El Fredo a écrit :logan a écrit :Une révolution c'est un changement radical de société.
Une révolution c'est un mouvement brusque avant tout, tandis que le réformisme est un processus graduel, c'est en cela qu'ils s'opposent. Le changement radical de société en est le but, la révolution ou la réforme en sont les moyens.
Non je t'invite à abandonner tes fausses définitions.
Je ne sais pas ce que tu entends par brusque, est-ce rapide ? ou est-ce violent ? ou les deux ?
Dans tous les cas de toute façon tu te trompes, tes définitions sont fausses.
Une révolution est un bouleversement, un changement radical, elle peut être rapide, elle peut prendre beaucoup de temps, elle peut être pacifique, elle peut être violente, tu te fais une idée caricaturale de la révolution, tu n'imagines la révolution que comme un mouvement rapide et violent ( brusque ? ) et c'est totalement faux.
Autre erreur, le propre d'une réforme ce n'est pas d'être graduelle, mais d'être un changement partiel ! C'est pour cela qu'une réforme peut être soit insignifiante, soit radicale !
Si on réforme l'ensemble du système financier, c'est un changement partiel au niveau de l'économie, mais pourtant ce serait une révolution, ce serait un changement radical !
Considérer qu'une réforme doit être graduelle tiens bel et bien de l'idéologie social démocrate / libérale néfaste de ces dernières années, c'est un argument foireux pour justifier le renoncement à se battre, et les compromis pourris qu'ils ont passé avec la droite et qui n'ont donné lieu qu'à des reculs, à aucun progrès.
Le contraire de la réforme c'est quand on fait table rase ... On fout tout en l'air et on reconstruit tout autrement.
Ce qui s'oppose à la réforme, c'est la violence, pas la révolution ... La réforme c'est la démocratie, la violence c'est la dictature.
Les Guesdes et compagnie par le passé pensaient justement qu'il n'était pas possible d'obtenir des progrès par la démocratie, et qu'il fallait passer par une dictature du prolétariat. C'est ça la différence entre Jaurès et Guesdes, l'un veut une révolution démocratique ( le réformisme ), l'autre pense que la seule solution est une révolution par la rue ( dictature du prolétariat ).
Par cette définition toute la gauche est révolutionnaire.
Le PS ne l'est plus depuis longtemps vu qu'il a renoncé à changer radicalement la société et qu'il a choisit de suivre le courant libéral, de s'adapter.
Ce que tu appelles "mes" "mauvaises définitions" correspond en réalité aux définitions que tout le monde utilise et reconnait en science politique, sauf toi apparemment.
Ouais on se demande bien qui est ce tout le monde ... Les définitions comme tu le prouves ici servent parfois à biaiser les débats, car elles portent déjà de base des idéologies en elles.
Contresens, le libéralisme est héritier de la Révolution française.
Quand je parlais d'idéologie, en voilà une belle, non le libéralisme n'est pas l'héritier de la révolution française, la révolution française n'a jamais eu pour but d'établir un contrôle mondial de l'économie par les financiers.
L'héritage de la révolution française, c'est la république, c'est le socialisme, Robespierre est l'un des pères du socialisme. Cela s'est confirmé ensuite avec la commune de paris le siècle suivant ... Puis avec Jaurès ...
Si effectivement la révolution française s'est nourrit des idées libérales, car à l'époque il s'agissait de se sortir d'une dictature, d'une monarchie, à l'époque l'état était une monarchie, il est totalement faux d'inverser les rôles.
Tout le libéralisme économique qui découle des théories libérales est une voie différente de celle empruntée par la révolution française, ces deux voies n'ont eu en commun au départ que la critique du pouvoir de l'état ( monarchique ) et l'idée de la charte des droits fondamentaux et de la constitution, ce qui a donné lieu à la monarchie constitutionnelle. Mais ces deux voies se sont ensuite très vite séparées, à partir du moment où les révolutionnaires ont choisit la république sous la domination de la montagne ( et en l'occurence de Robespierre ) et non la monarchie.
Depuis le mouvement révolutionnaire a très bien établit que déclarer des droits n'était pas suffisant, il fallait donner à tous les moyens d'en jouir, sinon c'est juste de l'hyppocrisie. Et cette voie là, c'est celle portée par le socialisme. Pas celle portée par le libéralisme.