Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Venez discuter de l'actualité politique.
Répondre
Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 09 avr. 2018, 21:13:05

Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

09 avr. 2018, 13:25:08

LE SCAN POLITIQUE - Depuis le début de l'année, le chef de l'État multiplie de manière inédite les projets de réformes. Et les foyers de contestation.

Image



LE SCAN POLITIQUE - Depuis le début de l'année, le chef de l'État multiplie de manière inédite les projets de réformes. Et les foyers de contestation.



À l'instar de la météo printanière, la température gouvernementale commence à augmenter. En témoigne la collision des actualités ce lundi: alors que se poursuivent les grèves dans les transports ferroviaires, les forces de l'ordre ont donné l'assaut aux aurores pour évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Au total, 2500 gendarmes ont été mobilisés en Loire-Atlantique pour des expulsions ciblées, qui concernent plusieurs centaines de militants. Aux universités de Nanterre et de Lille, des CRS ont été déployés pour mettre fin au blocage mis en place par des étudiants opposés à la loi Vidal.


Cette concomitance des affrontements n'est pas le fruit du hasard. Depuis l'aube de 2018, année électorale blanche, Emmanuel Macron a enclenché une impressionnante quantité de réformes. SNCF, formation professionnelle, sélection à l'université, retraites, droit d'asile... L'exécutif est confronté à un nombre important de grognes sectorielles, dont les grèves de cheminots et les occupations de facultés sont les expressions les plus visibles. Sans oublier la réforme des institutions qui, certes, ne mobilise pas les foules, mais ouvre malgré tout un foyer de contestation politique au sein du Parlement.

Un nombre inédit de réformes simultanées


Ces fronts multiples sont pourtant conformes à l'ambition réformatrice du chef de l'État. «Il a été élu pour cela. Son projet présidentiel, rappelons-le, était intitulé ‘Révolution'. De mémoire, il n'y a jamais eu une telle multiplicité de projets, même au début du règne du général De Gaulle», affirme l'historien parlementaire Jean Garrigues. D'après lui, la transition amorcée par Emmanuel Macron ressemble à celle organisée en 1945 après la Libération, lorsque l'État-providence a vu le jour. «Nous sommes au même stade que la Grande-Bretagne ou l'Allemagne dans les années 1990: celui d'une adaptation du modèle social européen à celui des sociétés mondialistes libérales. C'est pour cela qu'il y a autant de crispations.»


» LIRE AUSSI - SNCF: l'exécutif reste déterminé face à la grève


Dans l'histoire récente, Nicolas Sarkozy avait adopté en 2007-2008 une méthode similaire, à savoir «réformer» tous azimuts et se distinguer de l'immobilisme supposé de ses prédécesseurs. «Comme Sarkozy, Macron utilise une communication très active pour accompagner les réformes. C'est un cas très différent de celui de Jacques Chirac en 1995, qui a laissé Alain Juppé assumer presque seul un discours libéral là où la campagne présidentielle s'était faite sur des thématiques beaucoup plus sociales. Ce décalage a nourri le mouvement de grève de l'époque», rappelle un autre historien, Arnaud Teyssier, spécialiste de la Ve République.

(...)





Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... tiples.php
Qu'en pensez vous ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

En ligne
Avatar du membre
johanono
Messages : 37485
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par johanono » 09 avr. 2018, 21:37:46

Ainsi va la société française, percluse de conservatismes catégoriels en tous genres. Alors forcément, quand un gouvernement entreprend des réformes tous-azimuts, il prend le risque de susciter de nombreux foyers de contestation.

Et encore, ce n'est pas fini. Normalement, la réforme des retraites reste à venir : si Macron la fait vraiment, il y aura encore de belles pagailles à venir.

Espérons que Macron tienne. S'il renonce, malgré ses velléités réformatrices, alors j'en arriverai à la conclusion que, décidément, il n'est pas possible, en France, de combattre tous ces conservatismes catégoriels.

Avatar du membre
racaille
Messages : 8638
Enregistré le : 15 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Lemuria

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par racaille » 09 avr. 2018, 22:22:36

Salut Politicien !

En souvenir du bon temps passé sur ce forum, j'ai traduit l'article que tu as posté car je trouve qu'il n'était pas assez neutre :)
Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à révoltes multiples

09 avr. 2018, 13:25:08

LE SCAN POLITIQUE - Depuis le début de l'année, le nouvel homme fort du régime français multiplie de manière acharnée les projets de restructuration. Et les foyers de révolte.



