Avant de partir, Hollande l'assure : «La France, elle est plus forte qu'il y a cinq ans»

[Jean]

J'ai le sentiment que plus que redresser la France le système en marche (sans jeu de mot) a plutôt pour vocation à sauver les places.

Vu les ralliements je crois qu'on s'oriente vers 5 nouvelles années d'Hollandisme sans Hollande (peu de vrais réformateurs dans les ralliements plutôt des mous du genou... )

Ce qui d'ailleurs au passage interroge sur l'importance de l'identité de la tête de gondole.

Je crois que l'on est plutôt gouverné par un système que par un homme.


Le seule avantage de cette campagne c'est qu’elle est particulièrement lisible.

On comprend assez bien qui pilote et quels sont les moyens de "séduction" (on pourrait dire aussi propagande, manipulation...) utilisés

[wesker]

Hollande est dans l'exercice classique d'un Président en fin de mandat qui vante le bilan de l'action qu'il a mené.

Cela étant je ne crois pas que cela ait un quelconque intérêt dans cette campagne, pas davantage que ces déclarations n'auront d'influence sur le choix qui sera celui des citoyens. En l'occurrence chacun peut constater, percevoir que les partisans du Président Hollande se retrouvent dans la démarche de Macron, que le positionnement et la politique qui fut celle du quinquennat s'inscrit dans l'orientation libérale démocrate qui fut portée par Valls durant ce quinquennat.

Reste à savoir si Macron revendiquera cet héritage et à l'écoute de ses discours je n'ai pas ce sentiment mais bon, je ne crois pas que nous soyons à des surprises où des contradictions supplémentaires dans cette campagne présidentielle qui me semble vraiment en deçà des attentes !

[politicien]

Dans quel état Hollande laisse-t-il l'économie française ?

Le quinquennat de François Hollande s'achève. Entre austérité et politique de l'offre, la politique économique a beaucoup varié depuis cinq ans. Quels résultats a-t-elle produit ?

Le quinquennat de François Hollande s'achève. Quel bilan économique et social en tirer ? De quelle économie française Emmanuel Macron ou Marine Le Pen prendront-ils les rênes à l'issue du second tour de l'élection présidentielle ?

A plusieurs reprises au cours de cette période, au gré des changements de Premier ministre - il y en a eu trois - et de ministres de l'Economie - il y en a eu quatre -, La Tribune s'est livrée à ce petit exercice de synthèse. En attendant de jauger les effets de long terme de la politique économique menée lors de ce quinquennat, il nous est apparu utile de se livrer à ce travail rétrospectif.

Un début de quinquennat délicat
Tout a commencé par une erreur de diagnostic sur l'état de l'économie française après la crise de 2008-2009. Avouée le 31 décembre 2013, plus d'un an après son élection, cette erreur d'appréciation a conduit François Hollande à se tromper de politique. Farouchement obstiné à redresser les comptes publics pour respecter les engagements de la France vis-à-vis de Bruxelles en la matière, la fiscalité pesant sur les ménages (en particulier les classes moyennes et aisées) et les entreprises a brutalement augmenté. Résultat, la consommation des ménages, le principal moteur de l'activité, a reculé, l'investissement des entreprises a chuté et le commerce extérieur a plongé. La politique d'austérité a étouffé les velléités de reprise. Depuis, c'est dans un climat de défiance que l'exécutif agit.

(...)

http://www.latribune.fr/economie/presid ... 93547.html

[wesker]

Hollande aura réussi à réduire le déficit mais de manière moins importante que les engagements pris devant nos partenaires et aux prix d'un éloignement de ses engagements électoraux. Les déficits sont ainsi passé de 5.7% à la fin du mandat de Sarkozy pour atteindre 3.4% du PIB, aujourd'hui. La dette, bien qu'ayant moins progressé qu'auparavant a continué sa progression de la même manière que le chômage qui fut l'une des attentes les plus vives exprimés. En matière de pouvoir d'achat et de niveau les salaires et les pensions ont stagné alors que l'indemnisation du chômage fut réduite sensiblement.
Les marges des entreprises, après que les entrepreneurs aient subi le matraquage fiscal furent restaurées par les mesures de la politique de l'offre qui ne se traduisirent pas par des investissements où des créations d'emplois.
Dès lors si de nombreuses attentes, espoirs furent lancés en 2012, je ne crois pas que les résultats y répondent et ce qui me préoccupe aujourd'hui est de savoir si nous poursuivrons cette politique où pas.

[politicien]

Hollande : "la France est dans un état meilleur que celui que j'ai trouvé"

François Hollande estime que la France va mieux aujourd'hui qu'au départ de Nicolas Sarkozy en 2012.


L'ancien président de la République François Hollande a déclaré dimanche qu'il laissait "la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé", au départ de Nicolas Sarkozy en 2012.


Arrivé au siège du Parti socialiste rue de Solférino après son départ de l'Elysée, il a aussi expliqué qu'il venait là, comme avant lui François Mitterrand en 1995, pour "retrouver des souvenirs, des visages", mais aussi "parce que sans vous, sans le mouvement que vous portez, sans la force que vous incarnez, je n'aurais jamais présidé la France".

