Jean Marie Le Pen precise son soutien à Marine Le Pen
- wesker
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Un soutien peu surprenant, que le père n’avait pourtant pas officialisé jusqu’alors. Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, annonce, dans une interview à France-Soir mercredi, qu’il se range derrière Marine Le Pen pour lui succéder à la tête du parti.
Dynastie ? Le leader d’extrême droite s’en garde : il affirme au quotidien que sa fille « a les qualités nécessaires» pour ce rôle et même pour une candidature à la présidentielle. Voyant chez Marine Le Pen - qui intervient aussi dans l’entretien -, « une chance pour la France », le frontiste vante aussi ses « qualités physiques, mentales, psychologiques, intellectuelles, affectives, caractérielles nécessaires ».
C’est demain jeudi, que le parti doit officialiser le duel entre ses deux vice-présidents, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, pour la succession de Jean-Marie Le Pen, 82 ans, qui passera la main en janvier lors du congrès de Tours (15-16 janvier 2011).
Gollnisch ? « Un prof d’université, assez loin du terrain » pour Marine Le Pen
Toujours dans France-Soir, le père et la fille, tout en le complimentant, règlent son sort au rival de celle-ci. Pour Le Pen qui verrait déjà Marine à l'Elysée, l'eurodéputé ferait... « un très bon ministre des Affaires étrangères ». « Il a une culture très vaste, des convictions très établies, une vie exemplaire », mais « le problème de Gollnisch », explique encore le patron du FN, «c’est que ses amis sont extérieurs au Front, parce qu’ils l’ont quitté : Carl Lang, Bernard Antony, Jacques Bompard...».
Et de l'enfoncer en core un peu : « Bruno veut organiser, comme il dit, le retour au bercail de toute l’extrême droite. Et puis il y a son ami Pierre Sidos », invoque le patron du FN, en référence au fondateur de l’Oeuvre française, un groupuscule d’extrême droite radicale et très traditionnelle qui a pour emblème la croix celtique.
« Je vais vous dire, ajoute Marine Le Pen. Bruno est un homme extrêmement respectable dont j’aurai besoin, mais c’est un prof d’université, assez loin du terrain. »
Interrogé par l’AFP, l’intéressé n’a pas souhaité faire de commentaire, promettant de « réagir à tout cela, mais pas à chaud ».
Dynastie ? Le leader d’extrême droite s’en garde : il affirme au quotidien que sa fille « a les qualités nécessaires» pour ce rôle et même pour une candidature à la présidentielle. Voyant chez Marine Le Pen - qui intervient aussi dans l’entretien -, « une chance pour la France », le frontiste vante aussi ses « qualités physiques, mentales, psychologiques, intellectuelles, affectives, caractérielles nécessaires ».
C’est demain jeudi, que le parti doit officialiser le duel entre ses deux vice-présidents, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, pour la succession de Jean-Marie Le Pen, 82 ans, qui passera la main en janvier lors du congrès de Tours (15-16 janvier 2011).
Gollnisch ? « Un prof d’université, assez loin du terrain » pour Marine Le Pen
Toujours dans France-Soir, le père et la fille, tout en le complimentant, règlent son sort au rival de celle-ci. Pour Le Pen qui verrait déjà Marine à l'Elysée, l'eurodéputé ferait... « un très bon ministre des Affaires étrangères ». « Il a une culture très vaste, des convictions très établies, une vie exemplaire », mais « le problème de Gollnisch », explique encore le patron du FN, «c’est que ses amis sont extérieurs au Front, parce qu’ils l’ont quitté : Carl Lang, Bernard Antony, Jacques Bompard...».
Et de l'enfoncer en core un peu : « Bruno veut organiser, comme il dit, le retour au bercail de toute l’extrême droite. Et puis il y a son ami Pierre Sidos », invoque le patron du FN, en référence au fondateur de l’Oeuvre française, un groupuscule d’extrême droite radicale et très traditionnelle qui a pour emblème la croix celtique.
« Je vais vous dire, ajoute Marine Le Pen. Bruno est un homme extrêmement respectable dont j’aurai besoin, mais c’est un prof d’université, assez loin du terrain. »
Interrogé par l’AFP, l’intéressé n’a pas souhaité faire de commentaire, promettant de « réagir à tout cela, mais pas à chaud ».
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- wesker
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Le soutien de Jean Marie Le Pen à Marine n'est guère une vraie surprise, mais ses arguments n'engage pas les adherants.
Ils reposent sur une analyse et des réalités avec lesquelle on peut discuter.
En attendant, les débats doivent se poursuivre pour que les adherants se déterminent sur la base des orientations que leurs proposeront Marine et Bruno et non en fonction des affinités de tels ou tels.
Ils reposent sur une analyse et des réalités avec lesquelle on peut discuter.
En attendant, les débats doivent se poursuivre pour que les adherants se déterminent sur la base des orientations que leurs proposeront Marine et Bruno et non en fonction des affinités de tels ou tels.
