Une nouvelle étape de la vie de la macronnie. Une bande députés écolos-LGBT-socialistes (mal choisis au départ par l'appareil LaREM) va faire sécession à l'AN. On y retrouve Taché, Chiche, Villani, Orphelin (ceux-là feront sans doute une primaire en vue de 2022) et cie bien entendu. LaREM perdra alors sa majprité absolue à l'AN et de loin. Et à l'heure où Macron aura besoin de mettre la barre à gauche, il se retrouvera entre les mains des ex-droiteux de LR et de l'UDI, et de Bayrou qui menacera du coup de la grenouille.La République en marche vers la scission ? L’hypothèse d’un prochain 9e groupe politique à l’Assemblée, composé de « marcheurs », d’ex- « marcheurs » et aussi d’élus attachés à l’écologie, a ressurgi vendredi, sur fond de risque pour LREM de perdre la majorité absolue.
Selon Les Echos, 58 députés seraient sur le point de former ce 9e groupe – un record – dénommé « Ecologie démocratie solidarité », autour de Matthieu Orphelin (ex-LREM proche de Nicolas Hulot), Aurélien Taché (LREM) et encore possiblement Cédric Villani (toujours membre du groupe LREM).
La députée Martine Wonner, seule élue LREM à avoir voté contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, a été exclue du groupe majoritaire mercredi, accélérant les spéculations autour de cette nouvelle formation, en pleine crise sanitaire. Mais ce membre de l’aile gauche a indiqué à l’AFP ne pas en être à ce stade.
296 membres acctuellement, majorité absolue à 289 sièges
Après son exclusion, les députés LREM et apparentés, présidés par Gilles Le Gendre, comptent désormais 296 membres, contre 314 au début de la législature. La majorité absolue est à 289 sièges. Les départs ont été réguliers, sur fond de conflits sur la ligne ou de désaccord pour les municipales.
L’initiative en gestation « soldera la mauvaise gestion politique et individuelle du groupe » LREM, tacle un député macroniste. Le nouveau groupe pourrait compter une vingtaine de membres, des non-inscrits, quelques LREM, Libertés et territoires voire PS, selon Claire Pitollat, une élue LREM pressentie, qui juge cependant qu'« en plein déconfinement, ça ne (lui) semble pas opportun » de le lancer.
L'agonie de Macron va être très amusante, autant que celle de François Hollande en 2016.