À l'instar de la météo infernale, la température gouvernementale commence à augmenter. En témoigne la convergence des actualités ce lundi: alors que se poursuivent les revendications dans les transports ferroviaires, les milices armées pro-régime ont donné l'assaut aux aurores pour évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Au total, 2500 miliciens ont été mobilisés en Loire-Atlantique pour des exactions ciblées, qui concernent plusieurs dizaines de civils. Aux universités de Nanterre et de Lille, des CRS ont été déployés pour mettre fin aux revendications des étudiants pacifistes.


Cette concomitance de la répression n'est pas le fruit du hasard. Depuis l'aube de 2018, année électorale trouble, le nouveau maître de l'Elysée a déclenché une grande quantité de restructurations. SNCF, formation professionnelle, sélection de classe à l'université, diminution des retraites, contournement du droit d'asile... Le régime est confronté à un nombre impressionnant de révoltes sectorielles, dont les grèves de cheminots et les occupations sauvages de facultés sont les expressions les plus frappantes. Sans oublier la restructuration des institutions qui, certes, n'intéresse personne, mais ouvre malgré tout un relent de dégoût politique au sein du Parlement.

Un grand nombre de réformes simultanées


Ces restructurations multiples sont pourtant conformes à l'ambition démesurée de l'ancien associé-gérant. «Il a été élu pour cela. Son projet présidentiel, rappelons-le, était intitulé ‘Restructuration'. De mémoire, il n'y a jamais eu un tel nombre de projets, même au début du règne du maréchal Pétain», affirme l'historien parlementaire Jean Garrigues. D'après lui, la transition amorcée par le chef du régime ressemble à celle organisée en 1830 après la Restauration, lorsque l'État-bourgeois a réellement vu le jour. «Nous sommes au même stade que la Grande-Bretagne ou l'Allemagne dans les années 1820: celui d'une adaptation du modèle social européen à celui des sociétés mondialistes libérales. C'est pour cela qu'il y a autant de révoltes.»


» LIRE AUSSI - SNCF: l'exécutif reste tétanisé face à la grève


Dans l'histoire récente, Nicolas Sarkozy avait adopté en 2007-2008 une méthode similaire, à savoir restructurer tous azimuts et se la raconter. «Comme Sarkozy, Macron utilise un brainwashing très actif pour faire passer les restructurations. C'est un cas très similaire à celui de François Mitterand en 1983, qui a laissé Laurent Fabius assumer presque seul un narratif libéral là où la campagne présidentielle s'était faite sur des thématiques beaucoup plus sociales. Ce décalage a pourri le mouvement de libération sociale de l'époque», rappelle un autre historien, Arnaud Teyssier, spécialiste de la Ve République.

(...)





Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... tiples.php
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

Papibilou
Messages : 12291
Enregistré le : 24 juil. 2010, 00:00:00

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Papibilou » 10 avr. 2018, 18:20:36

Et Racaille remporte haut la main le prix de l'objectivité. Félicitations.

Avatar du membre
Jean
Messages : 4561
Enregistré le : 10 mai 2012, 08:35:09

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Jean » 11 avr. 2018, 18:56:47

Des problèmes différents, plus ou moins importants...

Les « zadistes » sont probablement devenus des protestataires tous azimuts du fait de leur incapacité à s'intégrer à un système qu'il préfère rejeter après avoir mesuré à quel point il les rejetait. Ils sont là aujourd'hui (temps doux, mer proche) , ils seront bientôt ailleurs...


Les cheminots vivent sur un statut défini en 1938 il y a 80 ans (Hitler était au pouvoir) dans un monde où il y a 20 ans le téléphone portable n'existait pas, internet n'existait pas, la France avait un PNB supérieur à la chine... En 1938 l'espérance de vie était de 55,9 ans pour les hommes et 61,6 pour les femmes. Cela explique les 50 ans pour les conducteurs qui manipulaient du charbon dans le froid et les 55 ans pour les autres (peu de femmes travaillaient). Aujourd'hui l'espérance de vie est respectivement de 79,5 et 85,4 chercher l'erreur et imaginer l'équilibre du régime ????


Les étudiants sont dorénavant 2,6 millions… Cela serait une bonne chose si malheureusement une grande part d'entre eux n'avait aucune chance de réussir leurs études même en choisissant les plus exotiques.
Ils se répartissent en trois groupes :
- Ceux qui vont échouer
- Ceux qui vont réussir inutilement
- Ceux qui vont réussir utilement

La différence entre le groupe 2 et le groupe 3 est l'attente de la société vis à vis de la formation qu’ils ont choisi.

De nombreux étudiants, après bien des déceptions, décrochent un job qui est sans rapport avec leur formation.
Là encore la plupart des étudiants qui sont en grève le sont car ils ont peur , à juste titre, pour leur avenir qui sera probablement ailleurs que dans le domaine qu'ils ont choisi (à noter que leur choix est souvent par défaut et orienté par le système de formation existant qui veut remplir ses places fussent-elle inutiles).

