Cambadélis:''Le dialogue est renoué'' avec EELV

[Nombrilist]

Ils n'auraient jamais dû quitter le gouvernement sur la seule question de la personnalité du premier ministre. On leur avait offert sur un plateau un grand ministère de l'énergie, de l'écologie et des transports, si ça n'est pas une occasion unique de transformer la société je ne sais pas ce que c'est (et en plus de ça, Ayrault parti ils auraient pu en profiter pour foutre NDDL à la poubelle). Résultat à la place on a Ségolène Royal, que j'apprécie par ailleurs, qui mène une politique moue du genou au nom de la défense du pouvoir d'achat. Les Verts n'ont jamais eu aucun sens politique et se sont toujours comporté comme un parti d'adolescents idéalistes.

Valls ne les aurait jamais laissé arrêter NDDL ni faire quoi que ce soit dont lui n'ait pas envie.

[El Fredo]

On s'achemine vers la scission d'EELV. Et d'un autre côté c'est logique, vu que le groupe EELV à l'assemblée ne doit son existence qu'aux accords électoraux conclus avec le PS en 2012. Sans ces accords le nombre de députés EELV n'aurait jamais atteint le minimum suffisant pour former un groupe autonome et se serait retrouvé dans la situation du FdG.

[albert]

On s'achemine vers la scission d'EELV. Et d'un autre côté c'est logique, vu que le groupe EELV à l'assemblée ne doit son existence qu'aux accords électoraux conclus avec le PS en 2012. Sans ces accords le nombre de députés EELV n'aurait jamais atteint le minimum suffisant pour former un groupe autonome et se serait retrouvé dans la situation du FdG.

Mais de toute façon, la débâcle électorale qui se profile en 2017 ne donne pas beaucoup d'espoir aux écolos d'avoir un groupe autonome, même en s'alliant avec le PS.

[politicien]

Bonjour,

Le flyer ressemble étrangement à un organigramme de gouvernement... Et pour cause, les écologistes qui se réunissent samedi après midi à l'Assemblée nationale sont, pour la plupart, des fervents partisans d'un retour des écolos aux affaires.

Certains rêvent même de faire leur entrée au gouvernement Valls à la faveur d'un remaniement post élections départementales.

A la manœuvre, les parlementaires Jean-Vincent Placé, François de Rugy, Barbara Pompili et François-Michel Lambert. Mais sera également présent Jean-Luc Bennahmias, ex Vert et ex Modem, qui a aujourd'hui fondé le Front démocrate. Il est régulièrement reçu par François Hollande à l'Elysee.

(...)

A l'issue de la réunion, l'idée est de lancer une «plate forme collaborative» pour redonner une image positive de l'écologie. «Pour l'instant on ne parle pas de créer un parti, mais on verra par la suite», confie un participant.

http://www.leparisien.fr/politique/les- ... 6exHmpaPdF

[politicien]

Bonjour,

«Effectivement, nous nous sommes un peu cornerisés en donnant une image de chasse aux maroquins.» Ainsi parlait Jean-Vincent Placé en mai 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande à la présidence de la République.

Raillé pour avoir montré son envie d'entrer au gouvernement avec un peu trop d'empressement, le chef de file des sénateurs écologistes avait concédé ce «mea culpa». Trois ans ont passé et Placé veut toujours en être. Il le redit, ce vendredi, dans une interview à liberation.fr.

Mais à la différence du printemps 2012, lorsque les cadres d'EELV s'accordaient sur la participation gouvernementale, cette question divise le parti comme jamais. D'un côté, Cécile Duflot, qui a claqué la porte après l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ne retient plus ses coups contre le duo exécutif, et se tourne vers le Front de gauche et les frondeurs PS. De l'autre, les présidents des groupes EELV à l'Assemblée et au Sénat, Barbara Pompili, François de Rugy et Jean-Vincent Placé, partisans d'un retour dans ce gouvernement comme... 92% des sympathisants écologistes, selon un récent sondage Odoxa pour l'émission CQFD d'i-Télé et «Le Parisien» - «Aujourd'hui en France».

