On trouve les pires au sommet ... je ne savais pas que Hayek avait écrit cela. Mais il était décidément très lucide, en 1944 en plus. Il avait une belle brochette de crétins salopards chefs d'état comme exemples: Hirio Hito et Tojo au Japon, Staline à Moscou, Hitler à Berlin, Franco à Madrid, Pétain à Paris (c'était la fin), Salazar à Lisbonne, Juan Peron à Buenos Aires. Une belle génération se préparait derrière avec les libérateurs tiers-nordistes Sukarno (Indonésie), Nasser (Egypte), Kroutchev, Ceaucescu, Tito et autres dictateurs de l'Est, Hafez El Assad en Syrie, Khadafi, Saddam Hussein, Fidel Castro. Et on arrive déjà aux sinistres Mitterrand / Mauroy / Jospin en France, Mahathir en Malaisie, Chavez et Maduro, Erdogan, Poutine ...Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
26 août 2017, 04:25:54
Pourquoi les personnes les moins compétentes et les plus nocives parviennent au sommet de l'État ? Il se pourrait que la leçon de Hayek sur le sujet soit toujours d'actualité.
Pourquoi les personnes les moins compétentes et les plus nocives parviennent au sommet de l’État ? Il se pourrait que la leçon de Hayek sur le sujet soit toujours d’actualité.
Par Lawrence W. Reed.
Alors que la liberté progresse de façon remarquable dans le monde ces dernières années — depuis la chute de l’empire soviétique jusqu’à la montée des privatisations —, nous ne sommes toujours pas en manque d’étatistes aux desseins stupides et destructeurs. La meilleure explication sur les motivations de telles personnes à accéder au pouvoir passe par la lecture du chapitre 10 La sélection par en bas (« Why the Worst Get on Top » en version originale) extrait du chef d’œuvre de Friedrich Hayek, La route de la servitude.
Quand Hayek a écrit son livre le plus connu en 1944, le monde était captivé par la notion de planification centrale socialiste. Tandis que chacun en Europe et en Amérique dénonçait la violence du nazisme, du fascisme et du communisme, l’opinion publique était conditionnée par une intelligentsia étatique qui considérait que ces « excès » de socialisme étaient des exceptions évitables. Si seulement nous étions sûrs que les bonnes personnes étaient aux commandes, disaient-ils, la main de fer se fondra en gant en velours.
Ceux qui pensent que, pour reprendre les termes de Hayek, « nous ne devons pas craindre le système mais le risque qu’il soit géré par de mauvaises personnes » sont des utopistes naïfs qui seront éternellement déçus par le socialisme. En effet, c’est toute l’histoire de l’étatisme du XXe siècle : la quête sans fin d’un monde où le rêve pourrait effectivement se concrétiser, camper sur une position jusqu’à rendre la catastrophe trop gênante et évidente, puis s’en prendre aux personnes plutôt qu’au système, et enfin passer au prochain inévitable sujet de déception.
Peut-être qu’un jour, le dictionnaire définira un étatiste comme une « personne qui n’apprend rien de la nature humaine, de l’économie, de l’expérience, et qui répète les même erreurs encore et encore sans se soucier du sort de ceux et celles qu’elle écrase de ses bonnes intentions ».
Hayek expose que même les pires caractéristiques de l’étatisme « n’en sont pas des sous-produits accidentels » mais des phénomènes qui lui sont inhérents. Il soutient avec perspicacité que « les peu scrupuleux et désinvoltes ont plus de chances de réussir » dans toute société où l’État est considéré comme la réponse à tous les problèmes. Ce sont précisément ce genre de personnes qui promeuvent le pouvoir sur la persuasion, la force sur la coopération.
Les États, ayant par définition un monopole légal et politique de l’usage de la force, les attirent comme les excréments attirent les mouches. Ce sont les mécanismes gouvernementaux qui leur permettent in fine de causer des ravages parmi nous. Un demi-siècle après Hayek, il ne se passe pas un jour sans que les journaux n’en fournissent de nouveaux représentants, et des pires, qui parviennent au sommet. Deux personnalités récentes, de part et d’autre du globe, vont me permettre d’illustrer la sagesse de Hayek.
