sur la table lundi : le dossier retraite
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Mais est-ce bon avant les élections régionales de sortir un dossier brûlant : la retraite ?
Tous les pays européens sont ou seront confrontés au dossier "retraite".
Mme Parisot en parle aujourd'hui et il ne faut pas oublier qu'elle représente le patronat :
Pour garantir le succès de la réforme, il faut surmonter les clivages", prévient-elle. Sur les retraites, "le problème est bien connu mais n'a jamais été pleinement traité" et à l'occasion de la réforme qui se prépare, "il s'agit de retrouver enfin confiance en l'avenir", souligne Laurence Parisot. Parmi les pistes, elle réaffirme ses faveurs à l'option de "changer l'âge légal de départ à la retraite". "Nous avons été les premiers à le dire et cette idée a irrigué le débat politique", note Laurence Parisot, estimant aussi que ce relèvement "entraînera une hausse du taux d'activité des seniors". Elle répète être pour "le maintien du régime par répartition mais complété par un système de retraite par capitalisation".
Chômeurs en fin de droits : des exonérations spécifiques ? Laurence Parisot se prononce en revanche contre l'idée suggérée par François Fillon de relever les cotisations retraite et, en contrepartie, baisser les cotisations chômage. Augmenter les cotisations retraite "alourdirait à nouveau les charges des entreprises et réduirait le salaire net des salariés", juge-t-elle. Elle rejoint par contre le gouvernement sur la pénibilité, en étant "d'accord pour tenir compte des situations les plus pénibles à condition de les évaluer sur des critères individuels et objectifs". Sur la dépendance, autre sujet que compte proposer Nicolas Sarkozy, la "patronne des patrons" estime qu'il "ne serait pas raisonnable de créer une nouvelle branche qui creuse le déficit de la Sécurité sociale". "La solidarité nationale doit prendre en charge les plus démunis et les plus gravement dépendants" et "au-delà, les pistes de l'assurance privée sont à étudier". Autre sujet qui devrait être abordé lundi, les chômeurs en fin de droits : "nous souhaitons d'abord réfléchir à des formations spécifiques pour préserver leur employabilité à long terme" et "nous demandons que soit simplifiée et étendue l'exonération des charges sociales pour toute embauche d'un chômeur en fin de droits", affirme la patronne du Medef. Laurence Parisot demande également "qu'un espace de négociation large" soit "réservé sans conteste" aux syndicats et au patronat. La présidente de l'organisation patronale attend du sommet "que la liberté des partenaires sociaux soit mieux reconnue", d'autant que selon elle "nous avons une qualité de dialogue social jamais atteinte, en dépit d'une crise inouïe".
Tous les pays européens sont ou seront confrontés au dossier "retraite".
Mme Parisot en parle aujourd'hui et il ne faut pas oublier qu'elle représente le patronat :
Pour garantir le succès de la réforme, il faut surmonter les clivages", prévient-elle. Sur les retraites, "le problème est bien connu mais n'a jamais été pleinement traité" et à l'occasion de la réforme qui se prépare, "il s'agit de retrouver enfin confiance en l'avenir", souligne Laurence Parisot. Parmi les pistes, elle réaffirme ses faveurs à l'option de "changer l'âge légal de départ à la retraite". "Nous avons été les premiers à le dire et cette idée a irrigué le débat politique", note Laurence Parisot, estimant aussi que ce relèvement "entraînera une hausse du taux d'activité des seniors". Elle répète être pour "le maintien du régime par répartition mais complété par un système de retraite par capitalisation".
