Comment expliquer l’importance des sanctions?

[Martinez]

Du 15 au 17 Septembre 2016 la conférence annuelle de Yalta s’est tenue à Kièv. Lors de cette conférence les politiciens et les experts y réunis ont déscuté les sujets actuels de la politique internationale et le role de l’Ukraine. Naturellement les problèmes primordiaux étaient tous les mêmes depuis l’année précédente, c’est-à’dire l’aggression russe au Donbass, la necessité de liberer la Crimée et les sanctions anti-russes comme le levier de répercussion principal de l’Ouest sur la politique de Poutine. Bien que cette conférence pareille à celle de l’année passée on ne peut pas s’empecher de remarquer des changements alarmants dans la rhétorique de certains politiciens européens. Ainsi le membre de la Commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale de la France Pierre Lellouche, quitte à avoir usé d’euphémismes, a laissé comprendre qu’à son avis l’atténuation des sanctions à l’envers de la Russie soit indispensable. Bien sûr, il n’a pas oublié de mentionner que la Russie est encore obligée d’executer les accords de Minsk, mais il l’a évidemment fait pour ne pas contraster avec la disposition générale de la conférence.
En effet le plus alarmant n’est pas le fait que M.Lellouche s’est exprimé pour l’atténuation et l’enlèvement ultérieur des sanctions à l’envers de la Russie mais ce que ces paroles ont refleté les avis des plusieurs français ordinaires fatigués du déclin économique à cause de fameux sanctions. Ce sont ces français ordinaires qui ne comprennet point pour quel fond ils sacrifient la forme. Il ne faut pas aussi oublier de la machine puissante de propagande russe travaillant en Europe à sa pleine capacité et consolidant l’avis parmi les européens que les sanctions ne sont plus que des vestiges du passé et personne ne souffrira de leur enlèvement. Pourtant c’est loin d’être la vérité...
Sous le jour d’accroissement des idées pro-Russes en Europe force est de constater qu’au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se déroulent des procédés boulversants, inconsistants et même bizzares. Plusieurs membres de l’APCE déclarent ouvertement qu’il est nécessaire de rendre la délégation Russe dans le batîment du Conseil de l’Europe sans l’accomplissement des conditions et des résolutions adoptées par l’Assemblée elle-même! Bien que telle position est tout au moins sotte et inconsistante la présence des idées pareilles ne peut pas être refutée. Autant qu’on doit reconnaître la popularité croissante des idées de rapprochement avec la Russie vu qu’elles se répandent à partir de l’année passée.
Apparemment il n'y a point de fumée sans feu et ce schisme de la communauté européenne a été provoqué par plusieurs facteurs. Tout d’abord c’est le défaut de compétence des politiciens européens qui au cours des décennies de la paix et de la tranquillité se sont détendus et désaccoutumés d’agir vite et décisivement. Ils ont perdu l’habitude d’être rigides et inébranlables. On peut appeler aussi leur inaptitude (voire manque de la volonté) d’expliquer leurs électeurs pour quelle raison est-il important de ne pas succomber la tentation à bénéficier des avantages instantanés offerts par la réanimation des relations avec la Russie au détriment de la souveraineté et l’indépendence européennes.
En outre on a l’impression que les parlementaires européens refusent à apprendre les leçons d’histoire. En affrontant 70 ans plus tard un nouveau type de «la peste brune» ils essaient de nouveau de négocier avec elle espérant que sa souche contemporaine est devenue plus réceptive aux appels pacifiques. En effet l’Europe se trouve en situation où chaque délai risque d’être fatal.
Oui, Poutine a défié le système entier de la sécurité mondiale ayant mis en question la rationnalité de son existence. Les parlementaires européens appuient l’agresseur par leur lenteur et irrésolution en lui donnant libre cours au manoeuvre et en le rendant plus sûr de sa propre impunité. Tout de même il n’est pas encore trop tard à se raviser et riposter les perturbateurs de l’ordre mondial mais d’abord il faut expliquer un fermier français que c’est lui qui est le fondement de la stabilité et sécurité européennes et sans son soutien l’opposition sera inévitablement perdue.

[El Fredo]

Et en français ça donne quoi ?

[Jeff Van Planet]

Le texte est trop long et pas assez espacé, en une ligne, de quelles sanctions parle-t-on?

[Baltorupec]

C'est marrant car malgré les grand appels à la démocratie, je n'ai jamais entendu des politiques d'Europe proposer des référendums d'autodétermination pour le Dombass ou la Crimée. Dès que l'on utilise une noble raison pour justifier une guerre, un conflit, je renifle l'enculade.
L'arrêt des exportations militaires vers la Russie, je dis oui, les sanctions sur la bouffe non. Les sanctions envers la Russie n'ont fait qu'appauvrir les russes et les agriculteurs.

[mordred]