Le salon de l'agriculture s'ouvre sur fond de crise
Lancelot, je pense que ce genre de salons est une vitrine.. et une occasion de faire un zoom sur un monde pas forcément connu par tous ? Ce serait pas les médias ou/et les politiques qui l'utilisent pour leurs propres but ?
Concernant le salon de l'agriculutre, le Président a juste changer une habitude, à la limite quelle importance ? Comme le dit Audrey, quoiqu'il fasse il sera critiqué.. donc l'essentiel reste à mon avis ce que j'ai dit plus haut des difficultés rencontrées par les agriculteurs, de leur baisse de revenus, des recherches, de ce qui est décidé pour eux dans le cadre de la PAC.. les nouvelles mesures pour 2010 : les aides.. voyez un des nombreux articles <ici>.
Concernant le salon de l'agriculutre, le Président a juste changer une habitude, à la limite quelle importance ? Comme le dit Audrey, quoiqu'il fasse il sera critiqué.. donc l'essentiel reste à mon avis ce que j'ai dit plus haut des difficultés rencontrées par les agriculteurs, de leur baisse de revenus, des recherches, de ce qui est décidé pour eux dans le cadre de la PAC.. les nouvelles mesures pour 2010 : les aides.. voyez un des nombreux articles <ici>.
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Bonjour,
C'était un rendez-vous à haut risque. A la peine dans les sondages avec notamment une cote de confiance au plus bas (elle est en baisse de 4 points depuis le mois dernier), Nicolas Sarkozy a effectué une visite très attendue ce samedi au Salon de l'agriculture.
Au lendemain de la tournée triomphale de Jacques Chirac dans les allées du Salon, le Chef de l'Etat risquait un accueil plutôt frisquet. «Ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va régler le problème des agriculteurs», a-t-il lancé d'emblée, balayant d'entrée les reproches quant à sa visite en clôture du salon (et non au premier jour de la manifestation, comme plusieurs de ses prédécesseurs). Et de critiquer ceux qui vont «serrer les mains... embrasser un petite fille... goûter une pomme».
De nombreuses précautions avaient été prises pour assurer le bon déroulement de la visite présidentielle. Nicolas Sarkozy est ainsi arrivé une demi-heure avant l'ouverture du Salon au public. Accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Michel Mercier (Espace rural et aménagement du territoire) il n'a pas dérogé à l'habituelle visite dans les allées. Une visite presque sans accroc. Seule une dizaine de manifestants «anti-Sarkozy» (qui ne sont pas des agriculteurs) ont donné de la voix avant d'être facilement contenus par le service de sécurité.
«L'agriculture reste un secteur stratégique de l'économie française», a ensuite expliqué Nicolas Sarkozy, fustigeant au passage les politiques de ses prédécesseurs qui ont favorisé les subventions au détriment des prix de la production agricole. «Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions.»
Le président a ensuite annoncé de nouvelles aides financières notamment une rallonge de 50 millions d'euros pour les agriculteurs très endettés qui s'ajoute aux 100 millions d'euros déjà accordés dans le cadre du Fonds d'aide d'allègement des charges.
Le président a également indiqué qu'il donnait son accord pour une augmentation de 800 millions d'euros des prêts bonifiés des banques en faveur des agriculteurs en difficulté. «J'avais annoncé il y a quatre mois, 1 milliard d'euros de prêts de trésorerie pour l'agriculture et nous en sommes aujourd'hui à 1,8 milliards. Et nous financerons l'intégralité des prêts demandés dans les délais impartis.»
Il est également revenu sur l'aide d'urgence de 5 millions d'euros, débloquée en faveur des agriculteurs sinistrés par la tempête. «C'est une première aide d'urgence, mais on mettra ce qu'il faut pour venir en aide aux agriculteurs et aussi aux ostréiculteurs.»
Il a aussi annoncé un allègement des charges patronales et la suppression totale des charges sociales sur les saisonniers : «vous attendiez cette mesure depuis longtemps. Le décret est prêt. Il va sortir avant la fin du mois.»
En ce qui concerne l'organisation économique de l'agriculture, il a demandé aux agriculteurs de s'organiser en regroupement de producteurs pour pouvoir peser sur la distribution. La division des producteurs ne rend pas possible la maîtrise de la la distribution a-t-il martelé.
Enfin, le président a rappelé qu'il croyait à une agriculture durable. «Il faut que nous changions les méthodes de mise en oeuvre des mesures environnementales dans l'agriculture», a-t-il précisé, ajoutant qu'il voulait que la France soit «au premier plan des pays, en matière d'économie durable et d'agriculture durable».
