Villepin se lance dans la bataille
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Bonjour,
Un lancement... planétaire ! Hier matin, la conférence de presse de Dominique de Villepin annonçant la création de son parti a pris des allures d’événement international. Quelque 200 journalistes du monde entier se pressent dans un grand hôtel parisien pour écouter l’homme qui a dit non à la guerre en Irak en 2003, et qui est devenu l’adversaire acharné de Nicolas Sarkozy depuis l’affaire Clearstream. Les chaînes américaines, japonaises, espagnoles, portugaises ou la télé du monde arabe Al-Jazira retransmettent en direct la conférence. S’exprimant debout, seul à la tribune du Press Club, l’ancien Premier ministre, théâtral, entame son discours par une phrase volontairement solennelle : « J’ai entendu le message des Français », attaque-t-il, quatre jours après le revers cinglant de la majorité aux élections régionales, comme s’il était en charge de la politique de la nation. Le procureur Villepin dresse un réquisitoire implacable de la politique de Sarkozy, « une politique de dispersion, de réformes tous azimuts, incapable de choisir ses cibles ». Le résultat du 21 mars signe « l’échec d’une stratégie et l’échec d’une politique », assène-t-il. « Les Français souffrent, observe-t-il. On ne peut pas accepter de vivre dans un pays où des situations d’inégalité et d’injustice atteignent un tel niveau, et c’est pour cela que je suis mal à l’aise dans la politique qui est menée par la majorité. » « Ce ne sont pas des conciliabules dans les palais nationaux, des aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus », cingle-t-il. Un « changement de politique » est à ses yeux désormais indispensable. Il parle de « République solidaire », de justice sociale, préconise la suspension du bouclier fiscal, propose une « charte des salaires » pour réduire l’écart entre les revenus. Il ironise sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux « en politique, il faut être capable de faire des analyses nuancées » , vitupère le travail le dimanche. « Je souffre beaucoup, dit-il, de voir à quel point tout devient division, polémique, clivage : on appuie sur burqa ou sécurité, et hop ! on voit les sondages monter ! Mais aucun parti politique ne peut gagner si la France perd. » L’ancien ministre de Jacques Chirac a donc décidé « de créer un mouvement politique, un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés ». « Nous le porterons sur les fonts baptismaux le 19 juin », annonce-t-il. Privé par Sarkozy du député Georges Tron, nommé lundi secrétaire d’Etat, Villepin tente de maîtriser son agacement. « Georges Tron a fait un choix personnel, commente-t-il sèchement. Ce choix personnel n’est pas le mien. » L’opération a suscité des réactions contrastées dans la classe politique. « Du rien dans un bas de soie », juge Marine Le Pen, paraphrasant Napoléon I e r à propos de Talleyrand (« De la me... dans un bas de soie »). Tandis que Laurent Fabius, se voulant fair-play, souhaite « bonne chance » à son ex-homologue de droite. Pour Ségolène Royal, Villepin représente une droite « républicaine » qui « ne se reconnaît pas dans le sarkozysme ». « C’est bien que cette droite s’exprime », estime-t-elle.
Un lancement... planétaire ! Hier matin, la conférence de presse de Dominique de Villepin annonçant la création de son parti a pris des allures d’événement international. Quelque 200 journalistes du monde entier se pressent dans un grand hôtel parisien pour écouter l’homme qui a dit non à la guerre en Irak en 2003, et qui est devenu l’adversaire acharné de Nicolas Sarkozy depuis l’affaire Clearstream. Les chaînes américaines, japonaises, espagnoles, portugaises ou la télé du monde arabe Al-Jazira retransmettent en direct la conférence. S’exprimant debout, seul à la tribune du Press Club, l’ancien Premier ministre, théâtral, entame son discours par une phrase volontairement solennelle : « J’ai entendu le message des Français », attaque-t-il, quatre jours après le revers cinglant de la majorité aux élections régionales, comme s’il était en charge de la politique de la nation. Le procureur Villepin dresse un réquisitoire implacable de la politique de Sarkozy, « une politique de dispersion, de réformes tous azimuts, incapable de choisir ses cibles ». Le résultat du 21 mars signe « l’échec d’une stratégie et l’échec d’une politique », assène-t-il. « Les Français souffrent, observe-t-il. On ne peut pas accepter de vivre dans un pays où des situations d’inégalité et d’injustice atteignent un tel niveau, et c’est pour cela que je suis mal à l’aise dans la politique qui est menée par la majorité. » « Ce ne sont pas des conciliabules dans les palais nationaux, des aménagements techniques, des changements de personnes qui sont attendus », cingle-t-il. Un « changement de politique » est à ses yeux désormais indispensable. Il parle de « République solidaire », de justice sociale, préconise la suspension du bouclier fiscal, propose une « charte des salaires » pour réduire l’écart entre les revenus. Il ironise sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux « en politique, il faut être capable de faire des analyses nuancées » , vitupère le travail le dimanche. « Je souffre beaucoup, dit-il, de voir à quel point tout devient division, polémique, clivage : on appuie sur burqa ou sécurité, et hop ! on voit les sondages monter ! Mais aucun parti politique ne peut gagner si la France perd. » L’ancien ministre de Jacques Chirac a donc décidé « de créer un mouvement politique, un mouvement libre et indépendant, ouvert à tous, au-dessus des clivages partisans, qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés ». « Nous le porterons sur les fonts baptismaux le 19 juin », annonce-t-il. Privé par Sarkozy du député Georges Tron, nommé lundi secrétaire d’Etat, Villepin tente de maîtriser son agacement. « Georges Tron a fait un choix personnel, commente-t-il sèchement. Ce choix personnel n’est pas le mien. » L’opération a suscité des réactions contrastées dans la classe politique. « Du rien dans un bas de soie », juge Marine Le Pen, paraphrasant Napoléon I e r à propos de Talleyrand (« De la me... dans un bas de soie »). Tandis que Laurent Fabius, se voulant fair-play, souhaite « bonne chance » à son ex-homologue de droite. Pour Ségolène Royal, Villepin représente une droite « républicaine » qui « ne se reconnaît pas dans le sarkozysme ». « C’est bien que cette droite s’exprime », estime-t-elle.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Je n'aime Vil coyote! Même s'il assène des vérités à propos de la politique et du comportement de Sarkozy, c'est un chafouin et un sycophante. Il se positionne sur la ligne Pas de Pau pour essayer de rassembler large. On a vu que ça n'a pas marché et aujourd'hui l'âne de Béarn est au fond du trou. Le seul résultat qu'il peut escompter, c'est de faire perdre la droite. Et c'est peut être son but; n'est-ce pas celui qui a conseillé la dissolution à Chichi alors qu'il avait la majorité absolue à l'assemblée.