Avatar du membre
Nolimits
Messages : 12439
Enregistré le : 29 avr. 2015, 12:39:32

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Nolimits » 11 avr. 2018, 20:20:29

Même si on peut ne pas partager la version "traduite" par @racaille, cette version est drôle ! :mrgreen:

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 11 avr. 2018, 20:46:25

Le grand racaille de retour ;) Salut l'ami. Drôle cette version retravaillé.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 12 avr. 2018, 20:04:10

Ce qu'il faut retenir de l'interview de Macron sur TF1

12 avr. 2018, 10:30:00

Alors que le gouvernement est exposé à nombre de dossiers explosifs - grève à la SNCF , blocage des universités , évacuation de...

Image



Alors que le gouvernement est exposé à nombre de dossiers explosifs -  grève à la SNCFblocage des universitésévacuation de Notre-Dame-des-Landes ... - l'heure est à l'explication pour Emmanuel Macron à l'occasion d' une double contre-attaque médiatique . Ce jeudi dans le « 13 Heures » de TF1 puis dimanche soir sur BFM et Mediapart.


Dans un cadre inédit - l'école primaire de Berd'huis, un village rural de l'Orne -, le chef de l'Etat a répondu pendant un peu plus d'une heure aux questions de  Jean-Pierre Pernaut et a réagi à une série de reportages et témoignages.


Le chef de l'Etat, qui a tenté de faire preuve de pédagogie pour expliquer une politique de réformes tous azimuts, a dit qu'il entendait « bien sûr » les critiques mais jugé nécessaire de mener les réformes qui n'ont selon lui pas été faites « depuis 30 ans ». Depuis mai 2017, « beaucoup de chemin a été parcouru, beaucoup de choses ont été faites, mais nous devons faire encore immensément », a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il faudrait continuer au même rythme.



- Emmanuel Macron a affiché sa détermination sur la réforme de la SNCF et a appelé les syndicats au « calme ». La dette sera reprise « pour partie » et «progressivement ».


- Emmanuel Macron a annoncé la suppression du forfait social sur l'intéressement pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés à compter du 1er janvier 2019.


- Emmanuel Macron fera « à l'été » des annonces, pour mettre « plus de moyens dans l'hôpital ».


- La France a la preuve que le régime syrien a eu recours à l'arme chimique à Douma, dans la Ghouta orientale, et décidera d'une action militaire, en coordination avec les Etats-Unis, une fois que toutes les informations auront été vérifiées.



VIDEO Les phrases chocs de Macron au JT de TF1

 
----------------------------------------


Retrouvez ci-dessous les principales déclarations du chef de l'Etat : 


----------------------------------------


14 h 15 : Sur son mandat :


La cérémonie au Louvre dans la foulée de sa victoire au second tour de la présidentielle le 7 mai 2017, a été « un moment de fierté et de joie », « un moment qui oblige », explique Emmanuel Macron. « Je l'ai eu en tête dès les premières secondes », dit-il. « Les difficultés ne m'arrêtent pas. Je ne suis pas naïf, je les avais préméditées... Le fait qu'il y ait des gens pas contents, je le comprends. Le fait qu'il y ait des peurs, je le respecte », poursuit-il. 


« Depuis ce moment là beaucoup de chemin a été parcouru, beaucoup de choses ont été faites. Nous avons immensément à faire, car notre pays doit reconstruire les cinquante prochaines années de progrès », déclare aussi le chef de l'Etat, qui explique : « Nous allons continuer sur l'école, sur le travail, sur le service national, lutter contre ce fondamentalisme, avoir une Europe qui protège et qui porte les ambitions de la France ». « Nous allons continuer parce que le monde s'accélère et parce que notre pays doit pouvoir choisir son destin et vivre mieux », conclut-il.


----------------------------------------


14 h 10 : sur Notre-Dame-des-Landes, sur les universités


« Nous avons annoncé  en janvier que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne sera pas fait et que l'ordre républicain sera rétabli. Les gens qui aujourd'hui manifestent sont présents et créent du trouble. Ils occupent illégalement des territoires publics. Ils n'ont plus de raison de le faire, car il n'y aura pas d'aéroport », déclare le chef de l'Etat, alors que le gouvernement a entamé ce lundi  une opération massive d'expulsions des occupants illégaux de la ZAD.