«Duflot est dans un ni-ni: ni gouvernement, ni opposition de gauche
Ce vendredi, Placé franchit un pas supplémentaire : «Ceux qui souhaitent participer au gouvernement sont majoritaires parmi les parlementaires (EELV). Si les dirigeants d'EELV décident l'inverse de ce que souhaitent nos électeurs et leurs élus, c'est de leur responsabilité. Nous prendrons les nôtres.» Il va plus loin encore, lorsqu'on lui demande s'il «pourrait passer outre une décision du parti». Le chef de file des sénateurs écolos lâche alors : «Face aux enjeux actuels et compte tenu de la morale et l'éthique de responsabilité qui sont les nôtres, ce n'est pas une contrainte qui s'impose.»

(...)

http://www.leparisien.fr/politique/eelv ... um=twitter

[albert]

Il faudrait savoir ce que l'on entend par "sympathisants écologistes", l'expression est floue. Je doute fort que 92 % des électeurs de EELV veuillent que ce parti participe au gouvernement.

[wesker]

Au sein de grande famille politique, telles que la gauche ou la droite, les diverses formations qui les composent ont toujours entretenu des relations plus ou moins étroites, mais il n'en demeure pas moins qu'elles restent sur des sujets, pourtant essentiels fortement divisées. Le point de convergence, pour ces formations est de parvenir à s'entendre, par delà leurs divergences, pour l'emporter face à l'autre coalition avec lesquelles elles ne partagent encore moins de points d'accords !

L'évolution démocrate de cette gauche et celle de la droite se traduiront, au vu des familles d'idées en présence, par des tensions et divergences encore plus grande, mais, n'oublions jamais que la manière dont les électeurs s'expriment est la seule chose qui puissent influer sur ces évolutions !

[Agatha kh]

EELV est au bord de l'implosion et ma foi, la pastèque éclatée, on pourra parler d'une autre écologie bénéfique et indispensable, dans l'espoir qu’elle cessera d'être une écologie politique et punitive.
EELV telle qu'elle est actuellement est juste un clan de la gauche la plus radicale, déterminé à nuire au gouvernement et surtout à la France et aux français.

Bien sûr Hollande pour apaiser cette aile qui joue elle aussi la fronde, va prendre deux ou trois écolos qui seront disposés à venir à la soupe et à fermer leur g*****...

[albert]

Placé veut une place au gouvernement. Mais au-delà de cette ambition personnelle, il n’y a ni convictions, ni projet, ni stratégie. C’est un ralliement à une politique qui échoue.

L’objectif de François Hollande est qu’il n’y ait qu’un candidat PS-EELV en 2017, condition vitale pour qu’il soit présent au second tour. Mais même si une partie de EELV rejoint le gouvernement, ça ne suffira pas à empêcher une autre partie des écolos de soutenir un autre candidat de la gauche antilibérale. Je ne vois donc pas trop l’intérêt pour Hollande de faire alliance avec une frange de EELV.

[politicien]

Bonjour,

"Il y a une seule ligne, c'est celle que l'écologie soit plus forte et c'est ça qui nous anime aujourd'hui. Après, il y a des débats stratégiques", a déclaré à la presse Emmanuelle Cosse à son arrivée au colloque à l'Assemblée nationale intitulé "Quelle responsabilité aujourd'hui pour les écologistes ?" initié par les parlementaires écologistes favorables à un retour au gouvernement. "Je viens répondre à une question posée à un certain nombre d'écologistes qui est de savoir quelle est la responsabilité des écologistes et comment agir dans ce pays pour porter des sujets écolos", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur l'absence de la députée Cécile Duflot qui défend une ligne plus critique vis-à-vis du gouvernement, la patronne des écologistes a répondu : "Je ne crois pas que ce sont les personnes présentes qu'il faut regarder, c'est ce qui va être dit. Cécile a dit des choses très fortes cette semaine sur la question de la politique et de l'écologie dans ce pays et c'est là-dessus qu'il faut qu'on discute."

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/pour-co ... 698_20.php

Qu'en pensez vous ?

[Jean]

Il serait incompréhensible que EELV revienne dans la majorité alors qu'il n'y a aucun changement dans la politique du gouvernement.

Et le fumet de la soupe .... C'est pas une raison ça ?

[Jean]

"Le dialogue est renoué"

Certes je pensais qu'il y avait des distensions entre le PS et EELV mais je ne pensais tout de même pas qu'ils ne se parlaient plus.


