L'interview de Nicolas Sarkozy sur france 2
- wesker
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Le Président de la République est apparu assez apeuré, peu sûr de lui, le regard fuyant et a démontré une fois de plus toutes ses contradictions.
5 mlin après avoir annoncé la reduction des niches fiscales il affirme que les impôts n'augmenteront pas
Il réaffirme son soutien au ministre du travail mais lui demande de quitter ses fonctions de tresorier alors même que ce double emploi perdure depuis des lustres.
Sur la reforme des retraites, je pensais, moi, qu'il y aurait un débat parlementaire mais nous avons appris que le Président de la République avait fixé déjà les conditions de l'âge et d'indemnisation des retraites.
5 mlin après avoir annoncé la reduction des niches fiscales il affirme que les impôts n'augmenteront pas
Il réaffirme son soutien au ministre du travail mais lui demande de quitter ses fonctions de tresorier alors même que ce double emploi perdure depuis des lustres.
Sur la reforme des retraites, je pensais, moi, qu'il y aurait un débat parlementaire mais nous avons appris que le Président de la République avait fixé déjà les conditions de l'âge et d'indemnisation des retraites.
- Nombrilist
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Et elle fait quoi, ta mère ? Elle danse de long des golfes clairs ? icon_biggrin
Où elle a 94 ans, et est obligée de porter des charges d'un village à l'autre dans la montagne, sans même une ration d'eau, surveillée par un patron abject en voiture décapotable, qui la fouette quand elle ralentit ?
Moi,j'aime les détails icon_biggrin
Où elle a 94 ans, et est obligée de porter des charges d'un village à l'autre dans la montagne, sans même une ration d'eau, surveillée par un patron abject en voiture décapotable, qui la fouette quand elle ralentit ?
Moi,j'aime les détails icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Je n'ai pas tout écouté du discours (je lisais une revue en même temps), mais il m'a semblé un peu geignard; du genre "j'ai beaucoup de travail, je fais tout ce que je peux". Je n'aime pas ce style de discours qui ne colle pas avec le ton de sa campagne électorale et de ses coups de menton à propos de la sécurité.
Pour ce qui est du fond, je n'ai pas besoin du discours pour me faire une opinion à propos de son action.
Mais qu'a-t-il fait comme annonce ? Quoi de nouveau ? mis à part un remaniement (perso je n'en vois pas l'intérêt), je n'ai pas retenu grand chose. Quel était donc le but de cette intervention ? Se justifier, c'est montrer sa faiblesse.
Pour ce qui est du fond, je n'ai pas besoin du discours pour me faire une opinion à propos de son action.
Mais qu'a-t-il fait comme annonce ? Quoi de nouveau ? mis à part un remaniement (perso je n'en vois pas l'intérêt), je n'ai pas retenu grand chose. Quel était donc le but de cette intervention ? Se justifier, c'est montrer sa faiblesse.
- Nombrilist
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Ma mère a fait 2 séjours (courts) en hôpital psychiatrique. Elle prend facilement 10 gélules d'antidépresseurs-anxiolytiques et j'en passe par jour (prescrits) depuis quelques années. Elle s'est faite arrêtée l'an dernier à 55 ans (arrêt longue durée). Visiblement inapte (ses capacités cognitives ont régressé), ces nazis de la sécu voulaient quand même la faire bosser. Il a fallu que son médecin et son psychiatre se battent pour qu'elle soit classée en invalidité. Sinon, ils l'envoyaient crever au boulot (la boîte de Guillaume Sarkozy, extrêmement stressant, j'y ai bossé aussi).
Autre exemple: les suicides chez FT (on peut imaginer le nombre de déprimés dans cette boîte, vu que seulement une fraction se suicide). Et c'est pareil dans la police, à la poste...
Ton discours sur l'adéquation entre la personne et le travail, c'est exactement ce que la nazi de la sécu disait.
Autre exemple: les suicides chez FT (on peut imaginer le nombre de déprimés dans cette boîte, vu que seulement une fraction se suicide). Et c'est pareil dans la police, à la poste...
Ton discours sur l'adéquation entre la personne et le travail, c'est exactement ce que la nazi de la sécu disait.
Ta revue devait être trop intéressante !
-Sarkozy ne s'est plaint de rien. Il a fait remarquer avec humour que, depuis son élection, il avait collectionné les grosses tuiles mondiales ! Ce que personne ne peut nier. Et ila encore parlé de son travail, et de l'intérêt qu'il lui porte, pour expliquer qu'il ne se demade pas tous les matins s'il serait candidat dans deux ans.
- Pas de scoop particulier, mais une communication présidentielle, ce n'est pas un thriller ! Il a esquissé un bilan, mis certains points sur les "i" et annoncé qu'après la réforme des retraites, il mettrait le grand braquet sur le statut de je ne sais quelle classe défavorisée.
- Cette communication, la première depuis 6 mois, est la manière usuelle dont les chefs d'Etat communiquent avec le pays. Pas nécessaire de prendre le ton haletant d'un commentateur de foot icon_confused
-Sarkozy ne s'est plaint de rien. Il a fait remarquer avec humour que, depuis son élection, il avait collectionné les grosses tuiles mondiales ! Ce que personne ne peut nier. Et ila encore parlé de son travail, et de l'intérêt qu'il lui porte, pour expliquer qu'il ne se demade pas tous les matins s'il serait candidat dans deux ans.
- Pas de scoop particulier, mais une communication présidentielle, ce n'est pas un thriller ! Il a esquissé un bilan, mis certains points sur les "i" et annoncé qu'après la réforme des retraites, il mettrait le grand braquet sur le statut de je ne sais quelle classe défavorisée.
