Le salon de l'agriculture s'ouvre sur fond de crise
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- artragis
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ho my god... Les producteurs de lait ne peuvent joindre les deux bouts le lait étant vendu à un prix extrèmement bas.Vu le prix des fruits, les producteurs de fruits du midi dont parle Lambertini ne devraient pas avoir à se plaindre non plus. Vu le prix de la viande bovine, du lait
Le système est le même pour les éleveur se destinant à l'abatage, l'entretien des animaux coûte plus cher que ce qui est vendu. Enfin, il ne faut pas tout confondre, agriculteur n'est pas nécessairement éleveur et éleveur n'est pas forcément agriculteur.
Enfin, pour les fruits, en été ceux-ci n'ont pas été rentables puisqu'ils n'étaient pas assez à être produits et à cette époque les couts étaient élevés point de vue énergie (pétrole) et eau (sécheresse dans le midi). L'agriculture est largement à mal. C'est l'industrie agroalimentaire qui se porte bien...
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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C'est évident.Fleur sauvage a écrit :Les caisses étant vides, Sarkosy, à la fermeture du salon, leur fera des promesses qu'il ne pourra pas tenir.
Et l'agriculture connait une crise des prix et subissent les pressions que leurs imposent les centrales d'achat qui se sentent soutenues, à l'heure actuelle, au travers la volonté de créer des zones commerciales gigantesques qui auront des moyens de pressions encore supérieures.
- Norbert
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Que Lambertini ne sache pas lire est un fait mais toi...artragis a écrit :ho my god... Les producteurs de lait ne peuvent joindre les deux bouts le lait étant vendu à un prix extrèmement bas.Vu le prix des fruits, les producteurs de fruits du midi dont parle Lambertini ne devraient pas avoir à se plaindre non plus. Vu le prix de la viande bovine, du lait
Le système est le même pour les éleveur se destinant à l'abatage, l'entretien des animaux coûte plus cher que ce qui est vendu. Enfin, il ne faut pas tout confondre, agriculteur n'est pas nécessairement éleveur et éleveur n'est pas forcément agriculteur.
Enfin, pour les fruits, en été ceux-ci n'ont pas été rentables puisqu'ils n'étaient pas assez à être produits et à cette époque les couts étaient élevés point de vue énergie (pétrole) et eau (sécheresse dans le midi). L'agriculture est largement à mal. C'est l'industrie agroalimentaire qui se porte bien...
Sachez également que si vous vouliez que les agriculteurs vivent encore mieux sans les aides de l'État, nous, consommateurs, serions dans l'incapacité totale d'acheter leurs produits.
Vous ne voyez des paysans que ce qu'on veut bien vous montrer, moi, j'ai vécu en milieu rural et je peux vous assurer que la vérité est toute autre. Un WE, prenez votre voiture, faites quelques km et allez à la rencontre des paysans, voyez comme ils vivent et écoutez comme ils se plaignent.
C'est très dépendant des régions. J'habite en milieu rural, en bretagne, et la situation des paysans n'a rien de comparable avec les grandes fermes de beauce, de l'orléanais ou de la bourgogne.
C'est vrai qu'autour de chez moi, j'ai un exemple de signes extérieurs révélant un train de vie sans doute correct, mais d'autres exemples beaucoup moins flatteurs.
C'est de toute façon difficile de savoir, puis j'avoue que je ne suis pas un spécialiste, cependant, au boulot je suis confronté, ce qui est nouveau à de nombreux dossiers de salariés licenciés pour cause de résultats calamiteux de l'exploitation.
En ce qui concerne le fait que nous serions incapables de nous offrir les produits si ils étaient vendus au cout réel (sans la pac), la encore c'est pas évident du tout.
Autour de chez moi, compte tenu de la très petite taille des exploitations, beaucoup se reconvertissent et font du bio, ou du "raisonnable" et vendent leurs productions directement (via des sites internets, ou des groupements ) à des prix à peine supérieurs aux commerces traditionnels, livraison incluse. La maitrise du débouché commercial est une alternative sérieuse aux coopératives et autres centrales d'achat, souvent liées à l'agro alimentaire et qui tirent les prix vers le bas en mettant les producteurs en concurrence avec l'europe entière, voire le monde entier.
C'est vrai qu'autour de chez moi, j'ai un exemple de signes extérieurs révélant un train de vie sans doute correct, mais d'autres exemples beaucoup moins flatteurs.
C'est de toute façon difficile de savoir, puis j'avoue que je ne suis pas un spécialiste, cependant, au boulot je suis confronté, ce qui est nouveau à de nombreux dossiers de salariés licenciés pour cause de résultats calamiteux de l'exploitation.
En ce qui concerne le fait que nous serions incapables de nous offrir les produits si ils étaient vendus au cout réel (sans la pac), la encore c'est pas évident du tout.
Autour de chez moi, compte tenu de la très petite taille des exploitations, beaucoup se reconvertissent et font du bio, ou du "raisonnable" et vendent leurs productions directement (via des sites internets, ou des groupements ) à des prix à peine supérieurs aux commerces traditionnels, livraison incluse. La maitrise du débouché commercial est une alternative sérieuse aux coopératives et autres centrales d'achat, souvent liées à l'agro alimentaire et qui tirent les prix vers le bas en mettant les producteurs en concurrence avec l'europe entière, voire le monde entier.
