wesker a écrit : ↑04 août 2018, 17:48:39
Papibilou
Il y a les faits et il y a la protection dont l'auteur présumé des faits qui lui sont reprochés, aurait pu bénéficier. C'est cette protection qui est, à mon sens, à discuter, compte tenu que le supérieur hierarchique peut effectivement faire preuve de clémence à l'égard d'un employé mais on parle là d'une intervention musclée contre des manifestants, de l'ingérence d' un individu qui, de par sa proximité avec le chef de l'Etat se serait octroyé des prérogatives qu'il n'avait pas et qui entre en contradiction avec les lois qu'un gouvernement et à fortiori un Président de la République se doivent de faire prévaloir, bien au delà des proximités qui, je le crois caractérise excessivement notre vie politique.
Certes, mais l'intervention musclée que je condamne, comme vous, n'a pas eu pour résultats de faire des bléssés, et contre des gens qui ont balancé des objets à la tête de policiers. Cette personne , comme vous le soulignez, se serait octroyé des prérogatives (appart de fonction ou arme;...).
Mais, au delà de cet individu dont nous condamnons le comportement et vous et moi, il y a un 2nd problème qu'il faut éviter de mêler avec le premier: quelle a été la réaction de son supérieur hiérarchique . Et c'est ce point qui fait polémique. or, c'est bien sur ce point et sur lui seul que je vous propose de choisir:
- ou bien un supérieur hiérarchique dans une fonction publique doit automatiquement procéder à un licenciement s'il a connaissance d'un délit quel qu'il soit.
- ou bien on lui laisse une marge d'évaluation personnelle, au risque qu'il apparaisse comme laxiste dan sa sanction.
Et au fond je ne suis pas opposé à la première solution, même si elle peut apparaître injuste dans certains cas. Et c'est la dessus que je vous dis de choisir, pas sur le cas Benalla, mais bien sur la sanction infligée.