Personne n'a vraiment compris à quoi sert ce truc, à part à faire de l'affichage politique. Les oppositions ont bien raison de boycotter : le débat doit avoir lieu au Parlement, pas dans un bidule politique créé par le Président.Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Le CNR, symbole d’une « nouvelle méthode », s’ouvrira jeudi avec des discussions sur l’emploi, l’école ou la santé. L’initiative est critiquée par certains de ceux qui y étaient conviés, à commencer par les partis d’opposition.
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Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Exactement, d'autant que ce n'est pas la première fois qu'on nous fait le coup. Ca suffit !
- les orteils
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
C'est toujours pareil : s'il décide seul, on le lui reproche, s'il créé une structure de concertation, c'est un bidule.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Le Parlement, ça existe. Le CESE aussi. Franchement, ce ne sont pas les organes consultatifs qui manquent dans ce pays. Il y a à peine 3 ans, il a organisé un Grand Débat pendant plusieurs semaines et il n'a débouché sur absolument rien, tout était déjà décidé en amont.les orteils a écrit : ↑08 sept. 2022, 17:35:05C'est toujours pareil : s'il décide seul, on le lui reproche, s'il créé une structure de concertation, c'est un bidule.
À l'époque, il avait contourné l'Assemblée parce qu'il avait bien compris que compte tenu du mode de scrutin, elle n'était aucunement représentative. Aujourd'hui, elle est un peu plus fidèle au paysage politique français, autant travailler avec elle directement.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Ce qu'on lui reproche c'est de travestir le débat pour décider seul. Ce n'est pas une première fois .les orteils a écrit : ↑08 sept. 2022, 17:35:05C'est toujours pareil : s'il décide seul, on le lui reproche, s'il créé une structure de concertation, c'est un bidule.
Alors si pépère veut tout décider qu'il le dise. Ceux qui croient que tout ce cirque peut déboucher sur quelque chose sont bien naifs.
paupérisation intellectuelle .... voila ce que cela m'inspire comme commentaire.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Les parlementaires des oppositions ont déjà condamné cette structure au motif que, au moment ou le parlement peut enfin être une instance de débat, et non une instance d'enregistrement des décisions élyséennes Macron semble vouloir mettre le débat ailleurs.
Mais si sortent de ce CNR des idées nouvelles, on dira, à juste titre que les absents ont toujours tort. Macron serait bien inspiré de préciser que les propositions qui vont en sortir feront l'objet d'un débat au parlement.
Mais si sortent de ce CNR des idées nouvelles, on dira, à juste titre que les absents ont toujours tort. Macron serait bien inspiré de préciser que les propositions qui vont en sortir feront l'objet d'un débat au parlement.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Qui parmi les Français s'intéresse encore aux travaux du parlement ?
Tout le monde s'en branle.
LCP est la chaîne la moins regardée de l'univers.
C'est à ça que Macron a voulu répondre.
Il tente de moderniser un peu la pratique de la politique pour la rendre plus participative (de façon à en tirer les lauriers évidemment).
On est pas forcément d'accord sur ce forum, moi le premier, mais on fait partie d'une espèce en voie de disparition qui porte encore un certain intérêt pour la politique.
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LCP est la chaîne la moins regardée de l'univers.
C'est à ça que Macron a voulu répondre.
Il tente de moderniser un peu la pratique de la politique pour la rendre plus participative (de façon à en tirer les lauriers évidemment).
On est pas forcément d'accord sur ce forum, moi le premier, mais on fait partie d'une espèce en voie de disparition qui porte encore un certain intérêt pour la politique.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
C'est amusant que tu parles de LCP car justement, les audiences ont doublé durant les séances parlementaires, depuis que l'Assemblée nationale ressemble à quelque chose.Yakiv a écrit : ↑08 sept. 2022, 21:29:34Qui parmi les Français s'intéresse encore aux travaux du parlement ?
Tout le monde s'en branle.
LCP est la chaîne la moins regardée de l'univers.
C'est à ça que Macron a voulu répondre.
Il tente de moderniser un peu la pratique de la politique pour la rendre plus participative (de façon à en tirer les lauriers évidemment).
On est pas forcément d'accord sur ce forum, moi le premier, mais on fait partie d'une espèce en voie de disparition qui porte encore un certain intérêt pour la politique.
