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par politicien » 14 avr. 2016, 22:51:56
François Hollande a fait face à quatre Français pendant 1h45 sur France 2, dans le cadre de l'émission Dialogues citoyens. Aucune annonce, beaucoup de pédagogie et quelques mises au point ont ponctué cette succession d'interviews. En voici l'essentiel des déclarations.
"Je réformerai jusqu'au dernier jour de mon mandat"
Dès le début de l'émission Dialogues citoyens, François Hollande a fait part de son optimisme. "Oui, ça va mieux, il y a plus de croissance, il y a moins de déficits, il y a moins d'impôts", a-t-il assuré avant de souligner que son cap durant les quatre années écoulées de son quinquennat avait été "de moderniser le pays tout en protégeant son modèle social". Et d'assurer : "Je poursuivrai jusqu'au bout […] Je réformerai tous les jours de mon mandat, je l'ai fait dès le premier, je le ferai jusqu'au dernier jour de mon mandat."
La grogne de la rue? "Je trouve légitime que la jeunesse, aujourd'hui par rapport au monde tel qu'il est, même par rapport à la politique telle qu'elle est, veuille s'exprimer, veuille dire son mot."
"La loi Travail ne sera pas retirée"
Évoquant le mouvement Nuit debout, François Hollande a déclaré que la loi Travail "ne sera pas retirée", mais il peut y avoir des "corrections", a-t-il ajouté. "Ce que je veux, c'est qu'on puisse embaucher en CDI", a-t-il annoncé comme objectif. Le chef de l'Etat a également défendu le pacte de responsabilité, qui a selon lui "mieux rémunéré les salariés" et a permis d'embaucher. "En 2017, il va augmenter de 40 milliards d'euros", a-t-il précisé avant d'évoquer la création de 150.000 emplois dès cette année, après 100.000 en 2015. "Pour ces deux derniers mois, le dispositif 'Embauche PME' représente 200.000 embauches", a-t-il également ajouté.
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L'avenir? A moins d'un an de l'élection présidentielle, il a répété qu'il ne sortirait pas du silence avant "la fin de l'année". Et de marteler le même message que depuis quatre ans : "Je demanderai à être jugé sur la question du chômage." Alors qu'il était face à un sympathisant FN, il a conseillé à son interlocuteur de "faire attention à ne pas prendre un médecin qui peut tuer le malade". "Il ne faut pas aller vers le remède qui est pire que le mal", a-t-il dit, tout en affirmant "comprendre la colère".
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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