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
C'était un rendez-vous à haut risque. A la peine dans les sondages avec notamment une cote de confiance au plus bas (elle est en baisse de 4 points depuis le mois dernier), Nicolas Sarkozy a effectué une visite très attendue ce samedi au Salon de l'agriculture.
Au lendemain de la tournée triomphale de Jacques Chirac dans les allées du Salon, le Chef de l'Etat risquait un accueil plutôt frisquet. «Ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va régler le problème des agriculteurs», a-t-il lancé d'emblée, balayant d'entrée les reproches quant à sa visite en clôture du salon (et non au premier jour de la manifestation, comme plusieurs de ses prédécesseurs). Et de critiquer ceux qui vont «serrer les mains... embrasser un petite fille... goûter une pomme».
De nombreuses précautions avaient été prises pour assurer le bon déroulement de la visite présidentielle. Nicolas Sarkozy est ainsi arrivé une demi-heure avant l'ouverture du Salon au public. Accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Michel Mercier (Espace rural et aménagement du territoire) il n'a pas dérogé à l'habituelle visite dans les allées. Une visite presque sans accroc. Seule une dizaine de manifestants «anti-Sarkozy» (qui ne sont pas des agriculteurs) ont donné de la voix avant d'être facilement contenus par le service de sécurité.
«L'agriculture reste un secteur stratégique de l'économie française», a ensuite expliqué Nicolas Sarkozy, fustigeant au passage les politiques de ses prédécesseurs qui ont favorisé les subventions au détriment des prix de la production agricole. «Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions.»
Le président a ensuite annoncé de nouvelles aides financières notamment une rallonge de 50 millions d'euros pour les agriculteurs très endettés qui s'ajoute aux 100 millions d'euros déjà accordés dans le cadre du Fonds d'aide d'allègement des charges.
Le président a également indiqué qu'il donnait son accord pour une augmentation de 800 millions d'euros des prêts bonifiés des banques en faveur des agriculteurs en difficulté. «J'avais annoncé il y a quatre mois, 1 milliard d'euros de prêts de trésorerie pour l'agriculture et nous en sommes aujourd'hui à 1,8 milliards. Et nous financerons l'intégralité des prêts demandés dans les délais impartis.»
Il est également revenu sur l'aide d'urgence de 5 millions d'euros, débloquée en faveur des agriculteurs sinistrés par la tempête. «C'est une première aide d'urgence, mais on mettra ce qu'il faut pour venir en aide aux agriculteurs et aussi aux ostréiculteurs.»
Il a aussi annoncé un allègement des charges patronales et la suppression totale des charges sociales sur les saisonniers : «vous attendiez cette mesure depuis longtemps. Le décret est prêt. Il va sortir avant la fin du mois.»
En ce qui concerne l'organisation économique de l'agriculture, il a demandé aux agriculteurs de s'organiser en regroupement de producteurs pour pouvoir peser sur la distribution. La division des producteurs ne rend pas possible la maîtrise de la la distribution a-t-il martelé.
Enfin, le président a rappelé qu'il croyait à une agriculture durable. «Il faut que nous changions les méthodes de mise en oeuvre des mesures environnementales dans l'agriculture», a-t-il précisé, ajoutant qu'il voulait que la France soit «au premier plan des pays, en matière d'économie durable et d'agriculture durable».
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
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«Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions.»
Puis: "Le président a ensuite annoncé de nouvelles aides financières"
Amusant.
la suppression totale des charges sociales sur les saisonniers : «vous attendiez cette mesure depuis longtemps. Le décret est prêt. Il va sortir avant la fin du mois.»
ça, c'est très bien. Mais bon, ça fait un peu subvention déguisée, quand même... Au prochain coup, il annonce la priorité à l'emploi de stagiaires ?
Note: Ah Norbert Norbert. Quel troll tu fais.
Puis: "Le président a ensuite annoncé de nouvelles aides financières"
Amusant.
la suppression totale des charges sociales sur les saisonniers : «vous attendiez cette mesure depuis longtemps. Le décret est prêt. Il va sortir avant la fin du mois.»
ça, c'est très bien. Mais bon, ça fait un peu subvention déguisée, quand même... Au prochain coup, il annonce la priorité à l'emploi de stagiaires ?
Note: Ah Norbert Norbert. Quel troll tu fais.
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Bonjour,
Dites on va arrêter dans les petites phrases qui ne font pas avancer le débat. C'est bien la peine qu'on actualise les sujets si c'est pour pas y répondre.