- Norbert
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Ils vendent leurs produits en direct à des prix supérieurs à ceux des commerces traditionnels, ce qui signifie que si tu les laisse faire, ils vendront ces produits à ce prix là aux commerces traditionnels, combien eux les vendront-ils?lancelot a écrit :En ce qui concerne le fait que nous serions incapables de nous offrir les produits si ils étaient vendus au cout réel (sans la pac), la encore c'est pas évident du tout.
Autour de chez moi, compte tenu de la très petite taille des exploitations, beaucoup se reconvertissent et font du bio, ou du "raisonnable" et vendent leurs productions directement (via des sites internets, ou des groupements ) à des prix à peine supérieurs aux commerces traditionnels, livraison incluse. La maitrise du débouché commercial est une alternative sérieuse aux coopératives et autres centrales d'achat, souvent liées à l'agro alimentaire et qui tirent les prix vers le bas en mettant les producteurs en concurrence avec l'europe entière, voire le monde entier.
Combien les vendront les super et hyper?
Les agriculteurs sont à l'évidence bien trop gourmands et adorent se plaindre, malheureusement.
Effectivement, les super et hyper sont absolument pas compétitifs en bio et autre produits de qualité. Est ce la faute des producteurs, ou est ce un choix des hyper qui face à une demande forte en profitent allégrement ?
personellemment, je ne vois pas pourquoi la bouffe devrait être centralisée dans ces hyper, le commerce de proximité est bien plus sain. moins de transport, moins d'emballage, moins de pollution. Si le prix peut être quasi identique, je ne vois pas le pb pour les consommateurs.
ha évidemment, avec ce type de commerce (plutot saisonnier), pas possible d'avoir des fraises en plein mois de janvier, ni des tomates (autres qu'hydroponiques) en décembre ....
personellemment, je ne vois pas pourquoi la bouffe devrait être centralisée dans ces hyper, le commerce de proximité est bien plus sain. moins de transport, moins d'emballage, moins de pollution. Si le prix peut être quasi identique, je ne vois pas le pb pour les consommateurs.
ha évidemment, avec ce type de commerce (plutot saisonnier), pas possible d'avoir des fraises en plein mois de janvier, ni des tomates (autres qu'hydroponiques) en décembre ....
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J'achéte réguliérement mes légumes chez un agriculteur prêt de chez moi; et effectivement ces produits sont vendus à prix égal, voir plus cher que dans les grandes surfaces. Je trouve que les agriculteurs qui vendent en direct devraient être plus raisonnable sur les prix; ils critiques les prix des grandes surfaces, mais eux ne se privent pas non plus. Un exemple : les producteurs de salades vendent leurs scaroles entre 40 centimes et 60 centimes et les agriculteur qui vendent en direct les vendent entre 2 euros et 2,5 euros.
- Norbert
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Vu comme ça c'est une évidence mais les commerces de proximité sont bien trop souvent des commerces de luxe.lancelot a écrit :personellemment, je ne vois pas pourquoi la bouffe devrait être centralisée dans ces hyper, le commerce de proximité est bien plus sain. moins de transport, moins d'emballage, moins de pollution. Si le prix peut être quasi identique, je ne vois pas le pb pour les consommateurs.
C'est vrai aussi!Georges a écrit :J'achéte réguliérement mes légumes chez un agriculteur prêt de chez moi; et effectivement ces produits sont vendus à prix égal, voir plus cher que dans les grandes surfaces. Je trouve que les agriculteurs qui vendent en direct devraient être plus raisonnable sur les prix; ils critiques les prix des grandes surfaces, mais eux ne se privent pas non plus. Un exemple : les producteurs de salades vendent leurs scaroles entre 40 centimes et 60 centimes et les agriculteur qui vendent en direct les vendent entre 2 euros et 2,5 euros.
Dans les grandes villes, certainement ..., mais pas dans les campagnes Ici un fonds de commerce ne vaut pas plus qu'un sac de 50 kilos de patates, à Rennes plein centre, c'est le prix d'une remorque de truffes.Vu comme ça c'est une évidence mais les commerces de proximité sont bien trop souvent des commerces de luxe.
Les produits eux, sont les mêmes, a peu de chose près. Cependant, je persiste à croire que la chaine centrale achats - tranformeurs - grandes surfaces, écrase le producteur en réduisant sa marge, à leur profit, bien sur.
Moi aussi, dans la mesure du possible (car je crois qu'on ne peut pas cultiver du riz dans le nord de la France par exemple). Cela permet au producteur d'assurer lui-même sa distribution s'il en a le désir, et de lier des affinités avec sa clientèle sans passer par les voyous de la grande distribution. Les hypers sont un mal très français, nous sommes le pays au monde qui possède le plus d'enseignes au Km².El Fredo a écrit :Je pense en tout cas que l'avenir est dans la relocalisation des échanges.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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