Moins de parlementaires, proportionnelle, limitation des mandats… le gouvernement a dévoilé sa réforme des institutions

[Hector]

Déjà, si la constitution permettait au gouvernement d'envoyer des questions OUI/NON relatives à des projets expliqués simplement au referendum 2 ou 3 fois par an, votation à la suisse, ce serait très bien.

[pierre30]

2 ou 3 fois par an cela éviterait un climat permanent d'élection. Mais on peut craindre alors que le taux d'abstention explose.
Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait suffisamment de questions importantes à soumettre.

[pierre30]

Les deputes se sont discredites en prenant des postures le mercredi à la télé, en votant les consignes du parti, et déposant de centaines d'amendements inutiles.
Aujourd'hui ils passent pour des inutiles incompétents. Le but de la réforme est de donner un nouveau départ : une occasion de se racheter.
La limitation du nombre d'amendements est inutile et même contreproductive car elle met le doigt sur ces comportements enfantins. Ce sont les députés eux mêmes qui doivent donner une image adulte et responsable.

[Jean]

Pour moi, maintenant l'objectif, c'est les référendums d'initiatives populaires.

J'ai longtemps été pour la proportionnelle, je reste plus sceptique maintenant.

J'ai été un fan des referendums.

Mais j'avoue ne plus avoir confiance en la sagacité du peuple.

Par ailleurs j'ai aujourd'hui le sentiment que les risques sont importants :

- incompréhension du sujet
- manipulation par une minorité voire par un pays étrangers,
- crise d'émotivité suite un événement médiatique (décès d'une personnalité, attentats divers, accidents,mise en examen, résultats sportifs...)
- vote non sur la question mais sur celui qui la pose

Tout cela me fait penser que le referendum peut-être la pire des choses s'il n'est pas utilisé honnêtement.

Je n'ai pas confiance plus que ça en la sagacité du peuple, mais je le crois plus à même de se sentir concerné et de vouloir défendre leurs propres intérêts.
Evidemment, je pense que les premières années avec des référendums d'initiatives populaires seraient difficiles, mais sur le long terme, cela responsabiliserait le peuple.

C'est aussi pour ça que j'aime les référendums d'initiative populaire. Un peuple qui a cet outil ne peut pas pleurer sur les méchants politiciens, les juifs ou autre chose, il est face à son propre destin. Si il se trompe, il ne peut s'en prendre qu'à lui même.

Apprendre par l'erreur oui peut-être, mais cela peut être coûteux

Car il y a des C... irréversibles.

Les referendum sont à réserver aux questions simples et accessibles ou aux questions où la réponse est évidente.

[racaille]

Salut !

Macron ne va pas assez loin, je comprends tout-à-fait qu'il ne puisse pas faire plus. Il pourrait bien abolir purement et simplement cette caisse enregistreuse que, d'un point de vue strictement technique, rien ne changerait à la situation.

Tout le monde sait que l'assemblée nationale n'existe encore que pour assurer la représentation - au sens théâtral du terme -, pour préserver les apparence de démocrature ainsi que le lustre de la déco républicaine. Les séances filmées hebdomadaires sont à la fois un divertissement et une diversion.

[Baltorupec]

@Jean Je n'ai pas l'impression que l'on se débrouille si bien que ça après des années d'élections de dirigeants très éclairés. Il y a des erreurs irréversible, sur un siècle ou deux, mis à part une catastrophe nucléaire, non.

[Jean]

@Jean Je n'ai pas l'impression que l'on se débrouille si bien que ça après des années d'élections de dirigeants très éclairés. Il y a des erreurs irréversible, sur un siècle ou deux, mis à part une catastrophe nucléaire, non.

Il faut relativiser.

Nous sommes dans un pays où il fait bon vivre.

La progression du niveau de vie a été très rapide pendant une période au milieu des années 1900... puis s'est maintenue en continuant à progresser.

Malgré l'émergence en fin des années 1900 de pays nouveaux en particulier la Chine qui a pratiquement accaparé toute la production industrielle de bas et moyen de gamme, nous avons résisté plutôt bien, le nombre de chômeurs est certes élevé mais est stabilisé et le pays semble bien supporter la charge qu'induit cette situation.
Il est clair qu'on ne peut pas changer d'activité instantanément. Un ouvrier dans une chaîne de montage ne peut pas devenir un analyste informatique instantanément, il faudra probablement attendre son fils...