Le temps et l'approche des élections présidentielles et législatives devraient arranger les choses.

[politicien]

Plusieurs parlementaires EELV, favorables à un retour du parti au gouvernement, et des responsables de partis centristes et écologistes étaient rassemblés samedi à l'Assemblée nationale pour poser les premières pierres d'une nouvelle structure.

En plein week-end de Pâques, à l'Assemblée nationale, la famille écolo s'est réunie. Ou presque. Si le «rassemblement» est régulièrement revendiqué à la tribune, la réunion des membres du courant d'EELV «Repères écologistes» matérialise publiquement les divisions qui agitent le parti depuis leur sortie du gouvernement, il y a un an.

La salle Colbert était comble samedi après-midi. Les parlementaires écolos favorables à un retour au gouvernement comme Jean-Vincent Placé, François De Rugy, Barbara Pompili et Denis Baupin sont présents, mais aussi la secrétaire nationale du parti, Emmanuelle Cosse. Des responsables d'autres formations cousines d'EELV ont également fait le déplacement: Corinne Lepage, de CAP 21, Jean-Luc Bennahmias, du Front démocrate, Yves Pietrasanta, de Génération Ecologie, et Antoine Waechter, président du MEI. La réunion, sur le thème de la responsabilité des écologistes, a rassemblé près de 250 militants. «Nous avons refusé autant de personnes qu'il y en a dans cette salle!», se félicite l'élu de Loire-Atlantique François De Rugy, se revendiquant «non-sectaire».

Très vite, les prises de parole s'oriente sur la question - si clivante au sein d'EELV - de la participation au gouvernement, même si «la journée n'est pas organisée en fonction de cela», note Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale, qui ouvre le colloque. «Qu'est-ce qui serait incroyable, honteux, scandaleux à exercer des responsabilités?», s'est agacé le patron des sénateurs écolos, Jean-Vincent Placé, qui s'est déjà dit prêt à devenir ministre contre l'avis de son parti. L'élu de l'Essonne a vivement regretté «les dénigrements» et la «contestation» venant «d'amis» dont il a été victime. «Nous nous sommes perdus dans nos divisions internes, nos jeux de congrès, et j'y prends ma part de responsabilité. On ne peut pas avoir un aussi beau message et se complaire dans tout cela», a-t-il poursuivi, invoquant le «Cohn-bendisme», alors que l'ancien leader fête ce même jour ses 70 ans. «Il y a une volonté d'amener à une vision confédérale de la galaxie écologiste, y compris à terme dans une perspective électorale», a affirmé le sénateur, en marge de la réunion.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

[politicien]

Jean-Vincent Placé, chef de file des écologistes au Sénat, a admis dimanche que son parti, par ses divisions sur un retour au gouvernement, donnait "une mauvaise image de la politique", ajoutant qu'il est en état de "mort clinique". "Ce que je déplore, c'est l'extrême division dans le camp écologiste, incontestablement nous donnons une mauvaise image de la politique", a déclaré le sénateur de l'Essonne sur BFMTV. Pour lui, "le parti écologique, tel qu'il est aujourd'hui, est en fin de vie, il est en mort clinique", malgré "une idée magnifique" et "des gens qui soutiennent intéressants". Mais "avec un système de fonctionnement obsolète, ça ne peut pas marcher".

M. Placé s'est redit disposé à entrer au gouvernement. "Ce que nous pourrions apporter, c'est d'avoir une constance et une persévérance sur les sujets de transition énergétique". "Nous serions plus vigilants et plus directifs" si les écologistes siégeaient au Conseil des ministres, a-t-il dit. "Pour marquer des buts, il vaut mieux être sur le terrain".

(...)

http://www.lepoint.fr/politique/jean-vi ... 863_20.php

[Nombrilist]

"Pour marquer des buts, il vaut mieux être sur le terrain".

Le blabla habituel dont plus personne n'est dupe.

"Ce que nous pourrions apporter, c'est d'avoir une constance et une persévérance sur les sujets de transition énergétique".

Rien à voir avec l'écologie. Mais bon, venant de Placé qui ne doit même pas savoir comment ça s'épelle...