Valls quitte le PS

[Hector]

Valls quitte le PS

Goilà, il ne reste plus que les trostkistes au PS.

[Yakiv]

Les trotskystes ont des partis pour eux déjà.

[politicien]

Manuel Valls et le PS, 37 ans d'une histoire sans amour

"Je quitte le Parti socialiste, ou le Parti socialiste me quitte", a officialisé mardi Manuel Valls, 37 ans après avoir rejoint cette famille politique dont il a toujours été en marge, même comme chef…




"Je quitte le Parti socialiste, ou le Parti socialiste me quitte", a officialisé mardi Manuel Valls, 37 ans après avoir rejoint cette famille politique dont il a toujours été en marge, même comme chef de la majorité.





C'était en 1980, Manuel Valls avait 17 ans et il n'était pas encore naturalisé français. Il adhérait au Mouvement des jeunes socialistes et soutenait Michel Rocard. Mais déjà, entre le Parti socialiste et lui, les liens sont distendus. Son choix d'adhérer "fut plus un choix par défaut qu’une adhésion massive à la doctrine du parti né à Epinay", expliquait-il dans sa première autobiographie. Cinq ans plus tard, il est parmi les fondateurs de "clubs forums" et commence déjà à taper sur son propre parti pour le faire changer : changer de ligne, changer d'idées, changer de stratégie et aussi changer de nom. Il propose de le nommer "maison des progressistes". Un nom qui revient encore aujourd'hui dans les propos de Manuel Valls.


Après quelques années à s'imposer au PS et à faire de la politique locale, alors à Argenteuil (Val-d'Oise), une cuisante défaite aux législatives de 1997 l'oblige à s'implanter ailleurs pour mieux rebondir. Enfin député d'Evry en 2002, après avoir pris la mairie l'année précédente, le chargé de com' de Lionel Jospin à Matignon s'attache à continuer son œuvre de "modernisation" du PS.

"Le Parti socialiste, ça ne signifie plus rien", dit-il en 2008 


D'abord timidement. Proche d'Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, il décide de ne pas participer à l'aventure éphémère du Nouveau parti socialiste. Trop à gauche pour lui. Lui veut occuper l'aile droite en jouant la carte de la transgression permanente. Il soutient à ce moment François Hollande. Première fracture : fin 2004, la consultation interne au PS pour choisir la ligne du parti sur le futur référendum sur le traité constitutionnel européen. Il est alors en faveur du "non". Le "oui" l'emporte à 59%. Il fait en suite campagne pour le "oui" : "J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui", expliquait-il alors. Et les Français voteront finalement majoritairement pour le "non".


En 2005 toujours, pendant les émeutes en banlieue, il est un des trois députés socialistes à ne pas voter contre la prolongation de l'état d'urgence. Il est aussi un des rares PS à demander l'extradition de Cesare Battisti. Son image droitière s'épaissit tellement que Nicolas Sarkozy, alors en pleine "ouverture", lui propose d'entrer au gouvernement en 2007. Valls refuse et se lance plus ouvertement dans son entreprise de contestation de la ligne majoritaire au PS. Il se déclare tout de suite candidat pour la primaire de 2012 et tape sur un PS en crise depuis le congrès de Reims, où il jouait le rôle de porte-flingues de Ségolène Royal. Toujours en 2008, il publie un livre clair sur ses intentions : Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche! Dans ces pages, il explique que "le Parti socialiste, c'est daté. Ça ne signifie plus rien. Le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie. Mais c'était une utopie inventée contre le capitalisme du 19e siècle".

(...)

Article complet sur http://www.lejdd.fr/politique/manuel-va ... ur-3373787

[racaille]

Valls, éternel opportuniste. Enfin on sent qu'il commence à vieillir, sur ce coup il a été un peu long à la détente - comparé au traître multi-récidiviste de Rugy.

En tout cas ils doivent être soulagés d'un gros poids au PS. Même pas besoin de tirer la chasse, Manu s'en est chargé tout seul.

[GAB]

Valls s'aperçoit qu'il n'a rien à faire à gauche .
Il m'aurait demandé , je lui aurais dit tout de suite .

[Hector]

Valls, éternel opportuniste. Enfin on sent qu'il commence à vieillir, sur ce coup il a été un peu long à la détente - comparé au traître multi-récidiviste de Rugy.

En tout cas ils doivent être soulagés d'un gros poids au PS. Même pas besoin de tirer la chasse, Manu s'en est chargé tout seul.

Il n'est pas plus opportuniste que les autres socialistes qui ont rejoint Macron. Je dirais plus: ils sont lucides et pragmatiques.

[racaille]

Certes, mon propos n'était pas exclusif. Il se trouve juste que le sujet traitait de Valls. Mais j'ai évoqué au passage de Rugy - qui, à l'instar des canards sauvages, a tellement voyagé qu'il en a perdu le sens de l'orientation. en tout cas ça lui a bien profité.
Mais on aurait pu aussi citer les traîtres issus de la droite. Je pense notamment à l'aide soignante qui s'occupait du grabataire Juppé. C'est quoi son blase déjà ? Elle m'a beaucoup fait penser à de Rugy mais en plus bobo de droite.

[Hector]

Aurore Bergé

[Ramdams]

J'espère que Valls recevra une nouvelle fin de non-recevoir de la part de LREM. C'est un homme du passé, sans avenir politique, qui n'apportera rien à la majorité sinon des ennemis supplémentaires.

