Quelles sont les propositions des responsables politiques au lendemain des régionales ? Les discours restent incantatoires et centrés sur le positionnement politique.
Tous les grands leaders politiques ont réagi aux résultats des élections régionales, très polarisés autour du Front national.
À gauche, il y a d’abord ceux qui voudraient viser plus à gauche.
« On a des valeurs de gauche qu'il faut qu'on garde. Il faut qu'on parle solidarité. Le social n'est pas une question taboue », a déclaré Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, en réponse à Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, qui appelait à « faire barrage aux inégalités » et au « précariat ».
« Il y a un moment où il faut dire aussi là où on n'ira pas, là où on dira stop, là où on dira non » a conclu Stéphane Le Foll. Plus à gauche oui, mais pas trop.
Ce qui veut dire quoi, concrètement ? « Le gouvernement travaille sur un ensemble de mesures nouvelles pour l'emploi, pour mise en œuvre rapidement », a indiqué une source haut placée à l'AFP.
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Quelle ligne politique à droite ? On ne sait pas non plus
A droite, les opposants à « l’école Buissonnière » (du nom de Patrick Buisson, partisan de la « droite dure ») se sont montrés les plus remontés. « Nous devons travailler avec le gouvernement car le Front national est un adversaire commun et que nous l'avons battu ensemble », a déclaré Jean-Pierre Raffarin.
L'ancien Premier ministre s'est dit « prêt à voter un certain nombre de propositions que M. Macron a dans ses cartons ». Il a appelé à « une clarification » de la géographie politique. « Ça veut dire qu'aujourd'hui il y a des gens avec qui à droite je suis dans le même parti, mais qui sont de mon point de vue des patriotes de fermeture, et qu'il y a des gens qui sont des patriotes d'ouverture et qui sont aujourd'hui au parti socialiste ».
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http://www.ouest-france.fr/elections/re ... es-3917660
Qu'en pensez vous ?La région d’abord. A peine élu au second tour des élections régionales dans la région Nord-Pas de Calais-Picardie, Xavier Bertrand a annoncé lundi qu’il allait quitter ses mandats de maire et de député de Saint-Quentin et qu’il ne sera pas candidat à la primaire de la droite et du centre, qui aura lieu en 2016 en vue de la présidentielle de 2017.
A 50 ans, l’ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy, qui va emménager à Lille, où se trouve le siège de la nouvelle région d'environ 6 millions d’habitants, dit vouloir privilégier le terrain régional, sans exclure de concourir plus tard à un mandat national.
"Si rien ne change, ma famille politique pourra assister à un duel PS/FN aux présidentielles.", a-t-il estimé pour motiver sa décision de ne pas se présenter à la primaire de son camp. Il avait pourtant été le premier à s'y porter candidat en 2012.
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