Interrogé également sur  la grogne étudiante , Emmanuel Macron estime qu'« il y a très peu d'universités occupées ». « Dans beaucoup d'universités occupées, ce ne sont pas des étudiants, mais des professionnels du désordre qui doivent comprendre que nous sommes dans un Etat d'ordre », insiste-t-il. « Les étudiants doivent comprendre, s'ils veulent leurs examens, qu'ils doivent les réviser, car il n'y aura pas d'examens en chocolat dans la République », prévient-il.
@EmmanuelMacron : "Beaucoup d'agitateurs professionnels" dans les #universités, "très peu occupées" ; des "professionnels du désordre"

— M-C Corbier (@mccorbier) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


14 h 05 : Sur les entreprises


« On va baisser l'impôt sur les sociétés, dès le 1er janvier prochain », rappelle Emmanuel Macron. « On a remis de la confiance. Il y a un cap. Je sais où je veux emmener le pays. Ce cap crée de la confiance, donc [les entrepreneurs] réinvestissent, et donc ils embauchent. Les gens disent qu'ils ont de moins en moins peur d'embaucher. Je veux surtout que ce redémarrage, les salariés en profitent », explique-t-il.


« Quand ça va mieux, tout le monde doit pouvoir en profiter et tout le monde doit aider à réorganiser quand ça va mal », dit-il. Il annonce que « toutes les entreprises jusqu'à 250 salariés pourront distribuer de l'intéressement, il n'y aura plus aucune charge et impôts. Au 1er janvier prochain, dans toutes les entreprises jusqu'à 250 salariés il n'y aura plus aucune charge sur l'intéressement qui est distribué ». « C'est ça, l'entreprise. Quand ça va moins bien, c'est l'affaire de tout le monde, et quand ça va mieux, tout le monde doit en bénéficier, c'est ça, la collectivité », dit-il.
Intéressement des salariés: # Macron annonce la suppression du forfait social en 2019 dans les entreprises de moins de 250 personnes.

— Pierre-Alain Furbury (@paFurbury) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


14  heures : sur la vitesse à 80 km/h


Interrogé sur la décision du gouvernement d' abaisser à 80 km/h la vitesse maximale autorisée sur les 400.000 kilomètres de routes à double sens sans séparateur central (terre-plein, glissière), Emmanuel Macron promet de mettre l'argent prélevé « sur les hôpitaux qui soignent les blessés de la route » et de rendre « transparent les résultats ». « Si ça ne marche pas et bien on ne continuera pas », dit-il, alors que le gouvernement a prévu de faire un bilan de la mesure au bout de deux ans. 


« On va le faire (...) pour essayer de faire baisser drastiquement le chiffre de la mortalité routière qui a augmenté ces dernières années. C'est une décision un peu impopulaire, j'en prends la responsabilité », dit-il. Et de lancer : « Il faut relativiser : vous allez prendre deux minutes de plus avec la baisse à 80 km/h, cela ne change pas grand-chose... ».


----------------------------------------


13 h 55 : Sur la ruralité


«Il n'y a pas une fracture entre une France des villes et une France des champs », déclare le chef de l'Etat. Et de poursuivre : « Il y a une France des métropoles où en effet on vit bien. Juste à côté d'elle, il y a une France des quartiers qui vit très difficilement, qui s'est un peu ghettoïsée parce que c'est notre politique de logement qui l'a faite. Il y a ensuite une France des villes périphériques qui, elle, est inquiète et qui vit mal. Il y a une France rurale qui perd des habitants mais aussi une France rurale qui gagne des habitants qui va bien. Tout ça pour vous dire que c'est plus compliqué que l'image caricaturale opposant ville et champs. »
"Je suis le président de tous les Français", martèle #Macron: "Les riches n'ont pas besoin de président, ils se défendent très bien tout seul".

— Pierre-Alain Furbury (@paFurbury) 12 avril 2018
 
« On n'abandonne pas du tout la ruralité, ce n'est pas vrai. Toutes les communes rurales, leurs dotations ne baissent pas d'un centime », dit-il.


----------------------------------------


13 h 53 : Sur le terrorisme :


« Il faut faire attention à ce qu'on appelle « salafiste » car il n'y a pas de définition juridique », explique Emmanuel Macron. « Il y a des mosquées où des gens prêchent des choses qui ne sont pas conformes aux lois de la République et conduisent à la violence, celles-ci seront fermées, j'ai pris des engagements et nous avons fait voter une loi » à l'automne dernier, ' » « elle le prévoit explicitement », rappelle-t-il.


