Stock options de Muriel Penicaud

[Jean]

C'est la malédiction des ministres du travail qui veulent changer les choses.


D'ailleurs on peut se demander si c'est une malédiction ou bien une mobilisation de tous les tenants de l'existant dont la seule démarche possible pour défendre cet existant est de détruire l'attaquant et surtout de ne pas parler du fond.

[Yakiv]

En quoi l'endettement est-il d'une grande utilité? je précise, l'endettement chronique.

Je pense que ça permet d'avoir un train d'avance. Etant donné que toutes les nations riches et industrialisés présentes une dette publique significative (généralement entre 50 et 200% du PIB), j'en déduis que c'est une opportunité économique pour les états, ça leur permet de vivre avec au moins 1 année de richesses en avance, pour un salarié, on appellerait ça une "avance permanente".

[Jeff Van Planet]

En quoi l'endettement est-il d'une grande utilité? je précise, l'endettement chronique.

Je pense que ça permet d'avoir un train d'avance. Etant donné que toutes les nations riches et industrialisés présentes une dette publique significative (généralement entre 50 et 200% du PIB), j'en déduis que c'est une opportunité économique pour les états, ça leur permet de vivre avec au moins 1 année de richesses en avance, pour un salarié, on appellerait ça une "avance permanente".

ça se tiendrait si et uniquement si les états étaient à l'origine de l'économie, hors ils en sont al dernière roue (ils se servent dessus avec des impôts)

Pour moi la dette est un processus anti-démocratique qui consiste à voter pour des gouvernements qui ne nous font payer qu'une partie de nos dépenses et à faire passer la facture à des gens qui n'ont pas encore le droit de vote ou qui ne sont pas encore nés.

[wesker]

Jean, tu évoques les ministres du travail qui voudraient changer les choses, ne devrais tu pas préciser pour qui ?

J'ai le sentiment qu'ils se succèdent mais se montrent, les uns autant que les autres soucieux de répondre aux attentes, aux revendications de certaines organisations syndicales, qui se disent représentatives, tant elles ont une réelle audience médiatique mais ils semblent oublier que ces dernières sont des interlocuteurs, des parties prenantes aux négociations, aux accords etc...mais ne représentent pas l'ensemble des acteurs et des citoyens qui les élisent.

Or, la responsabilité des politiques est naturellement de rencontrer, d'écouter, de tenir compte des diverses contributions qu'expriment ces organisations, mais doivent se déterminer, aussi en fonction de ceux qu'on n'entend pas, de ceux qui n'ont pas accés à la représentation. Lors de la présidentielle il y eût, 5 blocs assez équivalent, ce qui rend l'instauration de certaines réformes difficiles, l'oublier revient à courir le risque d'un blocage, d'incompréhension et de tensions. Arguer, à chaque fois que cela ne serait que des erreurs de communication revient à nier l'audience et les forces politiques qui traversent le pays.

[Jeff Van Planet]

Jean, tu évoques les ministres du travail qui voudraient changer les choses, ne devrais tu pas préciser pour qui ?

Pour le travailleurs contre les salariés.