- Cette communication, la première depuis 6 mois, est la manière usuelle dont les chefs d'Etat communiquent avec le pays. Pas nécessaire de prendre le ton haletant d'un commentateur de foot icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
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Jamais on n'a entendu dire Chirac (qui a géré la crise d'Irak de main de maître avec Villepin) ou Mitterrand se plaindre ainsi. Il croit quoi ? Qu'on va le plaindre ? Si il est fatigué, il n'a qu'à passer la main, 75% des français seront heureux de l'apprendre. Passé cela, j'ai l'impression qu'on n'a pas appris grand chose de ce discours.
- artragis
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m'enfin, on avait presque la larme à l'oeil quand même-Sarkozy ne s'est plaint de rien.
il y a communication présidentielle sur TF1 et communication présidentielle sur la télé publique. dans le premier cas, c'est simplement un bilan, un peu de propagande inhérente au métier, un appel à se mettre au boulot, et une sorte de discours de remise en forme, comme pour un entraîneur dont l'équipe est dans de salles draps.- Pas de scoop particulier, mais une communication présidentielle, ce n'est pas un thriller !
Dans le second cas, on attend des prévisions, des annonces d'action, et des explications précises. S'il a donné quelques explication, il a surtout lutter contre lui même pour ne pas claquer du point sur la table. Ensuite il a fait du pathos. Désolé MPS, mais il n'a couvert que peu d'attentes.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
C'est l'avocat qui ressort, il a plaidé sa cause, mais elle n'est pas compatible avec son discours électoral, cela n'a pas du échapper aux personnes qui ont regardé. Il a botté en touche à chaque fois et est revenu à son sort et à son emploi du temps. bref, il a du barber nombre de personnes, y compris dans son camp.
- wesker
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La faute à pas de chance.....Ben voyons.
Je croyais, moi, que le rôle d'un Président de la République était de prevoir, de rester au dessus de la mêlée et de preserver le peuple des grands malheurs publics et non satisfaire de contenter une clientèle électorale, en l'occurrence, celle qui gravite autour du pouvoir.
Je croyais, moi, que le rôle d'un Président de la République était de prevoir, de rester au dessus de la mêlée et de preserver le peuple des grands malheurs publics et non satisfaire de contenter une clientèle électorale, en l'occurrence, celle qui gravite autour du pouvoir.
- politicien
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Bonjour,
Le Parisien a écrit :Si le président peut se targuer d’avoir réalisé, lundi soir sur France 2, un score d’audience honorable avec 6,6 millions de téléspectateurs, les résultats de notre sondage exclusif CSA sont en revanche très décevants pour l’Elysée. Moins d’un Français sur trois (32%) a jugé Nicolas Sarkozy « convaincant » dans sa prestation.
Le président avait pourtant soigné son style
« C’est son plus faible score depuis que nous mesurons l’impact de ses interventions télévisées », dit Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Lors de sa dernière « grande » émission face aux Français, le 25 janvier sur TF 1, il avait convaincu 43% des personnes interrogées. Pis, c’est à propos de l’enjeu numéro un de l’émission, l’affaire Woerth-Bettencourt, que les sondés ont été le plus sceptiques : 62% n’ont pas été convaincus par les explications, pourtant assez longues (onze minutes sur une émission qui en comptait soixante-dix) du chef de l’Etat sur ce dossier, contre seulement 23% qui l’ont été. « L’opération était compliquée, elle ne semble pas avoir réussi », tranche Jean-Daniel Lévy.
Attention, ces pourcentages correspondent à l’ensemble des Français, c’est-à-dire aussi bien ceux qui ont vu l’émission que ceux qui en ont simplement entendu parler (par les médias, par leurs collègues ou leurs proches…). Systématiquement, en effet, la proportion de « convaincus » grimpe quand on se concentre sur la part de la population ayant vraiment suivi l’intervention. « Pour la simple raison que la plupart des gens qui regardent une telle émission jugent a priori crédible la parole du responsable politique interviewé », précise Lévy. Mais même au sein de cette catégorie, la part des sceptiques reste majoritaire : 52% contre 45% de « convaincus » (le chiffre montant à 60% de convaincus parmi ceux — les plus rares — ayant vu l’émission en totalité). Rappelons qu’en janvier, 57% de ceux qui avaient regardé l’émission de TF 1 avaient jugé convaincante la prestation de Sarkozy. En fait, il faut carrément remonter à la période noire de Jacques Chirac lors de la crise du CPE (contrat première embauche) au printemps 2006 pour trouver de pires scores après une émission présidentielle : le prédécesseur de Sarkozy à l’Elysée n’avait alors convaincu que 27% des Français.
Au total, les experts de CSA lient cet impact raté à la popularité en berne de Nicolas Sarkozy dans les sondages : quoi qu’il fasse ou dise en ce moment, ça ne prend pas, les Français n’accordant guère de crédit à la parole présidentielle. Deux motifs de consolation pour Sarkozy, cependant. D’abord, le « peuple de droite » l’a, en nette majorité, jugé convaincant lundi (à 82%). En décidant d’intervenir en pleine tempête pour la droite, il a donc rassuré son électorat. Ensuite, il y a un thème sur lequel son discours gagne des points : les retraites. Alors que seulement 31% de l’ensemble des Français le jugeaient convaincant sur ce dossier en janvier dernier, ce pourcentage s’élève cette fois à 37% (et même 49% parmi ceux qui ont vu l’émission).
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- Nombrilist
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