« On lutte contre le salafisme, l'extrémisme, le fondamentalisme religieux, là-dessus je veux être très clair : c'est un problème dans notre pays. Mais il ne faut pas confondre ce problème avec tous nos concitoyens qui croient dans l'islam, ce serait une erreur profonde et c'est l'erreur que certains veulent nous conduire à faire », insiste-t-il. « Je veux que le financement étranger soit organisé sous contrôle de l'Etat et transparent, je ne veux plus de mosquée qui s'ouvre avec des financements cachés ».
Les mosquées où les gens ne respectent pas les lois de la République et conduisent à la violence seront fermées. Nous en avons déjà fermé trois : à Sartrouville, à Aix, à Marseille. @EmmanuelMacron #MacronTF1 pic.twitter.com/289TL0EgkN

— En Marche (@enmarchefr) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


13 h 50 : Sur les finances publiques


« Si on a de l'argent en plus, je préfère l'investir, dans l'agriculture bio par exemple », explique Emmanuel Macron, interrogé sur une éventuelle cagnotte budgétaire. « Mais je ne vais pas dilapider mes recettes. Le coeur de la bataille pour moi, c'est le travail. On ne changera pas le pays du jour au lendemain, mais regardez tout ce qu'on a fait depuis un an. On ne peut plus attendre. »
"M'enfin?!" Interrogé sur une éventuelle baisse des impots, #Macron prévient: "Je ne vais pas dilapider les recettes".

— Pierre-Alain Furbury (@paFurbury) 12 avril 2018
 
« Mon objectif, ce n'est pas seulement le pouvoir d'achat de la semaine. Je demande de la patience aux Français. L'objectif, c'est le mérite, le travail, et que le travail paye mieux dans notre pays. », dit-il.
"La dette c'est l'impôt au carré" #MacronTF1 #élémentsdelangage

— Ingrid FEUERSTEIN (@In_Feuerstein) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


13 h 45 : Sur la taxe d'habitation


« J'ai lancé un programme de modernisation de notre fiscalité locale. Mais pas d'impôts nouveaux. », explique le chef de l'Etat, interrogé sur les finances des collectivités locales. « Sur la taxe d'habitation, je n'ai aucun regret, c'est l'impôt le plus injuste qui soit, généralement plus élevé dans les villes moyennes et aussi bien les petites villes que les grandes villes. », dit-il.  Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis, comme mesure fiscale pour les classes populaires et moyennes, d'exonérer de la taxe d'habitation 80% des foyers. Cette exonération se fera par étapes, en trois fois : un tiers en 2018, puis de nouveau un tiers en 2019, et enfin suppression en 2020. 


« Il y a déjà un tiers de la population qui est exonérée de la taxe d'habitation. Et c'est compensé par l'Etat à l'euro près. C'est faux de dire qu'une commune perdra de l'argent. Les économies de l'Etat serviront à payer les communes pour compenser », insiste Emmanuel Macron. « Ce que je veux faire comprendre sur la taxe d'habitation, c'est que ce que nos concitoyens ne payeront pas, c'est l'Etat qui le prendra en charge. » 


----------------------------------------


13 h 37 : la demi-part fiscale « des veuves »


La demi-part fiscale « des veuves » ne sera pas rétablie, annonce Emmanuel Macron. « Je pense que ce n'est pas la bonne chose », justifie-t-il.
Rétablir la 1/2 part des veuves? "Ce n'est pas la bonne chose", dit Macron au sujet du pouvoir d'achat des retraités. Pas étonnant cette 1/2 part n'était pas considérée comme constitutionnelle #MacronTF1

— Ingrid FEUERSTEIN (@In_Feuerstein) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


13 h 35 : La hausse de la CSG


Après un reportage montrant des retraités mécontents de la hausse de la CSG, Jean-Pierre Pernaut demande à Emmanuel Macron ce que ça lui fait d'être considéré comme « le président des riches » ? « Vous ne m'avez jamais entendu tenir des propos de mépris. J'ai demandé un effort aux personnes retraitées - une partie d'entre elles, les 60 % qui payent CSG au taux normal. D'abord, je leur dis merci et je leur explique pourquoi je leur ai demandé cet effort. Cet effort je l'ai annoncé en campagne, en décembre 2016. J'ai dit ce qu'on allait faire. Je veux qu'on replace tout ça dans le cadre de notre système de solidarité auquel on tient tant. »


« Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille », dit-il.


« Je demande [aux retraités] qui le veulent de travailler à la remise en marche de la France », déclare le chef de l'Etat. Evoquant par exemple l'école, via les devoirs faits en classe.


----------------------------------------


13 h 25 : La situation dans les hôpitaux, les Ehpad


« Il y a une situation de très grand stress, quand les urgences sont saturées », explique Emmanuel Macron, interrogé sur la situation dans les hôpitaux. « On va mettre plus de moyens dans l'hôpital », annonce-t-il. « Il faut un système où on ne paye pas à l'acte » mais via « un parcours de soins ». « Il faut réorganiser le système de soins », insiste-t-il. Il promet qu'il fera « à l'été » des annonces.


