Déficits publics : Sarkozy veut changer la constitution
en disant cela, tu lies cet équilibre au parti .. L'équilibre doit être le but de ce gouvernement comme du suivant quelque soit la tendance au pouvoir.. Après chacun doit pouvoir le faire à sa manière, donc comme je le disais inutile de l'inscrire dans la Constitution.
Sarkozy va apparemment réduire la dépense de santé.. en faisant quoi ? augmenter les médicaments non remboursés, diminuer le personnel ? Je me demande comment assurer avec encore moins de personnel ? Réduire les hospitalisations peut-être ?
Sarkozy va apparemment réduire la dépense de santé.. en faisant quoi ? augmenter les médicaments non remboursés, diminuer le personnel ? Je me demande comment assurer avec encore moins de personnel ? Réduire les hospitalisations peut-être ?
non ya des moments où tu voudras utiliser les déficits car cela permet d'assurer la continuité de l'état peu importe la conjoncture, ya des moments où tu voudras t'endetter pour investir ou pour faire face à des imprévus comme des catastrophes naturelles ou sanitaires ou quand tu auras besoin de fournir des aides à d'autres pays, imagine si on se retrouve à devoir faire la guerre sans la possibilité de pouvoir avoir recours aux déficits ... Et si on veut financer un projet commun et couteux avec d'autres pays, si on veut acheter qqchose à un autre pays avant les autres ?
les déficits sont une facilité indispensable pour l'état vu qu'il redistribue chaque année tout son argent dans l'économie, et c'est par extention indispensable pour nous, pour l'intérêt général, l'équilibre du budget doit passer après toutes ces situations ça en fait quand même pas mal
et le dogme est ici de faire croire que cette possibilité d'avoir recours au mécanisme du déficit budgétaire implique l'endettement de l'état, c'est un dogme parce notre état n'est pas endetté à cause de ça, c'est faux
ce que tu devrais essayer de comprendre, c'est que si nous sommes endettés jusqu'au cou, c'est parce que depuis 1973 les libéraux ont obligé l'état à se financer sur les marchés financiers internationnaux, et donc l'ont ainsi obligé à payer des intérêts
Comme le montrent ces graphiques : Si nous n'avions pas changé de système en 1973, nous n'aurions aucune dette plus de 30 ans plus tard
les déficits sont une facilité indispensable pour l'état vu qu'il redistribue chaque année tout son argent dans l'économie, et c'est par extention indispensable pour nous, pour l'intérêt général, l'équilibre du budget doit passer après toutes ces situations ça en fait quand même pas mal
et le dogme est ici de faire croire que cette possibilité d'avoir recours au mécanisme du déficit budgétaire implique l'endettement de l'état, c'est un dogme parce notre état n'est pas endetté à cause de ça, c'est faux
ce que tu devrais essayer de comprendre, c'est que si nous sommes endettés jusqu'au cou, c'est parce que depuis 1973 les libéraux ont obligé l'état à se financer sur les marchés financiers internationnaux, et donc l'ont ainsi obligé à payer des intérêts
Comme le montrent ces graphiques : Si nous n'avions pas changé de système en 1973, nous n'aurions aucune dette plus de 30 ans plus tard
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Bonjour,
Dans une interview accordée au Monde daté du lundi 24 mai, le président du MoDem, François Bayrou, propose de consulter "les Français eux-mêmes par référendum" sur l'inscription dans la Constitution, souhaitée par Nicolas Sarkozy, d'une maîtrise des déficits publics.
Sur le même sujet
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi 20 mai une révision de la Constitution qui imposera notamment "à chaque gouvernement issu des urnes de s'engager pour cinq ans sur une trajectoire de déficit".
Un projet auquel tient le président du MoDem Il a rappelé qu'il a "inlassablement défendu le principe d'une disposition constitutionnelle qui empêche les déficits de se creuser".
Référendum nécessaire
Sa proposition était en effet d'écrire qu'à partir de l'année 2015, par exemple, "les déficits de fonctionnement ne seront pas admis", sauf pour combattre ou prévenir une récession.
La modification constitutionnelle devrait cependant être décidée par les Français eux-mêmes, par référendum.
"Si des gouvernements ultérieurs estiment nécessaire de rompre avec cette règle de prudence, ils ne pourront le faire sans avoir à leur tour demandé l'accord du peuple", poursuit-il.
Frénésie du court terme
Selon lui, la propension française aux déficits tient à "l'idée profondément ancrée que l'inflation, à un moment donné, viendra effacer l'ardoise" et au fait que "nous vivons dans la frénésie du court terme".
"Devant chaque accident de la vie, il faut – débloquer -, comme on dit, des milliards. Et en effet, on n'a pas arrêté de débloquer, à tous les sens du mot", dit-il.
Parlant de la rigueur, il explique qu'il trouve "bon" que la France "ouvre les yeux devant la réalité". "Nous sommes entrés dans le temps des choses sérieuses. On nous a fait vivre dans l'illusion que l'Etat pouvait répondre à toutes les demandes à partir de ressources qu'il n'avait pas. C'est fini."
