3 ans de présidence Hollande en quinze dates

[politicien]

Bonjour,

L'affaire Cahuzac, l'affaire Gayet, l'adoption de la loi Taubira, les revers électoraux à répétition du PS et les interventions militaires en Afrique figurent parmi les temps forts, positifs comme négatifs, des trois premières années du quinquennat de François Hollande. Retour rapide sur ces trois années de mandats en quinze dates-clés :

11 janvier 2013 : l'armée en Afrique
La France intervient militairement au Mali pour stopper la progression de combattants islamistes qui contrôlent le nord du pays et soutenir l'armée malienne (opérations Serval puis Barkhane). En décembre, l'opération Sangaris, en appui à une force africaine, vise à restaurer la sécurité en Centrafrique en proie à des violences interreligieuses.

19 mars 2013 : l'affaire Cahuzac
Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac, soupçonné de blanchiment de fraude fiscale, démissionne du gouvernement. Le 2 avril, il reconnaît un compte non déclaré à l'étranger. Les ministres publient leur patrimoine et deux lois sur la transparence de la vie publique sont adoptées en septembre.

23 avril 2013 : le vote de la loi Taubira
Le Parlement adopte définitivement le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, après des mois de débats acharnés et d'importantes manifestations d'opposants.

(...)

14 janvier 2014 : le pacte de responsabilité

Symbole du tournant social-démocrate du président, le pacte de responsabilité prévoit 30 milliards d'euros de baisse de cotisations patronales en échange d'embauches, une initiative contestée par une partie de la gauche.

28 janvier 2014 : l'échec de la baisse du chômage

François Hollande admet que le gouvernement n'a "pas réussi dans l'année 2013 à faire diminuer le chômage", un objectif martelé pendant plus d'un an. En décembre, nouveau record : 3,3 millions de demandeurs d'emploi en métropole. L'emploi reste la priorité numéro 1 du chef de l'État.

(...)

28 septembre 2014 : le Sénat repasse à droite
Le Sénat bascule à droite après une courte parenthèse à gauche (2011-2014) et accueille pour la première fois deux élus FN.

11 janvier 2015 : la marche républicaine
Après les attentats sanglants à Charlie Hebdo (12 morts) et dans une épicerie casher à Paris (4 morts), François Hollande conduit dans la capitale avec plus de 50 hauts dirigeants internationaux une marche républicaine qui rassemble plus de 3,7 millions de personnes en France.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ? Quelle(s) date(s) retenez-vous ? Et quel est votre regard sur ces 3 années ?

[albert]

C’est l’échec sur le chômage qui est le point le plus marquant. Hollande a beau répéter que l’emploi est sa priorité, son échec était inévitable dès le début de son mandat, lorsqu’il a fait ratifier l’accord Merkozy, puis lorsqu’il a déclaré que c’est l’offre qui crée la demande. Il s’est inscrit dans la continuité de Sarkozy alors que certains (pas moi) attendaient de lui qu’il réoriente l’Europe enferrée dans une logique austéritaire.

[Clavier56]

L'échec est partout sauf dans l'alcôve .....
On a tenu 4 ans avec Pétain, on tiendra bien 5 ans avec Hollande ....après il faudra reconstruire comme d'habitude !

[Agatha kh]

Je pense qu'il sera grand temps de se débarrasser de Hollande en 2017 !

[johanono]

C’est l’échec sur le chômage qui est le point le plus marquant. Hollande a beau répéter que l’emploi est sa priorité, son échec était inévitable dès le début de son mandat, lorsqu’il a fait ratifier l’accord Merkozy, puis lorsqu’il a déclaré que c’est l’offre qui crée la demande. Il s’est inscrit dans la continuité de Sarkozy alors que certains (pas moi) attendaient de lui qu’il réoriente l’Europe enferrée dans une logique austéritaire.

Je suis d'accord avec toi pour constater que cet échec était inévitable. J'ajouterais qu'il était prévisible.

Donc le moment le plus important de la présidence de Hollande ne figure pas parmi les dates mentionnées. Il se trouve avant, pendant la campagne électorale. Les causes de l'échec actuel étaient annoncées pendant cette campagne électorale. Les supporters de Hollande ont voulu croire que tout changerait avec lui, que le plein-emploi reviendrait, que l'austérité cesserait... Aujourd'hui, ils sont logiquement déçus. Mais quelle bande de naïfs ont-ils été !

Bien sûr, Hollande s'était permis de dénoncer les méchants marchés financiers. Il avait promis de renégocier le pacte de stabilité. Mais il avait aussi tenté de rassurer les mêmes marchés financiers en donnant une interview à la presse anglaise. Il n'avait nullement promis de sortir de l'euro (au contraire, il avait réaffirmé son attachement à la monnaie unique). Bref, avec un peu de lucidité, on savait bien que l'austérité serait au programme.

[Golgoth]

Il faut retenir deux dates : celle du rapport Gallois et celle du 49.3 pour la loi Macron. Le reste est de l'enrobage...