Vil coyote est l'archétype de l'énarque, démoulé parfait de la fabrique de fonctionnaires, il ne s'est jamais présenté devant des électeurs., le seul fait d'arme qu'on lui attribue et qui fait sa gloire c'est son fameux discours à l'ONU, mais encore l'a t'il fait sous la houlette de son maître à penser Chirac. De plus je suis convaincu, qu'il s'est servi du listing Clearstream sinon de l'avoir initié.
Comme la dinde du Poitou (encore une moulure énarquiste), ils jouent tout deux pour assouvir leur ambition et leur égo démesuré au détriment de leur camps.
Vil coyote est l'archétype de l'énarque, démoulé parfait de la fabrique de fonctionnaires, il ne s'est jamais présenté devant des électeurs., le seul fait d'arme qu'on lui attribue et qui fait sa gloire c'est son fameux discours à l'ONU, mais encore l'a t'il fait sous la houlette de son maître à penser Chirac. De plus je suis convaincu, qu'il s'est servi du listing Clearstream sinon de l'avoir initié.
Comme la dinde du Poitou (encore une moulure énarquiste), ils jouent tout deux pour assouvir leur ambition et leur égo démesuré au détriment de leur camps.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Ouais, vraiment pas.
Dans ton propre pays:
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... in-il-faut…
En Allemagne:
http://www.welt.de/die-welt/politik/art ... e-kehrt-zu…
En Espagne:
http://www.elpais.com/articulo/internac ... kozy/nuevo…
Dans ton propre pays:
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... in-il-faut…
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- wesker
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mps, tu refuses d'admettre la vérité, même lorsque des preuves te sont apportées.
Le lancement de ce nouveau parti n'est, pour moi, pas un évènement spectaculaire puisqu'il repose sur les mêmes idées fondatrices et constitutives de la politique actuelle.
Evidemment, les français ne doivent pas suivre ces adeptes du néant mais je me réjouis de ces divisions qui provoqueront, n'en doutons pas, les erreurs de ceux qui, à droite ne tolèrent pas la critique.
Le lancement de ce nouveau parti n'est, pour moi, pas un évènement spectaculaire puisqu'il repose sur les mêmes idées fondatrices et constitutives de la politique actuelle.
Evidemment, les français ne doivent pas suivre ces adeptes du néant mais je me réjouis de ces divisions qui provoqueront, n'en doutons pas, les erreurs de ceux qui, à droite ne tolèrent pas la critique.
Ben moi ce que je retiens de ton texte politicien, c'est cette phrase de De Villepin "Je souffre beaucoup, dit-il, de voir à quel point tout devient division polémique..," il ne s'en aperçoit que maintenant ? tout est fait pour la carrière et l'accession au pouvoir.. le reste étant secondaire. Alors, maintenant il se positionne juste en quelqu'un qui a trouvé - qui sait - la bonne formule pour pouvoir gérer demain et éviter que "les Français souffrent".
Dire que l'on croit au Père Noël et y croire vraiment, c'est différent non ? Enfin là, j'attends de voir..
Pour la polémique c'est le champion du monde, sûr qu'il a trouvé la bonne formule pour faire perdre son camp icon_exclaimGis a écrit :
Ben moi ce que je retiens de ton texte politicien, c'est cette phrase de De Villepin "Je souffre beaucoup, dit-il, de voir à quel point tout devient division polémique..," il ne s'en aperçoit que maintenant ? tout est fait pour la carrière et l'accession au pouvoir.. le reste étant secondaire. Alors, maintenant il se positionne juste en quelqu'un qui a trouvé - qui sait - la bonne formule pour pouvoir gérer demain et éviter que "les Français souffrent".
Dire que l'on croit au Père Noël et y croire vraiment, c'est différent non ? Enfin là, j'attends de voir..
J'ai noté que Juppé a dit que si Ti nicolas ne se représenterait pas, il faudra faire des primaires à droite et dans se cas il se présenterait. Pourvu que Ti nicolas ne se présente pas!
JC
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