Valls, comme Rocard dans son temps, n'avait d'autre alternative que de refaire jouer le 49.3. Tout le monde l'a compris sauf ceux qui s'obstinent à y voir un acte antidémocratique ce qui est manifestement faux puisque les opposants sont de 2 bords: ceux qui pensent que la loi va trop loin et ceux qui pensent qu'elle ne va pas assez loin.wesker » Jeu 21 Juil 2016 - 12:48 a écrit :A travers ce texte, et ce nouveau passage en force, le Premier Ministre scelle définitivement la fracture qui existe entre une partie, importante des électeurs de cette majorité et l'orientation qu'il souhaite en donner, favorable à une partie du monde des affaires.
Par ailleurs ce texte ouvre la porte à une surenchère auxquelles les boites les plus petites auront du mal à s'adapter ce qui causera, à mon sens, davantage de certitude que de confiance que cette loi prétend rétablir mais uniquement pour une partie des boites. Ce texte, loin de rassurer les investisseurs continuent de se résigner à l'érosion de nos parts de marché, à une compétitivité insuffisante de notre économie pour recréer les marchés qu, seuls, incitent les entreprises à investir et à embaucher. J'espère, pour ma part, que les électeurs se souviendront du jour où leurs députés auront préféré la docilité contre, peut être une investiture, au courage d'assumer leurs responsabilités dont l'une est de représenté les citoyens qui, clairement furent écartés de ces débats et de ceux jeux stratégiques entre organisations syndicales et gouvernement.
Par ailleurs si vous pensez que ça va inciter les électeurs à ne pas voter PS, vous avez raison mais je vous fais le pari que dans ce cas c'est la droite qui arrivera au pouvoir et que eux iront beaucoup plus loin. On verra alors si les électeurs en question ne se demanderont pas si, en ne votant pas PS, ils n'auront pas fait un marché de dupes.
Quant à avoir écarté les citoyens des débats vous ne voulez pas tout de même que chacun des 65 millions de français s'expriment sur le sujet d'autant que bien peu le connaissent réellement (l'avez vous lu vous même ?). Nous avons des structures qui existent pour ça, ça s'appelle les syndicats et ils se sont exprimés, pour ou contre mais ils ont dit ce qu'ils avaient à dire. Après, un gouvernement doit décider car il n'est pas seulement un organe de consultation.