Zut, j'avais répondu à tout quand le forum s'est fermé une fois de plus. Grrr ... Je résume donc :Si tu prends l'exemple du chômage, je ne crois pas qu'il suffise juste d'être au chômage pour devenir délinquant ou criminel. C'est évident.
Par contre, on a des exemples plus complexes, qui prouvent ces liens. Je te citerai par exemple le cas de l'enfant dont les parents ont abandonné leur rôle de parent détruit par le chômage de longue durée et par la précarité dans laquelle ils se trouvent. Livré à lui même, directement témoin de la violence de la société en voyant à quel point cela a détruit sa famille, ses parents, directement victime de cette violence en vivant dans la précarité, il est vite susceptible de sombrer dans la délinquance et la violence, surtout s'il est victime d'une mauvaise influence.
Maintenant si on parle de statistiques, le lien entre pauvreté chomage et criminalité a été maintes fois démontré contrairement à ce que tu affirmes.
Et en France, on peut largement constater la différence entre une période de prospérité comme les 30 glorieuses, et une période de crise comme les 35 années qui l'ont suivie. On constate aisément que quand tout le monde obtient facilement un emploi en période de plein emploi, quand les inégalités fondent comme neige au soleil, quand les gens ont de l'espoir en l'avenir, forcément au niveau de la société, ça se passe beaucoup mieux. Par contre quand la société est gangrénée par le chomage de masse, quand il n'y a plus d'espoir, quand les inégalités explosent, forcément des tensions naissent et c'est la violence qui explose elle-aussi.
Il faut être franchement illuminé pour contester tout ça.
Maintenant merci de nous éviter ton nième speech pour tenter de nier l'origine sociale des inégalités. Tu perds ton temps. Tu ne persuaderas personne avec tes théories bidons. Les inégalités sociales proviennent d'abus de pouvoir. Elles ne proviennent pas de différences physiologiques ou génétiques ... Ce n'est pourtant pas faute de t'avoir donné de nombreux exemples dont celui du partage des revenus dans une entreprise par exemple.
- à tout ce qui concerne ton déterminisme social ou financier, disons en gros que ton analyse ne prend pas en compte ces familles dont trois enfants réussissent parfaitement leurs études et leur vie familiale et professionnelle, tandis que deux autres échouent lamentablement.
- Pour les 30 glorieuses, tu en as une vue totalement erronée. Les gens avaient un pouvoir d'achat bien moindre qu'aujourd'hui. Mais leurs enfants se levaient quand le professeur entrait et attendaient d'invitation à s'asseoir, disaient "bonjour M. l'Agent" quand ils croisaient un flic, se faisaient eugueuler s'ils avaient un mauvais bulletin, n'auraient jamais osé répondre à leurs parents, étaient majeurs à 21 ans, et devaient encore demander le consentement paternel s'ils se mariaient avec 25 ans. Mai 68 est passé par là, les parents n'ont pous osé remplir leur rôle, et ont enfanté de générations ignares et dominantes, ne supportant aucune consigne ni aucun effort.
Pour le plein emploi, ne te trompe pas non plus. D'abord les femmesne travaillaient que fort peu, mais aussi c'était la honte totale d'être au chômage. Beaucoup de gens se trouvianet donc une occupation contre le logement, le vivre, l'habillement et un peu d'argent de poche, dans des fermes par exemple.
Cela arrangeait tout le monde, et lebon peuple ne se prenait pas pour un spécialiste de la politique et de l'économie icon_biggrin