Le coeur des Français penche de plus en plus à droite, selon l'Ifop

[Nombrilist]

@Camille , totalement en phase avec ton analyse !

[Hector]

@Camille Je ne reconnais pas tout ce que vous écrivez comme état mien, mais la conclusion est correcte me concernant: je ne sais plus pour qui voter et personne ne représente mes idées. A contrario, je sais contre qui je dois voter, des hommes et femmes et des partis aux idées néfastes, aux comportements anti-républicains et aux personnalités inquiétantes: LFI/NPA/PCF, EELV/Génération/PS , RN/UPR/DLR.

[Papibilou]

@Camille Je ne reconnais pas tout ce que vous écrivez comme état mien, mais la conclusion est correcte me concernant: je ne sais plus pour qui voter et personne ne représente mes idées. A contrario, je sais contre qui je dois voter, des hommes et femmes et des partis aux idées néfastes, aux comportements anti-républicains et aux personnalités inquiétantes: LFI/NPA/PCF, EELV/Génération/PS , RN/UPR/DLR.

La liste que vous donnez montre à l évidence que vous avez un souci légitime de modération. Ce souci vous conduit à restreindre fortement votre choix. Et sur ce point vous devez, selon moi, être représentatif d'une majorité de français.

Mais cette majorité pourrait se révéler assez courte si celle qui gouverne aujourd'hui ne parvient pas à répondre aux inquiétudes liées à l'insécurité, au chômage, à l'islam politique voire aux problèmes environnementaux.
C'est la raison pour laquelle j'attache une importance très relative aux orientations à droite ou pas car c'est plutôt la recherche des réponses qui va conditionner les scrutins à venir.

[politicien]

J'ai divisé le sujet et mis votre débat sur la décroissance ici : viewtopic.php?f=55&t=22460&p=599234#p599234

Autant dire que si il y a un nouveau hors sujet ici, ça risque de mal se passer.

[johanono]

Moi, j'ai des doutes sur le résultat de ce sondage. Peut-être que les Français se disent majoritairement de droite quand on les interroge sur leur positionnement politique. Mais dans la réalité, c'est bien plus compliqué. Ils sont attachés aux services publics, à la retraite à 60 ans, aux 35 heures, etc. Bref, ils sont attachés à tous ces "acquis sociaux" qui font la singularité de la France.

[Hector]

J'ai divisé le sujet et mis votre débat sur la décroissance ici : viewtopic.php?f=55&t=22460&p=599234#p599234

Autant dire que si il y a un nouveau hors sujet ici, ça risque de mal se passer.

Merci de cette initiative.

La France penche à droite en effet, le seul problème est qu'il n'y a plus un grand parti de droite en France depuis 2017.

[Hector]

Moi, j'ai des doutes sur le résultat de ce sondage. Peut-être que les Français se disent majoritairement de droite quand on les interroge sur leur positionnement politique. Mais dans la réalité, c'est bien plus compliqué. Ils sont attachés aux services publics, à la retraite à 60 ans, aux 35 heures, etc. Bref, ils sont attachés à tous ces "acquis sociaux" qui font la singularité de la France.

Pour les 60 ans, c'est un peu tard pour y être attaché semble t'il. Tu me sembles avoir manqué quelques épisodes de la dernière décennie.

[Yakiv]

Je pense que les Français sont finalement assez attachés à une forme de conservatisme social.

[Baltorupec]

Originellement de "gauche", avec le temps, je me suis personnellemet hybridiser, mes positions politiques peuvent aller de la droite dure à la gauche radicale.

Clairement, cela fait pas mal de temps que je ne me sens plus de gauche. De facto, quand il s'agit de voter, c'est systématiquement la galère.

En tout cas, au delà du fait que la France penche plus à droite, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de désertion à gauche, seulement 13 % de personnes qui se sentent à gauche, ça fait très très peu, et ces chiffres me surprennent beaucoup.

[wesker]

Baltorupec...Il est cohérent de s'interroger et de ne pas, comme d'autres rester figé dans l'idéologie ou la préservation de ses seuls intérêts. Naturellement, s'interroger sur la situation du pays et les solutions que proposent les diverses familles de pensée, les candidats qui s'en réclament et qui la solidité de leurs équipes, leurs compétences, leur capacité à appréhender dans une vision d'avenir les difficultés d'aujourd'hui est l'une des responsabilités des citoyens. C'est ce qui les distingue des militants, parfois endoctrinés, obscurantistes et prisonniers de récitations, d'argumentaires partisans.

[El Fredo]

Et si en fait c'était la gauche qui s'était perdue plutôt que les gens qui s'étaient droitisés ?

[Camille]

Ici en tout cas, on dit que la gauche s'est perdue parce qu'elle ne tendait pas assez vers la droite (vers le "pragmatisme", nous dit-on...). Donc, j'imagine que ce sont les gens qui se sont droitisés.

[El Fredo]

Je pensais plutôt aux valeurs traditionnelles de la gauche comme l'égalité, l'émancipation et la laïcité alors qu'en ce moment la gauche c'est plutôt la défense des femmes voilées, les horaires de piscines séparés, le féminisme post-moderne et l'irénisme vis-à-vis des "quartiers". C'est quand même pas rien qu'une figure de la gauche comme Gisèle Halimi se soit barrée de SOS Racisme sur la question du voile.

[Camille]

Là-dessus, je suis d'accord. Comme je l'ai dit précédemment, si la gauche avait moins cette "pudeur de gazelle" comme dirait l'un de ses tristes représentants, en ce qui concerne l'immigration, la sécurité, la laïcité, je voterais sans doute à gauche à chaque élection...

Je reste convaincue qu'il n'y a pas uniquement 13 % de la population qui se dit de gauche mais que c'est simplement l'absence de figure crédible qui empêche les gens de s'identifier à gauche. On a bien vu que la gauche pouvait avoir des capacités de rebond très importantes entre les deux tours des municipales, là où la droite avait des réserves de voix plus réduites après avoir fait le plein dès le premier tour. Dès l'instant où l'électorat entrevoit une possibilité de victoire, il se mobilise de manière considérable.

Notre système politique est très personnifié et c'est donc un problème de personnalité... La gauche ne peut pas se contenter d'un Jadot et encore moins d'un Mélenchon. Peut-être Montebourg ? Et encore, je ne suis pas vraiment convaincue par le bonhomme. Je ne vois pas beaucoup de personnes crédibles et charismatiques qui sauraient couper la chique à Macron et le renvoyer dans ses contradictions.

[johanono]

En effet, si de moins en moins de gens se disent de gauche, ce n'est pas par idéologie, mais parce qu'il n'y a plus aucune personnalité derrière qui se rassembler.

La dérive communautaire politiquement correcte des principaux partis de gauche doit être notée, mais elle ne suffit pas à expliquer les échecs électoraux. Sinon, Chevènement aurait connu davantage de succès. Cette dérive a entraîné une mutation de l'électorat de gauche (moins d'ouvriers, davantage de classes moyennes) mais pas une diminution de cet électorat (ou alors de façon marginale).