Sur les Ehpad, « on va ouvrir ce chantier, c'est une transformation profonde (...) On sera au rendez-vous, on va changer les choses », assure le chef de l'Etat.


----------------------------------------


13 h 20 : La grève à la SNCF


Interrogé sur la grève des cheminots, la grogne des usagers qui monte, Emmanuel Macron explique « [savoir] les difficultés, notamment en région parisienne ». « Il y a des entreprises qui risquent de déposer le bilan », alerte-t-il.


« Oui [nous allons] aller au bout, car il faut faire cette réforme », assure-t-il. « On a besoin d'un chemin de fer français fort : la réforme va le renforcer ». « Ce sera une entreprise qui restera publique »... « une entreprise à capitaux à 100 % publics », insiste-t-il. « L'Etat va faire des efforts et va investir ». « La dette de la SNCF sera pour partie progressivement reprise à mesure que la réforme de l'entreprise se fait », dit-il aussi.


« N'ayez pas de craintes illégitimes », lance-t-il aux cheminots. « Je les appelle plutôt au calme en leur disant que je les ai entendus mais que la bonne réponse, ce n'est pas d'arrêter de faire la réforme, c'est de la faire ensemble. », dit-il encore.


----------------------------------------


13 h 10 : « Je fais ce que je dis »


Emmanuel Macron réagit à un reportage où des habitants des Hauts-de-France expliquent ce qu'ils pensent du président. « J'entends, j'écoute [...]. Il y a des inquiétudes, elles sont légitimes [...]. Beaucoup de choses se sont passées depuis un an. Le monde va trop vite et notre pays n'avait pas fait ce qu'il fallait faire depuis longtemps. La France est une maison, les progrès qu'on a connus pendant les Trente Glorieuses se sont arrêtés, mais pourquoi ? Les fondamentaux ont changé. »


Il assure être « au contact » des Français et insiste : « Je veux changer beaucoup de choses et pour moi, il n'a pas de répit ». « Je fais ce que je dis, peut-être qu'on n'était plus habitué », lance-t-il.


« Il faut que les bases soient solides pour que la maison tienne, que les règles soient respectées. La base de notre pays c'est l'école. »


----------------------------------------


13 heures : L'émission commence par la situation en Syrie


L'émission commence par la situation Syrie. « Oui » des armes chimiques ont été utilisées par le régime de bachar al assad, déclare le chef de l'Etat. « Nous en avons la preuve [...] Nous aurons des décisions à prendre » au moment le « plus utile et efficace », prévient-il. « En aucun cas la France laissera une escalade se faire », dit-il Emmanuel Macron.
Nous avons la preuve que, la semaine dernière, des armes chimiques ont été utilisées par le régime de Bachar el-Assad. Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu. @EmmanuelMacron #MacronTF1 #LE13H pic.twitter.com/UtrvvQjxbj

— En Marche (@enmarchefr) 12 avril 2018
 

----------------------------------------


12 h 50 : Quelques manifestants


Quelques dizaines de manifestants, dont des cheminots et des agriculteurs, étaient maintenus à distance du village, dont les accès étaient strictement limités, selon l'AFP.


----------------------------------------


12 h 20 : bain de foule


Arrivé vers 12h20 au Berd'huis, Emmanuel Macron a salué quelques habitants, avant de rejoindre l'école, où sera réalisée l'interview.
Macron serre la main des habitants en arrivant à #Berdhuis #EMacronTF1 pic.twitter.com/9jHW6tqVQN

— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 12 avril 2018
 
Arrivée à #Berdhuis.
Dans quelques instants en direct sur TF1 avec Jean-Pierre Pernaut. #EMacronTF1 pic.twitter.com/rDfg1zijZe

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 avril 2018
 
----------------------------------------


12 h 15 : le choix stratégique du « 13 Heures » de TF1


Depuis 1995, aucun président de la République ne s'était invité à un « 13 Heures ». Véritable institution médiatique, le journal de Jean-Pierre Pernaut sur TF1, qu'il présente depuis 30 ans exactement, écrase la concurrence en attirant en moyenne 5,3 millions de téléspectateurs chaque jour. Soit près d'un téléspectateur sur deux. Très axé sur la France rurale, ce journal télévisé est principalement suivi par les retraités, les personnes rentrant chez elles pour déjeuner et les habitants des zones rurales. Un public stratégique pour Emmanuel Macron.


