Vous rattachez beaucoup trop le niveau des dépenses publiques au train de vie des élus. Les chiffres n'ont rien à voir. Rajoutez chambre des députés, Sénat et Elysée et vous n'arrivez pas à 1 milliard d'€. Le déficit budgétaire est de 70 à 80 milliards par an , soit plus de 80 fois ces coûts que vous dénoncez. Il va vous falloir trouver une autre sourcé d'économies si vous voulez que l'on rétablisse les comptes de la nation.wesker a écrit : ↑01 févr. 2018, 20:00:48Effectivement, cela existe en Allemagne, aussi, mais dans des proportions que je crois moins importantes que chez nous et c'est aussi pour cette raison que leur niveau de dépense publique est, souvent présenté comme exemplaire par nos responsables politiques qui justifient à travers cela les restrictions budgétaires qu'ils imposent à des services pourtant essentiels à la population, sans jamais remettre en cause leurs pratiques.
Rien que l'utilisation forcée des génériques (par exemple en n'acceptant de ne rembourser que le prix du générique même si on veut l'original, représente un gain supérieur à ces coûts de fonctionnement . Mais ce sont bien les français qui n'en veulent pas.
Et je ne parle pas des 32 milliards de la formation qui ne servent qu'à former des gens qui ont un travail et ont souvent une formation universitaire. Organisation à revoir (réflexion en cours, on va voir ce qu'il en sort.
Et je ne parle pas de la fraude fiscale évaluée à 70 milliards (essentiellement les entreprises), et j'ai déjà dénoncé le black dont les français se rendent coupables, pas les élus.
Allez je vais vous faire plaisir: Macron a quand même fait une grosse erreur en supprimant l'ISF. Piketti a déjà montré que le coût de l'ISF n'est pas un facteur de fuite réelle des riches et donc essayer de les retenir en baissant cet impôt est une bêtise à la fois économique et morale. Mais les revenus des élus ne sont pas en cause, même si Mme Penicaud va investir ce gain dans l'ESS.