Message non lu
par Camille » 07 janv. 2022, 14:51:23
C'est une réflexion plus large à adopter et si les entreprises prenaient uniquement en considération les taux d'imposition pour s'installer dans un pays, alors on ne verrait que des produits fabriqués en Hongrie, au Kazakhstan ou aux Emirats. D'une manière ou d'une autre, les métiers les moins qualifiés seront les premiers à subir la robotisation, le but n'est pas de lutter contre la modernisation mais bien de trouver une issue pour les personnes qui vont être impactées. Cette issue peut s'appeler revenu de base ou formation professionnelle mais dans tous les cas, ça exigera un financement. Le corréler à la robotisation a le mérite de la cohérence (c'est celui qui fait perdre l'emploi qui compense en partie), mais il y a peut-être de meilleures solutions, je ne dis pas le contraire... dans ce cas, je suis toute ouïe. On peut aussi s'en foutre ou tout financer par la dette.
Ce que dit Mady Delvaux, c'est qu'on n'a pas la certitude que la robotisation créera plus d'emplois qu'il n'en supprime ou l'inverse, mais elle dit qu'il faut s'en prémunir, anticiper, si jamais elle finit par en supprimer de manière conséquente. Nos systèmes de sécurité sociale reposent tous sur l'emploi et la taxation sur le travail... c'est sans doute archaïque à notre époque. Il faudra peut-être penser à alléger les charges salariales et davantage taxer les valeurs ajoutées et les bénéfices effectivement réalisés.