Le sondage qui inquiète l'Elysée : source : le vrai debat
- wesker
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- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Et si Nicolas Sarkozy avait définitivement perdu la main ? C’est ce que laisse penser la dernière cote de popularité, mesurée par l’Ifop, qui ne montre qu’une très légère remontée pour le chef de l’Etat, 2 points seulement, de surcroît classique en période estivale (mais 7 points chez les sympathisants du Front National, c’est une petite fissure que Marine Le Pen devra colmater).
Deux petits points, à 36 %, malgré un été « paroxystiquement sarkozyste ».
Nous entendons par là que l’été fut l’occasion pour le président de la République et ses conseillers en communication d’appliquer avec une ardeur jamais connue avant les ficelles du sarkozysme : de l’enfumage, des discours, des opérations médiatiques musclées, pour faire croire qu’on agit et qu’on s’occupe des problèmes des Français.
Jamais Nicolas Sarkozy n’avait lu des discours sécuritaires qui étaient allés aussi loin (le lien immigration/délinquance a été fait pour la première fois). Des mots sur la déchéance de la nationalité, une offensive verbale contre les Roms, tout a été tenté pour remettre à flots un président bien mal en point. Nicolas Sarkozy a même eu la chance de pouvoir compter sur une gauche qui a largement joué le rôle qu’il attendait d’elle, celui de l’idiot utile, toujours prêt à s’indigner et à valider ainsi la stratégie de communication de l’Elysée.
Au vu du sondage de l’Ifop, faut-il comprendre que le président ne parvient plus à tromper, que les Français ont, peut-être définitivement, compris que derrière le verbe dur, se cache encore et toujours une main molle ?
Les Français ne sont manifestement pas tombés dans le piège électoraliste estival. Ils ont compris que Nicolas Sarkozy depuis 8 ans est en charge de l’insécurité, et que ses résultats sont pour le moins négatifs (violences aux personnes +30 %). Ils ont flairé les écrans de fumée, sur la déchéance de la nationalité notamment, dont ils savent bien qu’au-delà des mots il ne subsistera pas grand chose, si ce n’est quelques exemples ultra-médiatisés qu’on ne manquera pas d’infliger aux télespectateurs de TF1 le jour venu.
Quant aux Roms, il s’agit de la plaisanterie de l’été. Comment peut-on, comme l’UMP, le PS et Nicolas Sarkozy, défendre en permanence l’Union européenne et ses principes de libre circulation généralisée, comment peut-on avoir soutenu l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007, et feindre de s’indigner de l’arrivée massive de Roms ?…Voilà qui n’est pas sérieux.
Les démontages de quelques camps, et les reconduites volontaires à la frontière contre un pécule sont sous l’oeil des caméras en ce moment, sur ordre de l’Elysée, mais en réalité il n’y a rien de nouveau sous le soleil. En permanence les préfets tentent de démonter des camps illégaux et de remplir ainsi leurs statistiques de reconduites à la frontière en négociant avec les Roms, qui assurent près de 40 % de leurs quotas d’expulsés chaque année.
En permanence, ces mêmes Roms reviennent, et sont de nouveau, avec leur accord, reconduits à la frontière. Mais en permanence aussi, derrière ce spectacle dérisoire, des populations bien plus nombreuses affluent en Europe occidentale, et en France, sans que sur le fond on ne puisse y faire grand chose, règles de l’Union européenne obligent.
Voilà la vérité. Il y a d’ailleurs fort à parier que les chiffres de reconduite à la frontière au titre de l’année 2010 ne seront pas supérieurs à ceux de 2009, ce qui démontrera à quel point ce qui se passe actuellement n’est que du vent électoraliste.
Il est rassurant de constater que les Français ne tombent plus si facilement qu’autrefois dans les pièges de communication qui font l’essence-même du sarkozysme.
Il faut toutefois rester prudent, et continuer de dénoncer les coups de com’ que le pouvoir ne manquera pas de faire d’ici 2012, à base d’opérations « coup de poing » bidons, et de lois d’affichage.
Le sarkozysme ne tient que sur sa communication, habile. C’est donc prioritairement là qu’il faut l’attaquer. Sa base idéologique est pour sa part bien connue : c’est celle qui imprègne les élites françaises et les politiques de tous les gouvernements sans exception depuis plusieurs décennies. Une fois que la communication n’agit plus, l’idéologie est démasquée, et peut tomber.
C’est le travail que doivent mener tous ceux qui veulent le vrai changement.
Deux petits points, à 36 %, malgré un été « paroxystiquement sarkozyste ».
Nous entendons par là que l’été fut l’occasion pour le président de la République et ses conseillers en communication d’appliquer avec une ardeur jamais connue avant les ficelles du sarkozysme : de l’enfumage, des discours, des opérations médiatiques musclées, pour faire croire qu’on agit et qu’on s’occupe des problèmes des Français.
Jamais Nicolas Sarkozy n’avait lu des discours sécuritaires qui étaient allés aussi loin (le lien immigration/délinquance a été fait pour la première fois). Des mots sur la déchéance de la nationalité, une offensive verbale contre les Roms, tout a été tenté pour remettre à flots un président bien mal en point. Nicolas Sarkozy a même eu la chance de pouvoir compter sur une gauche qui a largement joué le rôle qu’il attendait d’elle, celui de l’idiot utile, toujours prêt à s’indigner et à valider ainsi la stratégie de communication de l’Elysée.
