Et s'il était de gauche ?

[wesker]

En réalité, la question qui se pose, est celle du mandat. A t-il reçu mandat, pour conduire cette politique ? De ce point de vue, l'abstention, les critiques d'une partie des citoyens qui se disent de gauche peut laisser penser que non. Outre ses orientations du début de mandat, en matière fiscale, notamment et les mesures prises en faveur des entreprises laissent penser davantage à l'application d'une politique, chère aux libéraux et à la droite plutôt qu'à celle de ses électeurs.

Mais, n'est ce pas le contenu idéologique des démocrates européens dans lequel siège, notamment le PS aux côtés des élus sociaux démocrates européens ? Au lieu de s'abstenir ou de reconduire une droite, les Républicains qui précarisera et pénalisera de nombreux citoyens, toujours les mêmes, peut être les citoyens seraient ils inspirés de s'en préoccuper, avant qu'il ne soit trop tard.

La démocratie ne repose t-elle pas sur la souveraineté populaire ? Et qu'est ce que la souveraineté populaire si ce n'est la participation de ces derniers à la gestion et aux orientations du pays, qui engagent leur avenir ?

[les orteils]

La questionne ne date pas d'hier. Desproges disait : "Que choisir ? La gauche ou Mitterrand..."
D'une part, les solutions miracles n'existent pas, d'autre part le PS comme tout parti est un ramassis de courants de telle sorte que la marge de manoeuvre déjà très étroite laissée par l'économie devient du coup inexistante. Alors, statu quo, UMPS, un boulevard pour le FN. Plus dure sera la chute. La seule tentative de courage de ces dernières années a été les 35 heures. Très mal ficelée, certes, parce que faite par la gauche. Mais la droite ne l'aurait pas faite, parce que contraire à ses principes, alors qu'elle aurait su en gommer les inconvénients. ça illustre bien les limites du système droite-gauche.

[wesker]

La gauche, et, le PS, plus précisément unit et regroupe des familles de pensée bien différentes, ayant, parfois des orientations contradictoires ou difficilement convergentes, ce qui handicape et rend les négociations, en vue de construire une majorité, difficiles. Mais la droite, est, également composé de familles de pensée qui ne partagent pas, loin de là, toutes les options en commun.

Si ces formations s'unissent et se regroupent, c'est, uniquement dans le but de se qualifier au premier tour de l'élection majoritaire (mode de scrutin oblige) et, accessoirement de construire des majorités au second. Mais les divergences n'en demeurent pas moins ni fortes ni réelles, sans oublier les divergences de personnes.