Dans une interview accordée au Monde daté du lundi 24 mai, le président du MoDem, François Bayrou, propose de consulter "les Français eux-mêmes par référendum" sur l'inscription dans la Constitution, souhaitée par Nicolas Sarkozy, d'une maîtrise des déficits publics.
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Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi 20 mai une révision de la Constitution qui imposera notamment "à chaque gouvernement issu des urnes de s'engager pour cinq ans sur une trajectoire de déficit".
Un projet auquel tient le président du MoDem Il a rappelé qu'il a "inlassablement défendu le principe d'une disposition constitutionnelle qui empêche les déficits de se creuser".
Référendum nécessaire
Sa proposition était en effet d'écrire qu'à partir de l'année 2015, par exemple, "les déficits de fonctionnement ne seront pas admis", sauf pour combattre ou prévenir une récession.
La modification constitutionnelle devrait cependant être décidée par les Français eux-mêmes, par référendum.
"Si des gouvernements ultérieurs estiment nécessaire de rompre avec cette règle de prudence, ils ne pourront le faire sans avoir à leur tour demandé l'accord du peuple", poursuit-il.
Frénésie du court terme
Selon lui, la propension française aux déficits tient à "l'idée profondément ancrée que l'inflation, à un moment donné, viendra effacer l'ardoise" et au fait que "nous vivons dans la frénésie du court terme".
"Devant chaque accident de la vie, il faut – débloquer -, comme on dit, des milliards. Et en effet, on n'a pas arrêté de débloquer, à tous les sens du mot", dit-il.
Parlant de la rigueur, il explique qu'il trouve "bon" que la France "ouvre les yeux devant la réalité". "Nous sommes entrés dans le temps des choses sérieuses. On nous a fait vivre dans l'illusion que l'Etat pouvait répondre à toutes les demandes à partir de ressources qu'il n'avait pas. C'est fini."
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- wesker
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Si le redressement des finances publiques est, evidemment une nécessité, je doute qu'on puisse y parvenir en aggravant la politique qui les a creusé comme c'est actuellement le cas.
Pour pouvoir recupérer des marges de manoeuvres, il est nécessaire, je pense, de relancer l'emploi, donc la politique industrielle, artisanale, commerciales....Le contraire des orientations gouvernementales qui n'envisage uniquement que la moderation salariale et le recours au fiscalisme pour atteindre l'équilibre.
Pour pouvoir recupérer des marges de manoeuvres, il est nécessaire, je pense, de relancer l'emploi, donc la politique industrielle, artisanale, commerciales....Le contraire des orientations gouvernementales qui n'envisage uniquement que la moderation salariale et le recours au fiscalisme pour atteindre l'équilibre.
Wesker pour se débarasser des déficits publics il faut remettre complètement en cause le modèle libéral, cela signifie des changements radicaux, et personne à droite ( chacun tient à ses petits privilèges ) ne veut ces changements
Il faut par exemple repenser le système monétaire européen, la façon dont se finance l'état, le rôle et le fonctionnement de la spéculation, cela signifie qu'il y a des intérêts considérables qui sont en jeu.
La finance est le nouvel eldorado pour beaucoup de monde, jamais ils n'y renonceront, et ils nous mèneront droit dans le mur pour cette raison.
Il faut par exemple repenser le système monétaire européen, la façon dont se finance l'état, le rôle et le fonctionnement de la spéculation, cela signifie qu'il y a des intérêts considérables qui sont en jeu.
La finance est le nouvel eldorado pour beaucoup de monde, jamais ils n'y renonceront, et ils nous mèneront droit dans le mur pour cette raison.
- wesker
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- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Je partage ton point de vue en ce qui concerne la remise à plat du système...En revanche, je ne vois personne dans le camps mondialiste pour s'en charger.
Contrairement à toi, il y a longtemps que je ne crois plus au clivage droite gauche qui soumis aux mêmes poisons idéologiques qu'ils imposent à notre peuple, appliquent la même politique.
C'est pourquoi le grand changement d'état d'esprit et de prisme politique ne peut passer que par une refonte complète de cette idéologie totalitaire et negatrice des identités et des cultures propres à chaque peuple, à chaque territoire et à chaque nation.
Contrairement à toi, il y a longtemps que je ne crois plus au clivage droite gauche qui soumis aux mêmes poisons idéologiques qu'ils imposent à notre peuple, appliquent la même politique.
C'est pourquoi le grand changement d'état d'esprit et de prisme politique ne peut passer que par une refonte complète de cette idéologie totalitaire et negatrice des identités et des cultures propres à chaque peuple, à chaque territoire et à chaque nation.
La négation des identités des groupes humains est effectivement du totalitarisme, mais c'est ce que tu fais et ce que le FN fait en niant ces identités et en voulant conformer tout le monde à une seule et unique identité, qui serait soit disant l'identité française, et qui n'est rien d'autre qu'une identité fantasmée par le FN par racisme et xenophobie.
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