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- FIFE
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Bien sûr que oui !
Et de la part de Le Pen qui a toujours dit : "je préfère mes filles à mes cousines, et mes cousines à mes voisines", c'est normal!
J'apprécie beaucoup Bruno Gollnish, mais je pense que Marine est plus connue et saura mieux rassembler les Français autour d'elle. Et le but, c'est de gagner, non ? Alors prenons celui ou celle qui sera le candidat ayant les plus de chances en 2012.
Et de la part de Le Pen qui a toujours dit : "je préfère mes filles à mes cousines, et mes cousines à mes voisines", c'est normal!
J'apprécie beaucoup Bruno Gollnish, mais je pense que Marine est plus connue et saura mieux rassembler les Français autour d'elle. Et le but, c'est de gagner, non ? Alors prenons celui ou celle qui sera le candidat ayant les plus de chances en 2012.
- wesker
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FIFE, je constate qu'au nom de la notoriété, tu as déjà effectué ton choix. Je t'en félicite car tes arguments ne reposent pas sur des affinités personnelles qui peuvent se comprendre, mais sur une analyse personnelle qui se respecte.
Pour ma part, j'attend encore un peu d'en savoir plus sur les orientations que les deux candidats veulent mettre en place avant de me determiner.
Pour ma part, j'attend encore un peu d'en savoir plus sur les orientations que les deux candidats veulent mettre en place avant de me determiner.
Fife a entièrement raison dans son analyse, en tout cas vu de chez moi, c'est à dire à l'extérieur du FN et regardant tout ça depuis ma télé. Marine Le Pen est bien plus médiatisée que Gollnisch. Je le dis depuis des années, on ne voit que les Le Pen père et fille à la TV, jamais les autres cadres du parti (sans doute moins télégéniques que Jean-Marie ?). Son image est aussi plus lisse que celle de Gollnisch qui sens vraiment la naphtaline.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- wesker
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Racaille, le point de vue extérieur est très important car fondé sur une analyse, une vision differente de celles que peuvent avoir les adherants, en interne.
En clair, tu estimes, de ton point de vue et sans affinité aucune pour le mouvement national, que Marine Le Pen presente des qualités qui te paraissent supérieures à Gollnisch pour faire avancer les idées et valeurs que defendent sa formation politique ?
En clair, tu estimes, de ton point de vue et sans affinité aucune pour le mouvement national, que Marine Le Pen presente des qualités qui te paraissent supérieures à Gollnisch pour faire avancer les idées et valeurs que defendent sa formation politique ?
Oui c'est évident, les qualités médiatiques de Marine Le Pen sont sans commune mesure avec celles de B. Gollnisch. C'est comme si tu comparais la manière de vendre de la lessive il y a trente ans et les méthodes modernes.
Par contre, si tu me demandes de parler de qualités politiques effectives, là je ne pourrais pas trop t'aider. Toujours vu de chez moi, je peux comparer le duo Marine Le Pen / B. Gollnisch au duo "good cop / bad cop" des séries policières américaines. Dans les deux cas il ne s'agit que des deux faces d'une même médaille. L'une est toujours plus sympa que l'autre, pour "attendrir le suspect", mais à la fin on se fait quand même manger tout cru
Par contre, si tu me demandes de parler de qualités politiques effectives, là je ne pourrais pas trop t'aider. Toujours vu de chez moi, je peux comparer le duo Marine Le Pen / B. Gollnisch au duo "good cop / bad cop" des séries policières américaines. Dans les deux cas il ne s'agit que des deux faces d'une même médaille. L'une est toujours plus sympa que l'autre, pour "attendrir le suspect", mais à la fin on se fait quand même manger tout cru
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- FIFE
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Je crois qu'en parlant d'affinités, j'en aurai plus avec Gollnish..... mais je pense que Marine aura plus de voix en cas de présidentielles!wesker a écrit :FIFE, je constate qu'au nom de la notoriété, tu as déjà effectué ton choix. Je t'en félicite car tes arguments ne reposent pas sur des affinités personnelles qui peuvent se comprendre, mais sur une analyse personnelle qui se respecte.
Pour ma part, j'attend encore un peu d'en savoir plus sur les orientations que les deux candidats veulent mettre en place avant de me determiner.
Cessons, de grâce, de nous abreuver mutuellement, et inutilement, de moult propos oiseux quant au devenir d'extrême-droite pourrave (pléonasme, yep, je sais...) destinée à déliquescence inéluctable... en belgitude francophone c'est déjà chose faite...wesker a écrit : Je ne pense pas que les adherants du FN forgeront leur opinion sur de tels critères mais sur les orientations programmatiques, la stratégie et les orientations structurelles que proposeront Marine Le Pen et Bruno Gollnisch !
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...
Ni dieu, ni maître... et basta...
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