Les Verts disent stop aux alliances électorales avec le PS

[politicien]

Bonjour,

C'est l'arbre qui annonce la forêt. Plus qu'un signe, un signal. Pour l'élection législative partielle qui, en Loire-Atlantique, oppose ce dimanche un candidat PS et un candidat de droite, Europe Écologie-Les Verts (EELV) n'a donné aucune consigne de vote. Ni droite ni gauche. L'approche du congrès d'EELV en juin a au moins le mérite de clarifier les choses : EELV, dans une très grande majorité, ne veut plus être le partenaire des socialistes. "Il n'y aura ni accord ni alliance en 2017", explique le secrétaire national d'EELV, David Cormand. Les trois quarts des troupes se retrouvent sur cette position et l'affirment noir sur blanc dans les textes d'avant-congrès. Sauf énorme surprise, ce profond changement sera bientôt gravé dans le marbre.

"La fin d'un cycle d'alliances"
"Nous sommes à la fin d'un cycle d'alliances avec le PS, compte tenu de sa politique qui n'est pas écolo-compatible", justifie David Cormand. La feuille de route sur la réduction du nucléaire n'est toujours pas là et la liste des promesses non tenues – comme l'instauration d'une dose de proportionnelle, qui permettrait aux écologistes de s'émanciper des socialistes – est longue. La critique d'un gouvernement "social-libéral" est aujourd'hui la chose la mieux partagée chez les écologistes.

(...)

Risque de disparition
Ainsi, quelques dirigeants d'EELV, aidés par un chercheur, essaient d'identifier des circonscriptions à fort potentiel pour 2017 et pour les années à venir. L'idée serait de concentrer les moyens sur celles-ci plutôt que de les saupoudrer sur tout le pays. "Il y a environ 25 à 30 circonscriptions intéressantes. Cette présidentielle va faire le ménage à gauche. Mais qui sera en mesure d'en profiter? Il y a là beaucoup d'incertitude", confie un expert.

Politiquement, cette stratégie fait courir à EELV le risque de disparaître des radars, et ce d'autant plus qu'actuellement, les sondages ne promettent, en 2017, que de mauvais scores à Cécile Duflot. Reste l'hypothèse d'une candidature Hulot, mais là, c'est une autre histoire.

http://www.lejdd.fr/Politique/Les-Verts ... -PS-782365

Qu'en pensez vous ?

[albert]

Les écolos ont un gros problème de lisibilité et de crédibilité.
Par exemple, ils disent qu’ils ne veulent pas d’alliance avec le PS, mais dans le même temps ils négocient leur participation à une primaire avec le PS. C’est totalement incohérent.

[Nombrilist]

J'en pense qu'avoir refusé la main tendue de Mélenchon fut une énorme erreur.

[El Fredo]

Qu'ils se préparent à finir avec zéro députés. Ceux qu'ils ont obtenus en 2012 dans des conditions bien plus favorables ne sont dus qu'à leur accord électoral avec le PS.

[wesker]

ayant subi une scission, notamment sur des questions stratégiques et de relations, vis à vis de la majorité et du PS, ainsi qu'une entrée dans le Gouvernement, à l'approche des présidentielles, les membres de cette formation ne se doivent ils pas d'exprimer leur singularité, à l'égard d'une politique ?

Peut être oseront ils un rapprochement et un engagement en faveur d'une autre gauche, sans laquelle ils resteraient isolés et contraint à négocier, à nouveau avec des socialistes qui seraient en position plus favorable ou l'inverse, c'est à dire moins enclin à accorder des sièges à d'éventuels alliés.

Sincèrement, j'ai un peu de mal à voir comment une formation écologiste pourrait perdurer en hésitant entre assumer une ligne socialo compatible, à l'instar des ecologistes démocrates qui sont membres du Gouvernement et en refusant un rapprochement avec Mélenchon ou avec le front de gauche. L'émergence de primaires, la volonté, pour chaque famille politique de parvenir à préserver une influence relative dans un contexte de qualification difficile risque de rendre la visibilité de ces formations minoritaires plus complexes.

[Ramdams]

Ils disent stop... pour le moment. C'est toujours comme cela.

[Georges]

Un parti écologique indépendant du PS serait une bonne chose, même si au début ils perdraient des députés, les écolos retrouveraient au fil des années leur crédibilité et de nouveaux élus. Quand je dis indépendants du PS, Les écolos resteront une composante de la gauche comme peut l'être le Front de gauche. Je ne vois pas un véritable parti écolo de droite, car la droite et l'écologie sont pour moi incompatible.

[mordred]

Les "Verts" ne sont pas des écologistes. Ce sont des choses de salon.

[Jeff Van Planet]

Qu'ils se préparent à finir avec zéro députés. Ceux qu'ils ont obtenus en 2012 dans des conditions bien plus favorables ne sont dus qu'à leur accord électoral avec le PS.

Oui et quelques années après ils ont poignardé dans le dos la main qui les à nourris. Puis après certains sont revenus, mais ça c'est autre chose.

[Jean]

Un parti écologique indépendant du PS serait une bonne chose, même si au début ils perdraient des députés, les écolos retrouveraient au fil des années leur crédibilité et de nouveaux élus. Quand je dis indépendants du PS, Les écolos resteront une composante de la gauche comme peut l'être le Front de gauche. Je ne vois pas un véritable parti écolo de droite, car la droite et l'écologie sont pour moi incompatible.

Quand on a eu de la soupe chaque jour, on redoute les périodes de disette....



Quant à l'incompatibilité perçue de la droite avec l'écologie, c'est justement le problème.

En effet une usine fermée est moins polluante qu'une usine en activité.

Le zéro activité aurait pour conséquence de réduire considérablement la pollution.

A mon avis c'est bien la recherche d'un consensus entre ceux qui veulent le progrès et ceux qui veulent réduire la pollution qui est seul le moyen d'avoir un rôle efficace dans le sauvetage de la planète.

Le consensus écologie-droite me semble plus souhaitable à rechercher qu'un consensus écologie-gauche évidement plus facile à obtenir.

[Georges]

L'écologie est incompatible avec la droite qui n'existe que pour le capitalisme, et la capitalisme conduit à toujours plus de profit, et cette augmentation exponentielle du profit ne peut se faire qu'avec une destruction progressive de notre planète.

[Nombrilist]

+1.

[Ramdams]

L'écologie est incompatible avec la droite qui n'existe que pour le capitalisme, et la capitalisme conduit à toujours plus de profit, et cette augmentation exponentielle du profit ne peut se faire qu'avec une destruction progressive de notre planète.

Jusqu'à ce que le PCF se convertisse au greenwashing, il était productionniste et voyait dans l'acquisition des moyens de production une condition nécessaire à l'émancipation du prolétariat. Quant à la gauche en général, elle veut concilier deux idéaux incompatibles : l'écologie et le confort consumériste de chaque individu au nom du progressisme. Jamais malthusienne, la gauche française est d'ailleurs souvent nataliste pour maintenir son système de sécurité sociale anti-écologique par essence, une conception héritée de Vichy.

Maintenant, à titre personnel, je ne sais pas trop ce que c'est, la gauche et la droite. Mais même si la gauche, ce sont les gentils solidaires contre la face, les méchants cupides égoïstes, je remarque que dans l'un ou l'autre cas, le système qu'il prône n'est pas viable écologiquement parlant.

[Nombrilist]

Il est vrai que même en 2012, Mélenchon prônait le consumérisme, comme tous les autres candidats.

[Narbonne]

L'écologie n'est pas simplement un problème de pollution ou de température, cela englobe l'homme. Du coup l'écologie de droite c'est du pipeau.