[karoline]

Valls, éternel opportuniste.

Oui, il s'est trop occupé de sécurité et de morale, mais a oublié que la France se trouve dans une situation économique extrêmement difficile, bien sûr que c'est plus difficile à gérer. Montrer en continue d'être comme tous les Français préoccupé par la sécurité ne fait pas avancer la France.

Enfin on sent qu'il commence à vieillir, sur ce coup il a été un peu long à la détente

Je ne vois pas le rapport avec son âge.

[wesker]

en vérité, il dit lui même n'avoir jamais adhéré à la doctrine et aux valeurs de cette famille politique. Il aura, simplement atteint son objectifs, qui fut celui de Rocard, en son temps, à savoir promouvoir l'orientation sociale démocrate et fracturer le PS !

Désormais, considérant peut être sa mission comme abouti il quitte cette famille politique à laquelle, idéologiquement il n'a jamais véritablement appartenu, au profit d'idées davantage libérale démocrate, en harmonie avec ce que propose aujourd'hui de mettre en place Macron. Cependant les divergences entre les deux empêchèrent Valls finalement de rejoindre cette famille politique, mais chacun sait qu'il s'inscrira dans la majorité et soutiendra les principales orientations.

[Papibilou]

en vérité, il dit lui même n'avoir jamais adhéré à la doctrine et aux valeurs de cette famille politique. Il aura, simplement atteint son objectifs, qui fut celui de Rocard, en son temps, à savoir promouvoir l'orientation sociale démocrate et fracturer le PS !

Désormais, considérant peut être sa mission comme abouti il quitte cette famille politique à laquelle, idéologiquement il n'a jamais véritablement appartenu, au profit d'idées davantage libérale démocrate, en harmonie avec ce que propose aujourd'hui de mettre en place Macron. Cependant les divergences entre les deux empêchèrent Valls finalement de rejoindre cette famille politique, mais chacun sait qu'il s'inscrira dans la majorité et soutiendra les principales orientations.

Je pense très sincèrement que vous faites une profonde erreur sur la nature du PS. Le socialisme de gouvernement existe depuis plus de 100 ans et a presque toujours été le cœur de l'électorat socialiste. Ceux qui voulaient un socialisme utopique étaient une minorité et ils le restent puisque Hamon ( désigné par la haineà l'égard de Valls issue de la loi travail dont tout le monde va très bientôt s'apercevoir qu'elle n'allait pas bien loin )qui a été le plus mauvais candidat du PS depuis fort longtemps l'a compris et vient de quitter le PS.

[wesker]

Papibilou

La "haine" dont Valls aurait souffert ne résulte t-elle pas, aussi d'une forme d'autoritarisme et de mépris à l'égard de sa propre majorité. Je me dois de te rappeler que celui qui fut Premier Ministre a pris, devant les partisans de ce qui était encore sa famille politique des engagements qu'il s'est empressé d'oublier, au profit d'idée qu'il n'assuma pas, surtout par souci de faire prévaloir ses ambitions personnelles. Désormais, il appartient à aucun groupe mais siègera en tant qu'apparenté LREM, qui n'a pas souhaité le reprendre. Peut être faut il aussi, qu'il s'interroge et qu'il fasse une introspective.

Tu évoques le socialisme de gouvernement, a juste titre, il ne m'est jamais venu à l'idée de le nier, néanmoins ce dernier se faisait promoteur des compromis, des accords et non de l'autorité pour imposer des mesures qui furent, réclamées par une droite qui n'eût pas le courage et la capacité de les mettre en oeuvre.

[Hector]

en vérité, il dit lui même n'avoir jamais adhéré à la doctrine et aux valeurs de cette famille politique. Il aura, simplement atteint son objectifs, qui fut celui de Rocard, en son temps, à savoir promouvoir l'orientation sociale démocrate et fracturer le PS !

Désormais, considérant peut être sa mission comme abouti il quitte cette famille politique à laquelle, idéologiquement il n'a jamais véritablement appartenu, au profit d'idées davantage libérale démocrate, en harmonie avec ce que propose aujourd'hui de mettre en place Macron. Cependant les divergences entre les deux empêchèrent Valls finalement de rejoindre cette famille politique, mais chacun sait qu'il s'inscrira dans la majorité et soutiendra les principales orientations.

Dire que Vallls , qui a 55 ans et est entré aux MJS à l'âge de 17 ans, soit donc 38 ans de PS , ne serait pas socialiste relève de la galéjade. C'est peut-être simplement le PS qui était une alliance plurielle quivient lui d'éclater entre 4 mouvances:
- LREM
- le PS , ce qui en reste plutôt
- le Mouvement du 1er juillet de Benoit Hamon
- le groupe dont je ne sais plus le nom qui s'est constitué à l'AN rassemblant des personnalités PRG, écolos et ex-PS et qui n'a pas décidé de sauter le pas et d'aller chez LREM.
Valls a assumé ses idées dans ce contexte et se positionne apparenté LREM. Macron aura besoin de gens expérimentés assez vite, et de plus dès qu'il y aura des difficultés avec les "constructifs" et le Modem, ce qui ne saurait tarder, et Valls reviendra au gouvernement.

[Etienne Valmont]

Bon, le PS en tant que tel est sans doute mort. L'aile gauche est amené à rejoindre LFI et l'aile droite LREM.