Le syndicat des cadres a également fait paraitre une déclaration le 13 Juillet 2017 :Loi travail : la CFE-CGC inhabituellement remontée
09 juil. 2017, 18:56:15
D’ordinaire plus mesuré, le syndicat des cadres multiplie les prises de positions contre le projet du gouvernement.
«Un projet totalement idéologique.» Voilà comment François Hommeril, président de la CFE-CGC, évacue la réforme du droit du travail élaborée par le trio Macron-Philippe-Pénicaud. «Faire le lien entre la prétendue complexité du code du travail et le chômage, c’est un pur fantasme», assène cet ingénieur, ancien du groupe Pechiney, élu en juin 2016 à la tête de la Confédération des cadres.
«On a commencé les débats avec beaucoup de confiance dans le dispositif», insiste le syndicaliste. Des fuites dans la presse (dont un document de la Direction générale du travail publié par Libération) laissant entrevoir une réforme plus radicale qu’annoncé ont semé le trouble.
Dans l’Humanité, François Hommeril exhortait mercredi les syndicats à se réunir «officiellement» pour exprimer leurs «désaccords communs avec le gouvernement».Et n’excluait pas de répondre à l’invitation de la CGT à participer à une journée de manifestation et de grève le 12 septembre.
Article complet sur http://www.liberation.fr/france/2017/07 ... ee_1582709
Extrait :
http://www.cfecgc.org/actualite/emploi/ ... -salaries/Il apparaît, à ce stade, que le projet de l’exécutif est de reprendre un grand nombre des dispositions abandonnées, parce que trop clivantes, des lois Rebsamen et El Khomri. Et de les amplifier encore.
Plus inquiétant, nos interlocuteurs peinent à nous démontrer l’impact réel de ces réformes sur l’emploi. Au contraire, la CFE-CGC redoute que des dispositions nouvelles de précarisation du travail introduites par la future loi ne dégradent un peu plus la situation de l’emploi et de l’économie.
Laurent Berger (CFDT) dans une interview à Paris-Match publiée le 12 Juillet
Extrait
http://www.parismatch.com/Actu/Politiqu ... le-1305887Permettra-t-elle [la réforme] de créer massivement des emplois ?
Je ne le pense pas. Seuls deux éléments le permettent. D’une part, des investissements intelligents sur les enjeux de demain, comme les transitions numérique et écologique, pour créer une économie performante par sa capacité à innover et à faire face aux transformations du monde. D’autre part, l’élévation des compétences et un meilleur accompagnement des salariés dans leurs parcours professionnels.
Les chefs d’entreprises jugent pourtant qu’elle aidera à lever des verrous…
Il faut arrêter. Ces verrous sont surtout dans la tête de quelques responsables d’organisations patronales. Certains d’entre eux ont été levés avec la création de la rupture conventionnelle, avec la négociation des plans sociaux, avec le raccourcissement du délai de recours aux prud’hommes de cinq ans à un an. A chaque fois, les responsables patronaux se sont livrés à une course à l’échalote pour demander davantage de souplesse et le chômage n’a pas baissé pour autant.