Chômeurs en fin de droits : des exonérations spécifiques ? Laurence Parisot se prononce en revanche contre l'idée suggérée par François Fillon de relever les cotisations retraite et, en contrepartie, baisser les cotisations chômage. Augmenter les cotisations retraite "alourdirait à nouveau les charges des entreprises et réduirait le salaire net des salariés", juge-t-elle. Elle rejoint par contre le gouvernement sur la pénibilité, en étant "d'accord pour tenir compte des situations les plus pénibles à condition de les évaluer sur des critères individuels et objectifs". Sur la dépendance, autre sujet que compte proposer Nicolas Sarkozy, la "patronne des patrons" estime qu'il "ne serait pas raisonnable de créer une nouvelle branche qui creuse le déficit de la Sécurité sociale". "La solidarité nationale doit prendre en charge les plus démunis et les plus gravement dépendants" et "au-delà, les pistes de l'assurance privée sont à étudier". Autre sujet qui devrait être abordé lundi, les chômeurs en fin de droits : "nous souhaitons d'abord réfléchir à des formations spécifiques pour préserver leur employabilité à long terme" et "nous demandons que soit simplifiée et étendue l'exonération des charges sociales pour toute embauche d'un chômeur en fin de droits", affirme la patronne du Medef. Laurence Parisot demande également "qu'un espace de négociation large" soit "réservé sans conteste" aux syndicats et au patronat. La présidente de l'organisation patronale attend du sommet "que la liberté des partenaires sociaux soit mieux reconnue", d'autant que selon elle "nous avons une qualité de dialogue social jamais atteinte, en dépit d'une crise inouïe".
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- wesker
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La problèmatique des retraites est simple et la gauche le sait bien, au delà de ses agitations et de ses scleroses.
Cela consiste soit à trouver de nouvelles recettes non par la taxation du capital qui ferait perdre aux entreprises de France sa competitivité ou aux travailleurs leur pouvoir d'achat, soit à allonger la durée de cotisation, soit à baisser le niveau des pensions.
Jusqu'à présent, c'est la dernière solution qui fut privilégier.
Je crois qu'à l'heure actuelle, c'est de nouvelles recettes appliquées à nos frontières qui permettrait d'éviter de devoir prendre des décisions qui seront douloureuses.
La vérité est qu'il faudra se resoudre à allonger la durée de cotisation en prenant en compte la pénibilité et des spécificités pour pouvoir financer le montant des pensions futures.
Cela consiste soit à trouver de nouvelles recettes non par la taxation du capital qui ferait perdre aux entreprises de France sa competitivité ou aux travailleurs leur pouvoir d'achat, soit à allonger la durée de cotisation, soit à baisser le niveau des pensions.
Jusqu'à présent, c'est la dernière solution qui fut privilégier.
Je crois qu'à l'heure actuelle, c'est de nouvelles recettes appliquées à nos frontières qui permettrait d'éviter de devoir prendre des décisions qui seront douloureuses.
La vérité est qu'il faudra se resoudre à allonger la durée de cotisation en prenant en compte la pénibilité et des spécificités pour pouvoir financer le montant des pensions futures.
On ne peut pas laisser aux travailleurs le choix entre payer plus sur la même durée de cotisation et payer plus longtemps mais la même somme ? Je n'aime pas l'idée qui tient pour acquis qu'il ne saurait y avoir qu'une seule solution à un tel problème. C'est du bourrage de crâne Quoi qu'il en soit je n'y connais rien au dossier des retraites. Taxer copieusement les revenus du capital - et pas uniquement les stock options - n'est pas pour me déplaire, si ce n'était le chantage à l'emploi que ne manqueront pas d'exercer les entreprises privées sur l'Etat si une telle loi devait voir le jour (on peut rêver !).
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- wesker
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Je crois effectivement que laisser le libre choix au salarié est une piste à explorer. En revanche taxer le capital mérite d'être définie car la valeur ajoutée de nombre de PME ne doit pas être remise en cause au travers d'une taxation qui couterait finalement plus cher que ce qu'elle ne rapporterait dans un pays déjà accablés de taxes et de charges sans que, pour autant cela ne resolve les difficultés budgetaires.
Les PME sont déjà nettement plus taxées que les grandes entreprises. Je suis d'accord pour ne pas les asphyxier à condition qu'elles jouent le jeu de l'emploi lorsque c'est possible.