La sante et l'éducation sont à la portée de tous, ce qui est rare de nos jours dans le monde.

On pourrait continuer longtemps en passant revu toutes les composantes ministérielles (écologie où nous sommes moteurs, diplomatie où nous existons encore, informatique où nous sommes très bon...)

Je trouve que la situation est plutôt bonne à l’exception d'un critère certes essentiel notre propension a dépenser plus qu'on gagne... c'est d’ailleurs probablement cet endettement qui nous permet aujourd’hui de vivre plutôt bien.

Dernier point et non le moindre nous sommes le pays "riches" qui réduit le plus les écarts entre les riches et les pauvres.

Alors on peut toujours toujours soufler sur les braises pour politiquement exister. Mais plutôt que d'écouter quelques politiques qui comptent sur la dégradation de la situation afin de se refaire la cerise, je pense qu'il serait préférable de nous comparer aux autres afin de mesurer notre situation...

Un pays qui peut se bloquer afin de prolonger le droit de gamins de 20 ans, pas encore embauchés, à partir en retraite à 52 ans et à voyager gratuit ne me semble pas un pays malheureux d'autant que lorsqu'il auront 52 ans il est fort à parier que l'espérance de vie sera à 90 ans...

On se demande ce qu'on pourrait faire comme manifestation si demain une crise grave nous conduisait à diviser les retraites par deux, à supprimer le RSA, à supprimer un fonctionnaire sur deux, à... et pourtant tout cela est déjà arrivé dans d'autres pays...

Je crois qu'aujourd'hui on crie parce q'on a peur, si une crise grave survenait la douleur nous laisserait probablement sans voix.

[Narbonne]

Les profits du CAC 40 ont bondi de 21,3 % en un an et même de 78 % par rapport aux 51,5 milliards de 2015.

[pierre30]

L'investisseur n'est pas protégé comme le salarié. Il encaisse en période de croissance et perd en période de crise.
Si tu reprends les articles qui concernent la période 2009 2012 tu vas plaindre ces pauvres investisseurs.
Il faut donc relativiser ce genre de nouvelles.

Peu de salariés seraient d'accord si on proposait d'indexer leurs salaires sur les résultats de l'entreprise.

[albert]

L'investisseur n'est pas protégé comme le salarié. Il encaisse en période de croissance et perd en période de crise.
Si tu reprends les articles qui concernent la période 2009 2012 tu vas plaindre ces pauvres investisseurs.
Il faut donc relativiser ce genre de nouvelles.

Peu de salariés seraient d'accord si on proposait d'indexer leurs salaires sur les résultats de l'entreprise.

On s'éloigne du sujet, pourtant c'est un débat intéressant. Patrick Artus vient d'écrire un bouquin dans lequel il explique que les actionnaires,en exigeant des rendements de 15% quoi qu'il arrive, on transféré le risque sur les salariés. J'ai ouvert un fil sur ce sujet :
viewtopic.php?f=9&t=20938

[wesker]

Pierre30...Effectivement on ne peut pas indexer un salaire sur la situation d'une entreprise compte tenu qu'il serait difficile d'appréhender la part en matière de services non productifs mais néanmoins indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise tels que le secrétariat, l'entretien, l'administratif, les services etc...

Cependant, indexer une part variable dans les rémunérations, en fonction des responsabilités de chacun semble être, plutôt une bonne idée, d'une part cela sensibiliserait chacun aux réalités financières de la boite et donc susciterait motivation, implication etc, d'autre part cela permettrait aux dirigeants et cadres de justifier les demandes auprès de leurs équipes qui sauraient, ainsi qu'ils contribuent déjà à l'effort dont une entreprise peut, parfois avoir besoin.

[pierre30]

C'est une idée recevable mais ce n'est pas dans l'esprit actuellement. Seule la part d'intéressement versée aux salariés est associée aux bénéfices. Pour certains cadres il y a les stock options également.

[Baltorupec]

Il faut relativiser.

Nous sommes dans un pays où il fait bon vivre.