Lionel Jospin et Mahathir bin Mohamad
En France, le 10 octobre 1997, le Premier ministre socialiste Lionel Jospin soumet une loi qui réduit d’autorité la durée de la semaine de travail. Dès l’année 2000, les employeurs doivent la réduire, de 39 à 35 heures, sans réduction de salaire. Par démagogie, Jospin a promis aux Français que cette loi créerait beaucoup d’emplois. Bien sûr, il ne s’est pas agi d’une sollicitation cordiale du gouvernement aux employeurs de la nation, mais d’une exigence, sous peine d’amende, d’incarcération, voire les deux, pour ceux qui ne s’organiseraient pas avec leurs salariés. Le Premier ministre a omis de préciser que l’État-providence le plus réglementé et le plus cher d’Europe s’était chargé d’évincer la main d’œuvre de nombreux marchés et avait généré le chômage élevé qu’il prétendait vouloir réduire.
En Malaisie, pendant cette même semaine d’octobre, le Premier ministre Mahathir bin Mohamad fustigeait les « voyous », « crétins » et « néo-colonialistes », auxquels il reprochait la chute de la valeur du ringgit, la monnaie malaisienne. Nostalgique des détraqués acharnés d’hier, il a même suggéré que les difficultés économiques de la Malaisie étaient le résultat du « programme des Juifs ». Il n’a pas demandé la fin de la politique gouvernementale de production de ringgits pour des projets futiles comme le gratte-ciel le plus haut du monde, mais plutôt la proscription des échanges de devises « inutiles, improductives et immorales ».
(...)
Article complet sur https://www.contrepoints.org/2017/08/26 ... res-sommet
Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
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- Narbonne
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
En creux, Chirac et Sarkozy étaient excellents. mdr
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Hélas, il faut faire ce triste constat que des Chirac / Sarkozy, Kohl / Schröder / Merkel, Blair n'étaient pas si mauvais.
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Vaste sujet ...
On s'est posé la question maintes fois dans le privé : Y'a des c..s sur la terre : Oui certes , voila c'est embétant .
Mais comment s'y prend t'on pour cafouiller suffisamment et collectivement pour les retrouver en haut de l'échelle ?
En politique comment peut on élire Chirac en 1995 sur un programme de réduction de la fracture sociale
alors qu'il va nommer Juppé premier ministre et appliquer un programme de régression sociale
qui l'amènera heureusement à sa défaite en 1997 ?
Aujourd'hui on nous parle de la com' de Macron : Ah bon . Et le Projeeeet , il est passé où ?
Régression sociale , lois du marché et point barre . Bravo .
On s'est posé la question maintes fois dans le privé : Y'a des c..s sur la terre : Oui certes , voila c'est embétant .
Mais comment s'y prend t'on pour cafouiller suffisamment et collectivement pour les retrouver en haut de l'échelle ?
En politique comment peut on élire Chirac en 1995 sur un programme de réduction de la fracture sociale
alors qu'il va nommer Juppé premier ministre et appliquer un programme de régression sociale
qui l'amènera heureusement à sa défaite en 1997 ?
Aujourd'hui on nous parle de la com' de Macron : Ah bon . Et le Projeeeet , il est passé où ?
Régression sociale , lois du marché et point barre . Bravo .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
- Francis_15
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
En faits ils étaient particulièrement très très très mauvais ...
Mais ce qu'Hayek dit de l'état s'applique également au fonctionnement des grandes entreprises, qui tout comme l'état ont recours à la planification (du moins en ce qui concerne leur activité)
Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Et c'est quoi être "mauvais", "incompétent" ? Juste ne pas avoir partager les idées de celui qui parle ?
- Francis_15
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Mon petit avis n'intéresse personne et ça ne répond pas à ma question en tout cas.
- Jeff Van Planet
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Sarkozy pas si mauvais? MDR
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pas tout a fait car le mauvais dirigeant entraîne des pertes pour l'entreprise, donc, si l'entreprise ne fait pas faillite, il est très vite mis à la porte.Francis_15 a écrit : ↑26 août 2017, 21:29:13En faits ils étaient particulièrement très très très mauvais ...
Mais ce qu'Hayek dit de l'état s'applique également au fonctionnement des grandes entreprises, qui tout comme l'état ont recours à la planification (du moins en ce qui concerne leur activité)
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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- Narbonne
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Etre mauvais et incompétent, c'est ne pas être visionnaire et laisser le pays dans une mauvaise direction
Chirac est passé à côté de la plaque car il n'a strictement rien fait pour préparer la France à la mondialisation
Sarkozy a été égal à Chirac sur ce sujet
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Je ne comprends pas bien l'intérêt de ce sujet.