Je doute qu'ils s'intéressent davantage à un CNR, voire même qu'ils en aient entendu parler, puisqu'ils ne sont pas partie prenante.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Pourvu que ça dure...
Par contre, j'ai toujours regretté que les questions au gouvernement soient les seules séquences de l'assemblée diffusées au grand public.
Par contre, j'ai toujours regretté que les questions au gouvernement soient les seules séquences de l'assemblée diffusées au grand public.
- les orteils
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
L'assemblée c'est la routine pour les gouvernements.
Là il s'agirait d'une instance destinée à mener une réflexion d'une plus grande ampleur qui ne débouchera peut-être sur rien, mais on ne le saura qu'après.
La politique de la chaise vide peut vite se retourner contre les absents : en étant présent, on prive l'adversaire d'un argument.
Quand on est invité à construire, le boycott est à manier avec précaution.
Là il s'agirait d'une instance destinée à mener une réflexion d'une plus grande ampleur qui ne débouchera peut-être sur rien, mais on ne le saura qu'après.
La politique de la chaise vide peut vite se retourner contre les absents : en étant présent, on prive l'adversaire d'un argument.
Quand on est invité à construire, le boycott est à manier avec précaution.
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Justement, c'est encore et toujours le rôle de l'Assemblée tout ça. La réflexion de grande ampleur, on l'a dans les commissions et les auditions d'intervenants extérieurs. Les règles sont bien déterminées, les députés ont autant de temps de parole défini par le règlement, etc. Le CNR n'apporte aucune garantie quant à ça. Peut-être que Macron n'aime pas le profil des députés qui ont été élus, qu'il les trouve un peu trop bouseux pour appréhender sa pensée complexe, mais ils sont la représentation nationale. C'est, il est vrai, différent de ses conventions où les membres sont quasiment tous cooptés.
Ici, la politique de la chaise vide, elle sert avant tout à économiser le temps dont les députés d'opposition disposent pour le consacrer au travail parlementaire, qui est déjà bien chronophage.
Si le CNR est juste une manœuvre politicienne pour dire que les oppositions ne sont pas "constructives" (comprendre "qui refusent de participer à un débat dont le cadre et les modalités ont été décidés de A à Z par le gouvernement"), on saura à quoi s'en tenir aussi.
Ici, la politique de la chaise vide, elle sert avant tout à économiser le temps dont les députés d'opposition disposent pour le consacrer au travail parlementaire, qui est déjà bien chronophage.
Si le CNR est juste une manœuvre politicienne pour dire que les oppositions ne sont pas "constructives" (comprendre "qui refusent de participer à un débat dont le cadre et les modalités ont été décidés de A à Z par le gouvernement"), on saura à quoi s'en tenir aussi.
Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
N''importe quoi.les orteils a écrit : ↑08 sept. 2022, 22:42:10L'assemblée c'est la routine pour les gouvernements.
Là il s'agirait d'une instance destinée à mener une réflexion d'une plus grande ampleur qui ne débouchera peut-être sur rien, mais on ne le saura qu'après.
La politique de la chaise vide peut vite se retourner contre les absents : en étant présent, on prive l'adversaire d'un argument.
Quand on est invité à construire, le boycott est à manier avec précaution.
- les orteils
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Un peu courte ta plaidoirie, t'as pas mieux ?
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
- les orteils
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
L'idée d'élargir la consultation au delà de l'AN pour une refondation me paraît pertinente. Selon son parti pris politicien, on peut voir ça comme une manœuvre ou pas. Macron joue sans doute sur les deux tableaux, c'est plus ou moins de bonne guerre. C'est à la fin de la partie qu'on connait le résultat.
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Re: Conseil national de la refondation : quatre questions sur la nouvelle instance voulue par Emmanuel Macron
Le problème, c'est que Macron a déjà créé des instances de consultation ces dernières années. Il y eut le Grand débat, et la Convention citoyenne pour le climat. Et dans les deux cas, il n'en est pas résulté grand-chose. En conséquence, on se dit qu'il n'est pas très crédible quand il fait mine de vouloir consulter les Français, et on en déduit que le Conseil national de la refondation (avec un signe honteusement pompé sur le Conseil national de la Résistance) ne sera qu'un bidule administratif de plus.
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