La progression du niveau de vie a été très rapide pendant une période au milieu des années 1900... puis s'est maintenue en continuant à progresser.

Malgré l'émergence en fin des années 1900 de pays nouveaux en particulier la Chine qui a pratiquement accaparé toute la production industrielle de bas et moyen de gamme, nous avons résisté plutôt bien, le nombre de chômeurs est certes élevé mais est stabilisé et le pays semble bien supporter la charge qu'induit cette situation.
Il est clair qu'on ne peut pas changer d'activité instantanément. Un ouvrier dans une chaîne de montage ne peut pas devenir un analyste informatique instantanément, il faudra probablement attendre son fils...

La sante et l'éducation sont à la portée de tous, ce qui est rare de nos jours dans le monde.

On pourrait continuer longtemps en passant revu toutes les composantes ministérielles (écologie où nous sommes moteurs, diplomatie où nous existons encore, informatique où nous sommes très bon...)

Je trouve que la situation est plutôt bonne à l’exception d'un critère certes essentiel notre propension a dépenser plus qu'on gagne... c'est d’ailleurs probablement cet endettement qui nous permet aujourd’hui de vivre plutôt bien.

Dernier point et non le moindre nous sommes le pays "riches" qui réduit le plus les écarts entre les riches et les pauvres.

Alors on peut toujours toujours soufler sur les braises pour politiquement exister. Mais plutôt que d'écouter quelques politiques qui comptent sur la dégradation de la situation afin de se refaire la cerise, je pense qu'il serait préférable de nous comparer aux autres afin de mesurer notre situation...

Un pays qui peut se bloquer afin de prolonger le droit de gamins de 20 ans, pas encore embauchés, à partir en retraite à 52 ans et à voyager gratuit ne me semble pas un pays malheureux d'autant que lorsqu'il auront 52 ans il est fort à parier que l'espérance de vie sera à 90 ans...

On se demande ce qu'on pourrait faire comme manifestation si demain une crise grave nous conduisait à diviser les retraites par deux, à supprimer le RSA, à supprimer un fonctionnaire sur deux, à... et pourtant tout cela est déjà arrivé dans d'autres pays...

Je crois qu'aujourd'hui on crie parce q'on a peur, si une crise grave survenait la douleur nous laisserait probablement sans voix.

J'ai l'impression que nous vivons quasiment exclusivement sur notre héritage culturel, scientifique et intellectuel sans apporter grand chose, loin de là.

Je pense qu'au contraire les initiatives populaires conduiraient le peuple à se responsabiliser en ce qui concerne l'endettement par exemple.

Les suisses ont refusés des nouveaux avantages sociaux, et je pense que ce sens de la responsabilité suisse vient en particulier du fait qu'ils ont une responsabilité.

Le système français est quelque part très pratique, on élit des politiques qui ont tout pouvoir pour mieux pouvoir les blâmer ensuite et rejeter la responsabilité de nos problèmes.

[wesker]

Les Suisses décident de leur avenir, de manière indépendante, souveraine et, souvent leurs décisions sont inspirés par une compréhension des réalités, des enjeux. Certes attachés à la protection sociale, ils savent toutefois qu'elle doit être durable et ils se montrent, aussi vigilant envers l'application par les diverses majorités politiques des décisions qu'ils prennent de cette manière.

[Jean]

D'accord avec vous deux.

Mais j'ai peur que le peuple français n'ait pas ou plus la maturité lui permettant de prendre en compte le long terme dans ses choix.


J'ai le sentiment aussi (au feeling certes ) que le peuple suisse est plus cohérent dans sa composition sociale. le niveau d'éducation est très élevé et à fortement progressé depuis 20 ans. Le niveau de vie est très élevé...

Tout cela plus l'histoire et le fait d'être à l'abri des tensions actuelles du monde (pays neutre à l'abri des courants d'immigration) concourent à en faire un pays en paix avec l'extérieur et apaisé en son sein où la démocratie directe peut fonctionner.

Chez nous la moindre phrase du président, souvent mal comprise, conduit à des déferlements de haine...

Nous ne sommes pas un pays en paix et apaisé... et je suis convaincu que nous le serons de moins en moins.