Déjà, qu'est-ce qui permet d'affirmer que "on trouve les pires au sommet" ? On peut toujours discuter du bilan de tel ou tel ancien Président ou Premier ministre, mais qu'est-ce qui nous dit que tel autre dirigeant politique aurait fait mieux à la place ?
Et à supposer que, vraiment, on trouve les pires au sommet, une autre question doit être posée : à qui la faute ? N'est-ce pas, d'abord, de la faute du peuple lui-même, qui aime voter pour ceux qui promettent monts et merveilles ?
Déjà, qu'est-ce qui permet d'affirmer que "on trouve les pires au sommet" ? On peut toujours discuter du bilan de tel ou tel ancien Président ou Premier ministre, mais qu'est-ce qui nous dit que tel autre dirigeant politique aurait fait mieux à la place ?
Et à supposer que, vraiment, on trouve les pires au sommet, une autre question doit être posée : à qui la faute ? N'est-ce pas, d'abord, de la faute du peuple lui-même, qui aime voter pour ceux qui promettent monts et merveilles ?
- Jeff Van Planet
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
chirac a essayé mais les grandes grève l'on fait reculé, puis il a dissous et à partir de 97 jusqu'à la fin de son septennat il n'est pas responsable de se qui s'est passé.Narbonne a écrit : ↑27 août 2017, 08:36:31Etre mauvais et incompétent, c'est ne pas être visionnaire et laisser le pays dans une mauvaise direction
Chirac est passé à côté de la plaque car il n'a strictement rien fait pour préparer la France à la mondialisation
Sarkozy a été égal à Chirac sur ce sujet
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Si il n'a pas su agir c'est qu'il nétait pas compétent pour le poste.
- wesker
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Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
C'est assez facile à comprendre lorsqu'on s'aperçoit que, pour préserver leurs intérêts, leur entre soi les clivages entre la gauche, la droite et les autres s'effacent !
Il est assez facile de percevoir que les diverses instances que créent de tels responsables politiques sont occupés très largement par des gens qui sortent de leurs promos et dont nous ne savons plus que faire. Rien à voir avec la méritocratie dont ils vantent l'efficacité, avec l'encouragement à l'effort, ou au travail, ils se mettent d'accord et savent s'unir pendant que les galériens et autres petits entrepreneurs passent leur temps à se diviser, souvent sur des sujets secondaires, se déchirent sur des questions idéologiques, qu'eux ne respectent pas lorsque le besoin, le pragmatisme ou leurs intérêts sont en question.
Il est assez facile de percevoir que les diverses instances que créent de tels responsables politiques sont occupés très largement par des gens qui sortent de leurs promos et dont nous ne savons plus que faire. Rien à voir avec la méritocratie dont ils vantent l'efficacité, avec l'encouragement à l'effort, ou au travail, ils se mettent d'accord et savent s'unir pendant que les galériens et autres petits entrepreneurs passent leur temps à se diviser, souvent sur des sujets secondaires, se déchirent sur des questions idéologiques, qu'eux ne respectent pas lorsque le besoin, le pragmatisme ou leurs intérêts sont en question.
Re: Hayek avait raison : on trouve les pires au sommet
Il est d'usage chez les fans de foot de savoir mieux que l’entraîneur ce qu'il convient de faire et la meilleure équipe.
Il en est de même en politique.
J'ai juste un point d'accord avec cette théorie: les caciques des partis ont pris l'habitude de vouloir garder la place qu'ils occupent (la faute aux partis bien sûr). Le résultat est que des jeunes talentueux s'éloignent de la politique car leurs capacités les amène à refuser d'attendre dans l'ombre alors que des entreprises performantes les demandent et les payent beaucoup mieux même si 2017 marque sur ce point une rupture.
De là à penser que les pires sont au sommet il y a un pas que la méconnaissance des antagonismes sociaux et des règles de base de l'économie aide à franchir un peu rapidement.
Il en est de même en politique.
J'ai juste un point d'accord avec cette théorie: les caciques des partis ont pris l'habitude de vouloir garder la place qu'ils occupent (la faute aux partis bien sûr). Le résultat est que des jeunes talentueux s'éloignent de la politique car leurs capacités les amène à refuser d'attendre dans l'ombre alors que des entreprises performantes les demandent et les payent beaucoup mieux même si 2017 marque sur ce point une rupture.
De là à penser que les pires sont au sommet il y a un pas que la méconnaissance des antagonismes sociaux et des règles de base de l'économie aide à franchir un peu rapidement.
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