Au vu du sondage de l’Ifop, faut-il comprendre que le président ne parvient plus à tromper, que les Français ont, peut-être définitivement, compris que derrière le verbe dur, se cache encore et toujours une main molle ?
Les Français ne sont manifestement pas tombés dans le piège électoraliste estival. Ils ont compris que Nicolas Sarkozy depuis 8 ans est en charge de l’insécurité, et que ses résultats sont pour le moins négatifs (violences aux personnes +30 %). Ils ont flairé les écrans de fumée, sur la déchéance de la nationalité notamment, dont ils savent bien qu’au-delà des mots il ne subsistera pas grand chose, si ce n’est quelques exemples ultra-médiatisés qu’on ne manquera pas d’infliger aux télespectateurs de TF1 le jour venu.
Quant aux Roms, il s’agit de la plaisanterie de l’été. Comment peut-on, comme l’UMP, le PS et Nicolas Sarkozy, défendre en permanence l’Union européenne et ses principes de libre circulation généralisée, comment peut-on avoir soutenu l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie en 2007, et feindre de s’indigner de l’arrivée massive de Roms ?…Voilà qui n’est pas sérieux.
Les démontages de quelques camps, et les reconduites volontaires à la frontière contre un pécule sont sous l’oeil des caméras en ce moment, sur ordre de l’Elysée, mais en réalité il n’y a rien de nouveau sous le soleil. En permanence les préfets tentent de démonter des camps illégaux et de remplir ainsi leurs statistiques de reconduites à la frontière en négociant avec les Roms, qui assurent près de 40 % de leurs quotas d’expulsés chaque année.
En permanence, ces mêmes Roms reviennent, et sont de nouveau, avec leur accord, reconduits à la frontière. Mais en permanence aussi, derrière ce spectacle dérisoire, des populations bien plus nombreuses affluent en Europe occidentale, et en France, sans que sur le fond on ne puisse y faire grand chose, règles de l’Union européenne obligent.
Voilà la vérité. Il y a d’ailleurs fort à parier que les chiffres de reconduite à la frontière au titre de l’année 2010 ne seront pas supérieurs à ceux de 2009, ce qui démontrera à quel point ce qui se passe actuellement n’est que du vent électoraliste.
Il est rassurant de constater que les Français ne tombent plus si facilement qu’autrefois dans les pièges de communication qui font l’essence-même du sarkozysme.
Il faut toutefois rester prudent, et continuer de dénoncer les coups de com’ que le pouvoir ne manquera pas de faire d’ici 2012, à base d’opérations « coup de poing » bidons, et de lois d’affichage.
Le sarkozysme ne tient que sur sa communication, habile. C’est donc prioritairement là qu’il faut l’attaquer. Sa base idéologique est pour sa part bien connue : c’est celle qui imprègne les élites françaises et les politiques de tous les gouvernements sans exception depuis plusieurs décennies. Une fois que la communication n’agit plus, l’idéologie est démasquée, et peut tomber.
C’est le travail que doivent mener tous ceux qui veulent le vrai changement.
Sarko est cuit. Sa seule chance de rester au pouvoir c'est de la jouer comme Poutine : laisser son premier ministre devenir président et devenir son premier ministre à son tour. Il est tout à fait possible qu'il tente prochainement ce type de tour de passe-passe
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- wesker
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Je ne le crois pas suffisamment lucide pour croire en sa defaite....
En revanche, vouloir deboulonner ce personnage est insuffisant si les orientations prises demeurent....C'est d'ailleurs toute l'ambigüité de la candidature de Villepin qui ne remets pas fondamentalement en cause les choix politiques de l'UMP à laquelle il appartient et dont il est l'un des representants.
En revanche, vouloir deboulonner ce personnage est insuffisant si les orientations prises demeurent....C'est d'ailleurs toute l'ambigüité de la candidature de Villepin qui ne remets pas fondamentalement en cause les choix politiques de l'UMP à laquelle il appartient et dont il est l'un des representants.
Toutes ces histoires de sondages - à deux ans de l'élection - c'est plus de la manipulation que de la recherche d'une vérité sérieuse.
La versatilité des français, qui, en matière de politique, sont aussi nomades que les roms, cette versatilité ne nous permet pas d'imaginer ce que sera la popularité de ns au 1 avril 2012 !
La versatilité des français, qui, en matière de politique, sont aussi nomades que les roms, cette versatilité ne nous permet pas d'imaginer ce que sera la popularité de ns au 1 avril 2012 !
PAS MORT ?... PLUS FORT !
Quand je dis que Sarko est cuit je ne me référais pas à des sondages. Ca g..... même dans son propre camp, et pas qu'un peu ! Il serait plus facile de dire qui lui reste fidèle plutôt que de dénombrer tous ceux qui préparent leur retournement de veste. Si en plus il se prive du vote catholique alors il ne lui restera plus que ses yeux pour pleurer
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- wesker
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Sa propre formation a du mal à se reconnaître dans ces actions brouillonnes, sans aucun cap et son excès de dirigisme et de fiscalisme qui ruine les travailleurs, les entrepreneurs modestes....Et desormais son virage prétendument securitaire qui n'est qu'une lubbie de plus sans réalité concrète ne favorisera pas la cohesion.
Cette dernière ne s'obtient que par la compréhension d'une politique.....Or pour l'heure sa politique reste confuse.
Cette dernière ne s'obtient que par la compréhension d'une politique.....Or pour l'heure sa politique reste confuse.
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