Selon Le Monde, vingt assistants parlementaires des 24 eurodéputés du Front national sont soupçonnés de ne jamais venir travailler à Bruxelles ou à Strasbourg, alors qu'ils sont rémunérés par l'Union Européenne. Le préjudice, s'il est confirmé, pourrait avoisiner les 7,5 millions d'euros. Explications.
Le préjudice évoqué pour cette nouvelle affaire compromettante pour le Front national avoisinerait les 7,5 millions d'euros. Les instances du Parlement européen, menées par leur président Martin Schulz, ont saisi ce lundi 9 mars l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf), révèle le journal Le Monde, au sujet de 20 assistants parlementaires employés pour le compte des 24 eurodéputés du FN qui siègent à Strasbourg et à Bruxelles. Des assistants soupçonnés de ne jamais travailler sur le front européen.
Problème: ils sont rémunérés pour. L'un d'eux, affirme même le quotidien, toucherait de la communauté 10.535 euros par mois. En tout, le préjudice pourrait dépasser les 7,5 millions d'euros.
Des postes stratégiques au sein de l'organigramme du FN
"Ces vingt assistants parlementaires ne travailleraient peut-être pas pour les députés européens si l'on se réfère à leur profil sur le site du Front national et à l'organigramme publié par le parti", a expliqué à l'agence de presse Reuters Marjory Van den Broeke, responsable de la communication avec les médias du Parlement européen.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Bfmtv.com
Qu'en pensez vous ?