Sous l’influence de quelques grandes villes, les taux augmentent tout de même en moyenne de 1,6 %.
En dehors de quelques grandes villes, les maires ont plutôt fait preuve de modération fiscale dans leurs budgets 2015. C’est ce qui ressort d’une enquête que l’Association des maires de France (AMF) finit de dépouiller. Pour étayer les discussions que l’AMF mène d’ici à fin mai avec Matignon et Bercy, un échantillon de 500 maires a été interrogé ces dernières semaines. Les deux tiers rapportent n’avoir pas inscrit de hausse des taux d’imposition dans leurs budgets primitifs votés avant l’échéance de la mi-avril.
Cette tendance est confirmée par le directeur du service d’étude de La Banque Postale, Thomas Rougier. Dans la note de conjoncture qu’il publie ce mardi, il prévoit une hausse des taux sous la barre des 2 %, de l’ordre de 1,6 %. Soit une augmentation historiquement basse, les maires renforçant traditionnellement les impôts l’année suivant leur élection. En 2009, les taux avaient bondi de 2,3 %. Même constat du côté du Forum pour la gestion des villes, une association qui conseille les élus des grandes de plus de 100.000 habitants et promeut la rigueur de gestion. « Nous avons mesuré que 64 % d’entre eux n’ont pas touché aux taux », assure son délégué général adjoint, Nicolas Laroche. D’après son enquête, la hausse moyenne des taux se limite à 2,2 %, soit la moitié de la revalorisation de 2009.
Quelques marges de manœuvre
Le responsable d’une association d’élus n’est pas surpris : « Il devient politiquement compliqué d’augmenter les impôts. Nous avons beaucoup de retour d’élus dans ce sens. »
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