Selon un récent  sondage de l'institut Elabe pour « Les Echos » et Radio classique, la cote de confiance d'Emmanuel Macron recule à la fois dans les classes populaires, où elle n'est plus que de 27 %, et dans les classes moyennes (-6 points à 41 %), alors que parallèlement elle progresse chez les cadres.


----------------------------------------


12 heures : Berd'huis, un village rural


A l'occasion de l'interview d'Emmanuel Macron, le « 13 Heures » de TF1 est délocalisé dans l'école primaire d'un petit village normand, Berd'huis, dans l'Orne, à 150 kilomètres à l'ouest de Paris. Dans cette commune de 1.100 habitants, Marine Le Pen a réalisé 30 % au premier tour de la présidentielle. Près de 200 voix sur un peu plus de 600 suffrages exprimés. Avec 20 % des voix, Emmanuel Macron était arrivé en troisième position, derrière François Fillon (21,9 %).

Pour en savoir plus :

VIDEO L'intégralité de l'interview :
LIVE | Près d'un an après le début de la transformation de notre pays, invité par #LE13H de TF1. #EMacronTF1https://t.co/PaIbkORIPB

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 avril 2018
 

Article complet sur https://www.lesechos.fr/politique-socie ... 168680.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par wesker » 13 avr. 2018, 13:07:38

Entendre les retraités s'émouvoir qu'un Président de la République et qu'une majorité qu'ils contribuèrent à élire respectent et mettent en pratique leurs engagements peut susciter une forme d'ironie.

Clairement, dans cette intervention, si l'explication se voulait plus précise, le fonds et la teneur des mesures restent inchangées, chacun devant désormais apporter ses contributions à l'effort dont le pays a besoin. Mais les oppositions, qui tardent à se structurer, à s'organiser ne manquent pas. A elles de surmonter leurs différences politiques, à elles, aussi de construire un projet qui construirait une nouvelle majorité.

Voter pour les mêmes et venir agiter des drapeaux ne permettra plus de soustraire la France à cet alignement européen, qui porte le nom d'harmonisation et qui semble désormais inéluctable. Aux citoyens d'accepter cet alignement ou de défendre, comme le firent nos anciens, notre indépendance, notre protection sociale qui ne peut être préservée qu'à la condition que chacun accepte sa part de responsabilité.

nada
Messages : 193
Enregistré le : 08 oct. 2014, 17:39:23

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par nada » 13 avr. 2018, 19:23:54

Bon, des clowns-parasites comme Macron et sa clique, on en a connus, subis, mais là, le président des riches atteint des sommets: si ce n'était si ignoble, on pourrait se tenir les côtes. Enfin, si vous faîtes les poches à quelqu'un, vous ne le remerciez pas!
Macron , d'autorité, pille les retraités, et les remercie! Salauds de pauvres, aurait-il pu ajouter ( il l'a sûrement pensé ). Quels tartufes: comme la préfète de Loire-Atlantique qui invite les expulsés de la zad à faire des demandes pour réalisation de projets! Même les matraqués, gazés, ou attend-on qu'ils sortent de l'hôpital!
L'arrogance de cette caste, le mépris, la force contre les faibles ( conjuguée à la faiblesse envers les forts, les riches ) va se payer, se paie déjà par une révolte qui monte et nous ne lui dirons pas "merci"!

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par wesker » 13 avr. 2018, 23:15:36

Valeur travail, respect des sensibilités, des intérêts légitimes qu'expriment les organisations syndicales, ou encore un monde qui bouge à grande vitesse bref des mots que l'on entend régulièrement par les divers Présidents qui se succèdent....Cet exercice n'a en fait rien apporté de nouveau si ce n'est l'exercice de style décalé, s'adressant aux retraités dans une classe de primaire.

Encore une fois je déplore l'usage de ce qui me semble être des éléments de langage politique qui ne semblent plus satisfaire aux réalités que les gens vivent et que ces gens là semblent ignorer totalement.

Avatar du membre
Jeff Van Planet
Messages : 22119
Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par Jeff Van Planet » 14 avr. 2018, 10:09:40

@nada piller les retraités? tu parles bien des gens qui nous ont laissé 2200 Mds de dette et qui s'attendent à ce qu'on paye? c'est eux qui nous ont pillés!

Quant aux cheminot, la vérité est que la CGT montre encore son dogmatisme son conservatisme et son mépris envers le peuple, en défendant le statut plutôt que d'essayer d'imposer une convention collective forte. Mais vu que les gens qui seront concernés par la convention collective ne sont pas (encore) des salariés, alors la CGT leur crache au visage en ne les prenant pas en compte.


