Aiden a écrit : ↑13 nov. 2019, 13:53:14
Comme je l'ai écris plus haut, le mouvement des gilets jaunes, au-delà du nombre des manifestants ou de la violence, représentait le ras-le-bol d'une partie considérable de la population. Peu importe le nombre officiel de manifestants. Le climat était quasi-révolutionnaire à l'époque. Et il ne s'agit pas que sur un seul sujet, comme les manifestations pour les retraites, mais sur l'ensemble des sujets. Sujets que certains journalistes et politiques semblaient découvrir d'ailleurs. Enfin, les portes-paroles étaient nouveaux comme vous semblez l'avoir compris. Ce n'était pas une énimème manifestation syndicale. Le temps d'antenne ne me paraît pas disproportionné. Et puis, ce n'est pas parce que certaines manifestations n'ont peut-être pas eu l'attention qu'elles méritent ne veut pas dire qu'il faut critiquer quand on en trouve une qui l'a.
Oui le climat était insurrectionnel.
Oui les raisons de la colère étaient multiples, ce qui n'a pas aidé à la compréhension du mouvement dans lequel on manifestait contre tout et son contraire.
Mais le temps d'antenne a été beaucoup trop important dans la durée du mouvement. Car enfin vous écrivez " peu importe le nombre officiel de manifestants ", mais c' est bien la force de la mobilisation qui en fait l'intérêt. Sachant qu'il y a des manifs à peu près tous les jours, le critère majeur de diffusion ne peut de trouver que dans 2 éléments, le nombre et la violence. Et , si on excepte l'intérêt de montrer des poubelles en feu, le nombre, sauf dans les premières semaines, n-'aurait jamais du justifier cette couverture médiatique.