, mais n’est pas encore définitive. « Le nouveau président n’aime pas les acronymes. Ce nom devra être un symbole du message que nous voulons faire passer aux Français et la preuve que le parti a évolué », résume Isabelle Le Callennec, porte-parole du parti.

(...)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article ... cCAmlcO.99

[wesker]

Objectivement si changer la dénomination s'accompagne d'un projet de renouveau, un renouvellement des équipes et une écoute des adherents, il est possible que la droite parvienne à renouer avec l'électorat

Mais s'il s'agit de changement cosmétique et de recentrage sur le coeur de l'électorat, alors, cela ne fonctionnera pas.

[politicien]

Bonjour,

Un parti souverainiste fait du chantage à l'UMP. Alors que Nicolas Sarkozy souhaite rebaptiser le parti d'opposition, l'un des noms régulièrement cités, "Le Rassemblement", a été déposé en préfecture et paru au Journal officiel au mois d'avril 2013. Le petit parti assure toutefois ce mardi dans un communiqué publié sur son site internet être prêt à céder son nom, mais sous certaines conditions seulement. Trois, plus précisément. Pour commencer, "Le Rassemblement" demande à l'UMP "la réintégration de tous les membres de l'UMP exclus ou en voie d'exclusion pour s'être prononcés en faveur d'unions locales regroupant l'ensemble de la droite, y compris le FN".

Alors qu'une fête du nouvel an rassemblant des jeunes de l'UMP et du parti frontiste a créé la polémique - certains membres du parti d'opposition réclament même des sanctions -, Le Rassemblement exige "l'abandon de toute poursuite à l'égard des Jeunes Populaires mis en cause" après la fameuse soirée.

Deuxième condition : "l'adoption d'un programme véritablement patriote, conservateur et libéral". Le Rassemblement demande donc à l'UMP de clarifier sa ligne politique, notamment sur "les questions de société, en particulier vis-à-vis de la famille", mais aussi "économiques", en cessant "le matraquage fiscal" et en défendant "la liberté d'entreprendre".

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/les-c.. ... 452_20.php

Qu'en pensez vous ?

[wesker]

Je crois que Sarkozy souhaite impulser, effectivement ce Rassemblement qu'il envisage de définir. Pour que cela puisse réussir, il est nécessaire, en effet, de définir et clarifier la ligne politique, le projet et éventuellement les orientations stratégiques.

Je crois, malgré tout que cela est amplement prévisible mais il est vrai que, s'il souhaite encore pouvoir convaincre, il devra parvenir à unir, au sein de sa nouvelle formations politiques des prétentions, des ambitions, voire des projets et idées assez différentes. A lui d'en faire des contributions et de parvenir à faire fonctionner l'ensemble pour être en mesure, ensuite de répondre aux préoccupations des français. Mais, vu ce qu'il représente et les tensions, ambitions qui existent et s''expriment au sein d'une droite, pourtant électoralement en situation de remporter des élections, il y a encore du travail !

[politicien]

Bonjour,

Nicolas Sarkozy s'évertue à rassembler l'UMP, mais l'ex-chef de l'État peine à s'imposer comme le leader naturel de son camp, face à un pouvoir socialiste sorti renforcé de la période post-attentats. Apparemment mal à l'aise dans le costume de simple chef de parti, même ses amis ne le reconnaissent plus. "Qu'arrive-t-il à Nicolas Sarkozy ?" se demandent-ils. Où est passé l'homme de la "transgression", celui qui "imposait le débat", lors de sa première présidence de l'UMP, entre 2004 et 2007 ?

"Sarkozy est devenu l'homme de la synthèse à l'UMP, alors qu'avant c'était un guide", déplore un élu francilien, pourtant sarkozyste convaincu. "Et il s'est laissé piéger par François Hollande et son unité nationale d'après les attentats", se désespère-t-il. Se remémorant la prestation "loupée" de Nicolas Sarkozy au JT de France 2, le 21 janvier, le même regrette que "tout ce que Sarkozy a trouvé à proposer, c'est le retour des heures supplémentaires".

"Il n'a plus la main"
"Aujourd'hui, celui qui fait le débat, c'est Manuel Valls. Avec sa dénonciation de l'apartheid dans les banlieues, il a fait un très beau coup ! La majorité des Français est d'accord. Tout le monde en parle, même si ce n'était peut-être pas le mot le plus juste", dit-il.

Résumant la pensée de nombre de responsables UMP interrogés par l'Agence France-Presse, un ancien ministre assure : "Sarkozy peine à se débarrasser de ses habits d'ancien président. Ça l'empêche de faire de la politique. Il n'a plus la main, il en souffre. D'autant que Hollande s'est enfin présidentialisé grâce à sa gestion de la situation après les attentats."

(...)

Autre cheval de bataille de Sarkozy : les nouveaux adhérents, vus par lui comme autant de soutiens à la primaire. Il table sur 200 000 à 300 000 nouvelles têtes d'ici à 2016. "Plusieurs niveaux d'adhésion" sont envisagés, entre les militants à part entière et les "sympathisants à un euro" de cotisation par an pour ceux peu disposés à s'engager totalement. "Finalement, si Sarkozy réussit à remporter la primaire, il redeviendra notre chef à tous. Il n'y aura alors qu'une seule ligne, la sienne", espère un ancien ministre.

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Ramdams]

La commission chargée de la primaire avance à grands pas sous la supervision de Thierry Solère, proche de Le Maire. Tous les Français inscrits sur les listes électorales pourront y participer, après avoir payé deux euros et signé une charte dans laquelle ils reconnaissent "adhérer aux valeurs de la droite et du centre".

Heureusement que le PS n'a pas déposé son idée de primaires ouvertes à l'INPI. C'est la copie conforme de ce que les socialistes ont fait. La seule différence, c'est le coût du vote : 2 € minimum contre 1 €. Je vais être solidaire de l'UMP pour la seule fois de ma vie, je garde 2 € sous le coude pour voter pour l'opposant de Sarkozy.

[wesker]

Sarkozy pensait et espérait, sans doute que son retour susciterait apaisement et rassemblement au sein d'une droite qui ne cessait de se déchirer.

Mais, au contraire, face à l'opposition, et devant les diverses lignes idéologiques qui refusent de s'effacer il a du mal à trouver son positionnement et essaye, un peu comme Hollande lors des primaires socialistes d'incarner une fragile synthèse !

[freeze]

Ah bon...
Moi je vois personne a droite qui semble lui faire de l ombre
Hormis le Pen évidemment ^^