wesker a écrit : ↑06 août 2018, 23:40:56
Non Logos ce qu'on reproche à l'Elysée, c'est d'avoir peut être essayé de couvrir ce proche du Président auquel des prérogatives illégitimes aurait été accordé. Elle est là le fond de l'affaire.
Donc selon vous il y aurait 2 problèmes mais qui me semblent bien différents:
- avoir essayé de couvrir un "proche" du président (je reprends votre expression mais je note qu'elle est tendancieuse car dans la liste des proches il n'a jamais été fait mention de Benalla, et d'ailleurs Macron était en Australie ... et pas Benalla.
- des prérogatives illégitimes.
Vous comprenez bien qu'il s'agit de 2 problèmes différents puisque le second aurait existé sans l'affaire.
Il ne faut donc pas mêler tout.
Sur le premier point votre appréciation c'est qu'on a essayé de le couvrir ( non application de l'art 40 sans doute). Qui serait ce "on" ? Je n'en vois qu'un: le directeur de cabinet. Macron, heureusement, ne se préoccupe pas de l'intendance pas plus que Kholer le secrétaire général.
De là à dire que l'Elysée a essayé de couvrir Benalla il y a un pas que vous franchissez, et vous n'êtes pas le seul, mais qui laisse malheureusement sous entendre que la faute va jusqu'à Macron, Collomb etc .. Si la sanction est insuffisante, mais dans ce cas on ne laisse pas au dircab l'appréciation personnelle de la faute, le dircab devrait sauter. Pourquoi pas ?
Sur le second point: les prérogatives.
S'agit-il de la voiture de fonction (mais il semble qu'il n'en avait pas, mais seulement une voiture de service).
S'agit-il de détention d'arme (armes qu'il a acheté lui même) ? Mais la demande a été faite à la préfecture et je n'ai pas entendu dire que c'était anormal. Mais l'Elysée n'y est pour rien.
S'agit-il de l'appartement de fonction ? Si il s'agissait de permettre à Benalla de venir ,plus rapidement à l'Elysée, je n'y vois pas un scandale sans nom. Les apparts Quai Branly sont faits pour ça. De toutes façons les collaborateurs de l'Elysée sont plutôt bien traités, est-ce un scandale ?
En conclusion:
1) Evitons de mélanger les accusations dans un amalgame douteux qui permet de soupçonner tout le monde.
2) Le dircab devrait peut-être sauter mais là encore ça doit être laissé à l'appréciation du supérieur (Kholer ou Macron, je n'en sais rien)
3) Les prérogatives se doivent d'être affichées pour tous les collaborateurs. OK la dessus.