Une autre piste serait non pas de taxer plus mais de subventionner moins, ou mieux. L'Etat débourse près de 30 milliards d'euros de subventions en tout genre pour les entreprises privées. On pourrait penser sérieusement à "dégraisser le Mammouth" comme disait l'autre
Une autre piste serait non pas de taxer plus mais de subventionner moins, ou mieux. L'Etat débourse près de 30 milliards d'euros de subventions en tout genre pour les entreprises privées. On pourrait penser sérieusement à "dégraisser le Mammouth" comme disait l'autre
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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racaille a écrit :Les PME sont déjà nettement plus taxées que les grandes entreprises. Je suis d'accord pour ne pas les asphyxier à condition qu'elles jouent le jeu de l'emploi lorsque c'est possible.
Une autre piste serait non pas de taxer plus mais de subventionner moins, ou mieux. L'Etat débourse près de 30 milliards d'euros de subventions en tout genre pour les entreprises privées. On pourrait penser sérieusement à "dégraisser le Mammouth" comme disait l'autre
L'Etat est incapable de payer ses charges sociales dont les retraites.
Faudrait ne plus exonérer à tout va les charges sociales, car une fois l'Entreprise remise à flot, elle ira délocaliser.
- wesker
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Si une entreprise est compétitive et si elle n'a plus intérêt financier à délocaliser, elle maintiendra son activité sur le territoire national.
Les 2 critères étant indispensable, c'est autour de ces derniers qu'un plan de relocalisation de l'activité économique et industrielle devrait être mis à l'étude et appliqué par les conseils régionaux.
Les 2 critères étant indispensable, c'est autour de ces derniers qu'un plan de relocalisation de l'activité économique et industrielle devrait être mis à l'étude et appliqué par les conseils régionaux.
- Nombrilist
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7 pays de l'UE n'ont pas de smic.
Les montants sont très variables.
La France a le plus haut taux de smicards.
http://www.journaldunet.com/management/ ... smic.shtml
Les montants sont très variables.
La France a le plus haut taux de smicards.
http://www.journaldunet.com/management/ ... smic.shtml
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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C'est sans doute parce que les possibilités d"évolutions sont moins importantes qu'ailleurs....Pour répondre à la question de la compétitivité...On ne peut concurrence les Chine et c'est pourquoi il faut retablir des droits de douane moderne et modulables et reduire, progressivement les importations en provenance de pays qui pratiquent l'esclavage moderne.
Cela reduira d'autant les coûts de transport et permettra à nos entreprises de se repositionner sur le marché européen quitte à passer des accords commerciaux sur des produits spécifiques pour que les règles du commerce équitable, sur lesquelles, chacun était d'accords soient enfin respectées.
Cela reduira d'autant les coûts de transport et permettra à nos entreprises de se repositionner sur le marché européen quitte à passer des accords commerciaux sur des produits spécifiques pour que les règles du commerce équitable, sur lesquelles, chacun était d'accords soient enfin respectées.
- Norbert
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Comparons les salaires aux prix dans les magasins. S'il est établie un prix minimum applicable pour chaque produit, la concurrence est bel et bien finie. Pour qu'un magasin marche mieux que son voisin, il doit attirer le consommateur et la première des choses est de faire aussi bien pour un coût inférieur.
Le smic permet aux entreprises de toutes pratiquer le même salaire pour un poste équivalent. Ainsi, un cariste de chez Carrefour ne pourra pas trouver mieux que son emploi, même s'il est hyper compétent car toutes les autres enseignes lui proposeront le même salaire.
Le smic permet aux entreprises de toutes pratiquer le même salaire pour un poste équivalent. Ainsi, un cariste de chez Carrefour ne pourra pas trouver mieux que son emploi, même s'il est hyper compétent car toutes les autres enseignes lui proposeront le même salaire.
- Nombrilist
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