Pourtant, quand une gentille pépite de la diversité se fait descendre par un méchant flic, les gauchistes (au premier rang desquels le grand insoumis en chef) n'hésitent pas à dénoncer les supposées violences policières. Ce faisant, ils pratiquent, eux aussi, la récupération politique. Mais là, ce n'est pas pareil. Ils sont gênés, car Lola n'a pas le visage "racisé" d'une "pépite de la diversité" victime de la société raciste, colonialiste et discriminante. Donc là, surtout pas de récupération politique !Meurtre de Lola : la droite et l'extrême droite accusées de récupération politique
Le monde politique s'empare de l'affaire Lola, cette adolescente de 12 ans tuée dans d'atroces conditions vendredi 14 octobre à Paris. Depuis que l'identité de la suspecte est connue, le sujet est pris à bras-le-corps, notamment par la droite et l'extrême droite.
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Et bien oui, il faut faire de la récupération politique ! Car le rôle du pouvoir politique n'est pas simplement d'exprimer sa compassion et d'organiser des marches blanches, avec fleurs et bougies, à chaque drame. Le rôle du pouvoir politique est d'agir, et notamment de protéger les honnêtes citoyens contre la criminalité. Chose que ce gouvernement, comme les précédents, ne fait pas.
Passons sur les grossières erreurs de communication : alors que la France apprenait, choquée, la découverte, dans une valise, du corps mutilé d'une adolescente sauvagement tuée par une clandestine algérienne, le président de la République exprimait sa solidarité avec... les manifestants indépendantistes algériens de 1961 ! “Des crimes inexcusables pour la République. La France n’oublie pas les victimes.”, disait-il... Quant au ministre de l'Intérieur, au bilan si calamiteux, il partageait sa joie d’avoir assisté à un spectacle musical... Une petite fille est égorgée dans la capitale, et le ministre chante...

La vraie question est celle du bilan de nos dirigeants politiques en matière d'insécurité. Si cette clandestine avait été expulsée, Lola serait encore en vie. Et ce n'est pas la première fois que d'honnêtes Français sont victimes de clandestins non expulsés : à Saint-Laurent-sur-Sèvre, à Marseille, à Angers, il y a déjà eu des morts, morts parce que l'Etat n'a pas su assumer sa mission.