"J'ai exercé la présidence dans des épreuves terribles"

"Nous avons cette satisfaction que je ne veux pas rendre présomptueuse quand je sais qu'il y a encore tant de malheurs, tant de chômage, tant de difficultés", a déclaré François Hollande, qui a dirigé le PS pendant onze ans, entre 1997 et 2008.

"Mais permettez-moi de vous le dire : je laisse un pays dans un état de bien meilleur que celui que j'ai trouvé", a-t-il ajouté, déclenchant une salve d'applaudissements nourris.


"J'ai exercé pendant cinq ans la présidence de la République dans des épreuves terribles qui ont saisi notre pays de stupeur", a-t-il ajouté. "J'ai veillé à ce que notre pays puisse tenir bon dans ces circonstances. C'est ma fierté que d'y être parvenu".


Le quinquennat de François Hollande a été secoué par une série d'attentats djihadistes sans précédent sur le sol français qui ont fait, depuis janvier 2015, plus de 230 morts et des centaines de blessés.


Celui qui voulait être un "président normal" a battu des records d'impopularité, sa cote remontant seulement avec l'annonce qu'il ne briguerait pas un second mandat mais fléchissant à 28% dans le dernier baromètre Harris Interactive.

(...)

Lire ici : Quel est le bilan économique de François Hollande



Article complet sur http://www.latribune.fr/economie/france ... 12906.html

Qu'en pensez vous ?

[El Fredo]

Ca dépend des critères, mais j'aurais tendance à penser comme lui à l'exception de l'emploi (qui est sur une voie d'amélioration).

[wesker]

Il serait surprenant que le Président sortant se désolent de ses propres résultats, cependant si ces derniers eût été satisfaisants y compris pour lui, j'imagine qu'il aurait été en mesure de se représenter. Qu'il estime que la situation de la France se soit amélioré, il est vrai qu'en terme de déficits budgétaire où de ralentissement de la progression de l'endettement cela peut parfaitement s'entendre mais sur le plan du chômage où de la question du pouvoir d'achat je ne suis pas persuadé que ces réalités apparaissent aux français.

[Papibilou]

Je trouve l'autosatisfaction indécente. Non pas que l'on ne puisse juger positifs certains résultats du quinquennat, mais appartient-il à Hollande de dire: qu'est-ce que j'ai été bon !!!

[wesker]

Papibilou

Qu'un Président fasse lui même le bilan de son action peut parfaitement s'entendre, en revanche nul n'est contraint de la partager où de la contester, j'ai le sentiment que beaucoup y furent indifférent et n'y accordèrent pas vraiment d'importance se focalisant plutôt sur l'avenir avec l'élection du Président Macron et de la future majorité législative qui sortira des urnes. De nombreuses offres de disponibilités où d'élargissement à de nouvelles composantes se font connaître, quand d'autres suggèrent plutôt une orientation d'opposants (après a voir quand même appelé à voter pour lui entre les deux tours) ce qui laisse aux citoyens de nombreuses possibilités.

[mordred]

[phoenix72]

Ca dépend des critères, mais j'aurais tendance à penser comme lui à l'exception de l'emploi (qui est sur une voie d'amélioration).

Oui je suis d'accord ,car les caisses laissées par Sarko ce n’était pas la joie ,les français oublient vite et c'est bien dommage.De plus si tous les rebelles de la gauche n'avaient pas tout saccagés ,il y aurait eu des avancées plus franche.

[GAB]

Ca va mieux qu'il y a cinq ans , surtout pour le CAC40 qui a fait 75 milliards de bénef en 2016 .
Pour les chomeurs on s'en fout .
Et puis ca va mieux que si on avait ré élu Sarkozy .

Et puis ca va mieux que dans cinq ans avec Macron et sa suppression du code du travail .
Et puis comme dirait la droite qui affectionne ce genre d'arguments : C'est encore pire au Bangladesh et en Corée .

[sandy]

L'ancien président de la République François Hollande a déclaré dimanche qu'il laissait "la France dans un état bien meilleur que celui que j'ai trouvé", au départ de Nicolas Sarkozy en 2012.


Qu'en pensez vous ?

Sincèrement?
J'etais entrain de boire quand je l'ai entendu dire ca sur TF1, j'ai tellement explosé de rire que ma limonade m'est ressortis par les narines!


Je n'exagère rien, c'est vrais!

[Georges61]

"Juste pour mémoire, Fillon ne serait pas qu'un simple voleur assoiffé de pognon prêt à piquer dans la caisse partout où il peut, le candidat de droite serait passé à 80% au 1er tour !"

[wesker]

Quand on évoque une amélioration de la situation, par rapport au passé, il est légitime, aussi de préciser le périmètre et les bénéficiaires de cette amélioration.

Il est vrai que les déficits publics furent moins élevés que sous l'équipe gouvernementale et majorité précédente, tout en restant supérieurs aux engagements européens mais ceux qui se retrouvent au chômage peuvent estimer que leur situation ne s'est pas davantage améliorée que ceux qui furent mis à contribution, à travers la TVA pour assurer le financement d'une mesure qui a pour effet de reconstituer les marges de certains entreprises qui peuvent se prévaloir, elles, d'une amélioration de la situation mais ne peuvent être représentatives de nombre d'entre elles !