Chevènement est l’un des fondateurs du PS, avec Mitterrand, lors du congrès d’Epinay en 1971. Il a certes quitté le PS pour créer son propre mouvement, mais seulement au début des années 90. En 1983, il animait le CERES qui était un courant du PS.Jean » Mar 12 Avr 2016, 17:52:22 a écrit : Je parlais au sein du PS.
Chevènement a toujours été un peu à part et a d'ailleurs créer son propre mouvement.
Les communistes ont critiqué dès 1983 le tournant de la rigueur, et s’ils n’ont pas voulu faire partie du gouvernement Fabius, c’est à cause de ce changement de politique.Jean » Mar 12 Avr 2016, 17:52:22 a écrit : Les communistes de leur côte n'ont pas quitté le gouvernement ils ont simplement décidé de ne pas participer au gouvernement Fabius qui a suivi le gouvernement Mauroy plusieurs mois après le changement de politique.
Les députés sont des élus du peuple. Ils ne devraient pas faire allégeance à l’exécutif ni à leur parti mais uniquement rendre des comptes aux électeurs qui les ont mandatés pour les représenter.Jean » Mar 12 Avr 2016, 17:52:22 a écrit : Je ne suis pas pour des députés sans réflexions (mais il ne faut pas faire de l'investiture à l'élection des députés un cadeau pour les militants les plus zélés...). Je pense que les négociations autour d'un projet de loi doivent se faire en amont de sa présentation en conseil des ministres et non en aval.
A mon avis, les sorties des frondeurs relèvent soit d'un manque de concertation sur les textes en amont soit d'une volonté de jouer une carte future en se singularisant devant les médias.
Comme image on peut prendre exemple sur le management en entreprise. Avant la décision le staff a pour responsabilité de donner son avis après la décision il doit faire bloc derrière elle et celui qui la porte.
Idem en politique.
A partir du moment où les électeurs sont mécontents de la politique menée, parce qu’elle ne correspond pas à celle annoncée lors de la campagne et qu’elle ne donne pas les résultats escomptés, il est normal que les députés se fassent les porte-paroles des citoyens.
Ce que je reproche aux frondeurs, ce n’est pas de s’opposer au gouvernement mais de le faire dans l’ambiguïté et sans aller jusqu’au bout de leur logique.