A bon entendeur
Dites on va arrêter dans les petites phrases qui ne font pas avancer le débat. C'est bien la peine qu'on actualise les sujets si c'est pour pas y répondre.
A bon entendeur
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Il aurait simplement pu s'abstenir de sortir cette sornette: «Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions.»
De deux choses l'une: soit on accepte la mondialisation, et on n'a pas le choix, l'agriculture européenne ne peut que rester sous perfusion pour maintenir les prix ; soit on ferme les frontières européennes à toutes importations agricoles concurrentes, et là, on n'aura plus besoin de subventionner. La seconde solution est évidemment inenvisageable à l'heure actuelle.
Entendons-nous bien. A titre personnel, j'approuve l'ensemble des aides données au agriculteurs. La France a besoin d'une agriculture forte pour rester indépendante.
De deux choses l'une: soit on accepte la mondialisation, et on n'a pas le choix, l'agriculture européenne ne peut que rester sous perfusion pour maintenir les prix ; soit on ferme les frontières européennes à toutes importations agricoles concurrentes, et là, on n'aura plus besoin de subventionner. La seconde solution est évidemment inenvisageable à l'heure actuelle.
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Je ne comprends pas les aides, à la limite à l'exportation, ayant dans tous les secteurs un cout de production plus cher que les autres Pays de l'U.E.,Nombrilist a écrit :Il aurait simplement pu s'abstenir de sortir cette sornette: «Un agriculteur est un entrepreneur qui doit vivre des prix de sa production et non de subventions.»
De deux choses l'une: soit on accepte la mondialisation, et on n'a pas le choix, l'agriculture européenne ne peut que rester sous perfusion pour maintenir les prix ; soit on ferme les frontières européennes à toutes importations agricoles concurrentes, et là, on n'aura plus besoin de subventionner. La seconde solution est évidemment inenvisageable à l'heure actuelle.
Entendons-nous bien. A titre personnel, j'approuve l'ensemble des aides données au agriculteurs. La France a besoin d'une agriculture forte pour rester indépendante.
mais toutes les entreprises essaient de s'en sortir sans aide, en changeant l'organisation, en investissant autrement, en cherchant des marchés, alors que les agriculteurs (dont je suis issu) pourraient créer des coopératives de ventes directes aux particuliers, ce qu'ils ne font que rarement, ou aussi cher, sinon plus cher, que les grandes surfaces.
Il faut également qu'ils travaillent sur les qualités et non quantités, lorsque vous n'arrivez plus à manger, de bonnes tomates, entre autres, de bons fruits, est-ce normal? ils ramassent complétement vert!
- Nombrilist
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Mareaction, où sont concentrés les consommateurs ? Dans les grands pôles urbains, ou dans les campagnes ? Je réponds tout de suite: tu as 45 millions de gens qui vivent en ville. Tu ne vas pas me dire que tu vas faire de la vente locale à Paris ? Tu ne vas pas me dire que tu vas vendre du blé, du maïs ou du colza brut (c'est là que vont majoritairement les subventions) à manger aux gens ? Les ventes en local, c'est marginal et les agriculteurs ne peuvent pas en vivre (sauf les maraîchers, peut-être, et d'autres, mais ce n'est pas la majorité, loin s'en faut).
Si ils vendent aussi cher que dans les grandes surfaces, c'est parce qu'ils ne peuvent pas faire d'économie d'échelle, et qu'il faut bien rémunérer les vendeurs (ça coûte cher).
Tu dis que tu as travaillé dans l'agriculture, et tu dis que tu ne comprends pas à quoi servent les aides ? Tu n'as pas été exploitante alors ?
Enfin, je ne connais pas le niveau de subvention des fruitiers et maraîchers. Si quelqu'un a un chiffre à donner (en terme de prime / ha ou autres aides).
Note: si les agriculteurs cueillent vert, c'est que ce sont les GMS qui le leur ont demandé.
Si ils vendent aussi cher que dans les grandes surfaces, c'est parce qu'ils ne peuvent pas faire d'économie d'échelle, et qu'il faut bien rémunérer les vendeurs (ça coûte cher).
Tu dis que tu as travaillé dans l'agriculture, et tu dis que tu ne comprends pas à quoi servent les aides ? Tu n'as pas été exploitante alors ?
Enfin, je ne connais pas le niveau de subvention des fruitiers et maraîchers. Si quelqu'un a un chiffre à donner (en terme de prime / ha ou autres aides).
Note: si les agriculteurs cueillent vert, c'est que ce sont les GMS qui le leur ont demandé.
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