Quant aux étudiants, alors là on touche le pompon! les petits ne veulent pas rentrer en fac au mérite? mais quoi? Ils pensent qu'ils sont des flocons de neige spéciaux et qu'on leur doit tout?
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par politicien » 14 avr. 2018, 19:17:13

Un an après son élection, Macron enfile le costume du chef de guerre

14 avr. 2018, 12:29:49

Après avoir haussé le ton ces dernières semaines, le président de la République a finalement ordonné aux forces armées françaises de frapper en Syrie. Une décision qui contraste avec celles des…

Image



Image Emmanuel Macron le 13 avril à Paris. LUDOVIC MARIN/AFP


Après avoir haussé le ton ces dernières semaines, le président de la République a finalement ordonné aux forces armées françaises de frapper en Syrie. Une décision qui contraste avec celles des présidents précédents.



Tout de suite, il y a eu le symbole. Dès ses premières minutes comme chef de l'État. À peine avait-il été investi qu'Emmanuel Macron quittait l'Élysée pour remonter l'avenue des Champs-Élysées, le 14 mai 2017, à bord d'un Command car blindé. Un véhicule de Reconnaissance et d'appui très employé sur les terrains d'intervention africain. Dès le début, le président de la République avait voulu montrer que, malgré son jeune âge - il appartient à une génération qui n'a fait pas son service militaire - il entendait endosser pleinement son habit de chef des armées, au cœur de ses prérogatives constitutionnelles.


» LIRE AUSSI - Au cœur de la nuit du 14 avril 2018, la France frappe en Syrie


Les symboles sont une chose. Les actes, en sont une autre. Or, Emmanuel Macron s'était plutôt illustré par une certaine modération. S'il n'avait pas choisi de retirer les troupes françaises déployées à l'étranger, notamment au Sahel où l'exécutif considère que les armées locales ne sont pas encore en mesure de prendre la relève, Emmanuel Macron n'avait pas ouvert de nouveaux fronts. En ce sens, son action contrastait avec celle de son prédécesseur François Hollande.

«J'ai ordonné aux forces armées françaises d'intervenir»


(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/2018/0 ... guerre.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Avatar du membre
wesker
Messages : 32008
Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par wesker » 14 avr. 2018, 19:23:46

J'avoue que je ne comprend pas cette précipitation à ordonner une intervention en Syrie, alors même que les résultats des enquêtes internationales ne sont pas connus. Une fois de plus, nous renonçons à une position équilibrée, indépendante au profit d'une volonté d'intervention, d'action et de satisfactions de forces qui incitent au renversement de ce régime sans préciser ce que serait l'avenir en cas d'effondrement de ce pays.

Naturellement, au moment où les difficultés intérieures se multiplient, le Président de la République se lance dans une geopolitique qui relève de sa compétence mais dont les interventions ne semblent pas appropriées à l'encontre d'une régime qui, à ma connaissance n'a jamais été l'auteur de drames qui frappèrent notre territoire, par une organisation qui, en 2014, utilisa ce type d'armes chimiques dans le but stratégique précis de le discréditer.

nada
Messages : 193
Enregistré le : 08 oct. 2014, 17:39:23

Re: Zadistes, cheminots, étudiants... Macron, président à fronts multiples

Message non lu par nada » 15 avr. 2018, 03:25:53

, avec péage
Jeff Van Planet a écrit :
14 avr. 2018, 10:09:40
@nada piller les retraités? tu parles bien des gens qui nous ont laissé 2200 Mds de dette et qui s'attendent à ce qu'on paye? c'est eux qui nous ont pillés!

Quant aux cheminot, la vérité est que la CGT montre encore son dogmatisme son conservatisme et son mépris envers le peuple, en défendant le statut plutôt que d'essayer d'imposer une convention collective forte. Mais vu que les gens qui seront concernés par la convention collective ne sont pas (encore) des salariés, alors la CGT leur crache au visage en ne les prenant pas en compte.


Quant aux étudiants, alors là on touche le pompon! les petits ne veulent pas rentrer en fac au mérite? mais quoi? Ils pensent qu'ils sont des flocons de neige spéciaux et qu'on leur doit tout?
tu parles de la dette publique accumulée par tous les guignols à la tête de l'état, qui ont fait des cadeaux sans nom aux patrons ( CICE parmi les plus récents ), et ça continue ( abandon de l'ISF,.. ), et qui les font endosser aux plus modestes.
Quant à la SNCF, la dette est dûe à une très mauvaise gestion, à la séparation entre RFF et la SNCF de 1997, avec péage pour l'utilisation des infrastructures; mais tout le monde sait cela.
Quant aux étudiants, il s'agit d'une non-prise en compte des générations aspirant à des études et leur concrétisation en terme d'universités, locaux, profs,..
A dans mois, environ..

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré