Ce n'est pas la première fois que Macron tient des propos suscitant la controverse : il y eut les illettrées de chez GAD, et plus récemment "ceux qui ne sont rien" et "les fainéants". Toutes ces déclarations donnent des arguments à ses opposants qui ont beau jeu de lui reprocher son "mépris de classe".Emmanuel Macron dénonce ceux qui «foutent le bordel», l'opposition s'indigne
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - «Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes», a déclaré le chef de l'État, lors d'une visite en Corrèze émaillée par des manifestations des salariés de GM&S.
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En ce qui me concerne, je pense que Macron se contente d'énoncer des vérités : vérité sur la nécessité de réformer la formation professionnelle, vérité sur ces syndicats qui se complaisent dans le conflit social, etc. Des vérités qui peuvent blesser certaines âmes sensibles, mais des vérités quand même. D'ailleurs, ceux qui lui reprochent son "mépris de classe" répondent rarement sur le fond.
Toutes ces polémiques illustrent une contradiction bien ancrée dans notre vie politique : on reproche souvent à nos dirigeants politiques de manier "la langue de bois", mais dès qu'un dirigeant politique tient des propos un peu crus, un peu durs, on le lui reproche aussi...