M. Hirsch et son livre agace la classe politique
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Bonjour, Entre l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives et ses anciens partenaires de la majorité, la rupture est définitivement consommée. Dans un court essai qu'il publie ce mercredi, intitulé «Pour en finir avec les conflits d'intérêts» (Stock), Martin Hirsch épingle plusieurs personnalités, dont Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée. Qui ne décolèrent pas et n'hésitent pas à le faire savoir. Hirsch accusé d'avoir enfreint des règles de confidentialité
Attitude «déloyale», «mauvais goût», «délation» : depuis plusieurs jours, Martin Hirsch essuyait déjà de sévères critiques de la part de plusieurs parlementaires UMP serrant les rangs derrière leurs chefs de file. Ce mercredi, c'est Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, qui l'accuse d'avoir enfreint son devoir de réserve, en tant que haut fonctionnaire.
Le maire de Rambouillet s'est dit «assez choqué» de la mise en cause de Gérard Longuet, accusé par Martin Hirsch d'avoir en partie financé l'achat d'une villa grâce à des timbres de valeur reçus en tant que ministre des Postes et Télécommunications (1986-1988). Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher. Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence». Accusé de «délation» par Jean-François Copé Mardi, réitérant ses critiques du week-end dernier, Jean-François Copé avait ironisé sur le fait que l'ex-président d'Emmaüs France était «une icône médiatiquement et politiquement intouchable». Selon lui, l'ancien membre du gouvernement est un «donneur de leçons sélectives de morale», qui «choisit (ses cibles) à la tête du client». Une allusion au fait que Martin Hirsch s'est abstenu d'évoquer le cas d'Eric Woerth dans son ouvrage, en raison de ses liens avec le ministre du Travail. En revanche, l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives dénonce dans son livre un «conflit d'intérêts» concernant les activités d'avocat d'affaires du chef de file des députés UMP. Dimanche, Jean-François Copé avait réfuté tout mélange des genres entre ses activités publiques et privées, se demandant si Martin Hirsch ne s'était pas livré «à un exercice de délation», en ajoutant une allusion claire à la Seconde guerre mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Attitude «déloyale», «mauvais goût», «délation» : depuis plusieurs jours, Martin Hirsch essuyait déjà de sévères critiques de la part de plusieurs parlementaires UMP serrant les rangs derrière leurs chefs de file. Ce mercredi, c'est Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, qui l'accuse d'avoir enfreint son devoir de réserve, en tant que haut fonctionnaire.
Le maire de Rambouillet s'est dit «assez choqué» de la mise en cause de Gérard Longuet, accusé par Martin Hirsch d'avoir en partie financé l'achat d'une villa grâce à des timbres de valeur reçus en tant que ministre des Postes et Télécommunications (1986-1988). Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher. Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence». Accusé de «délation» par Jean-François Copé Mardi, réitérant ses critiques du week-end dernier, Jean-François Copé avait ironisé sur le fait que l'ex-président d'Emmaüs France était «une icône médiatiquement et politiquement intouchable». Selon lui, l'ancien membre du gouvernement est un «donneur de leçons sélectives de morale», qui «choisit (ses cibles) à la tête du client». Une allusion au fait que Martin Hirsch s'est abstenu d'évoquer le cas d'Eric Woerth dans son ouvrage, en raison de ses liens avec le ministre du Travail. En revanche, l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives dénonce dans son livre un «conflit d'intérêts» concernant les activités d'avocat d'affaires du chef de file des députés UMP. Dimanche, Jean-François Copé avait réfuté tout mélange des genres entre ses activités publiques et privées, se demandant si Martin Hirsch ne s'était pas livré «à un exercice de délation», en ajoutant une allusion claire à la Seconde guerre mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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D'après ce que j'ai compris, Hirsch est désormais à la tête d'un "machin" censé apporter un peu de transparence sur les coutumes politiques flirtant avec le conflit d'intérêt. Et quand il tente de mettre en pratique cette transparence, on lui vole dans les plumes. Faudrait savoir !Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence».
Question : à quoi peut bien servir une "transparence confidentielle" ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
De manière plus générale et dépassant le cas Hirsch, j'ai remarqué que la tactique consistant à dénoncer les fuites, mais ne rien dire sur le contenu des fuites, fonctionne à plein régime depuis cet été. Les cas se multiplient et c'est toujours la même rengaine : négation sur le fond et traque systématique des sources. Heureusement les gens n'ont pas l'air d'être dupes - à quelques rares exceptions près - puisque même sur le site web du figaro les commentaires indignés se succèdent à la chaîne.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- mareaction
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Perso, je trouve minable de diffuser certains renseignements auxquels il a eu accés pendant sa mission auprès du Gouvernement!politicien a écrit :Bonjour, Entre l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives et ses anciens partenaires de la majorité, la rupture est définitivement consommée. Dans un court essai qu'il publie ce mercredi, intitulé «Pour en finir avec les conflits d'intérêts» (Stock), Martin Hirsch épingle plusieurs personnalités, dont Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée. Qui ne décolèrent pas et n'hésitent pas à le faire savoir. Hirsch accusé d'avoir enfreint des règles de confidentialité
Attitude «déloyale», «mauvais goût», «délation» : depuis plusieurs jours, Martin Hirsch essuyait déjà de sévères critiques de la part de plusieurs parlementaires UMP serrant les rangs derrière leurs chefs de file. Ce mercredi, c'est Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, qui l'accuse d'avoir enfreint son devoir de réserve, en tant que haut fonctionnaire. Le maire de Rambouillet s'est dit «assez choqué» de la mise en cause de Gérard Longuet, accusé par Martin Hirsch d'avoir en partie financé l'achat d'une villa grâce à des timbres de valeur reçus en tant que ministre des Postes et Télécommunications (1986-1988). Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher.
Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence». Accusé de «délation» par Jean-François Copé Mardi, réitérant ses critiques du week-end dernier, Jean-François Copé avait ironisé sur le fait que l'ex-président d'Emmaüs France était «une icône médiatiquement et politiquement intouchable». Selon lui, l'ancien membre du gouvernement est un «donneur de leçons sélectives de morale», qui «choisit (ses cibles) à la tête du client». Une allusion au fait que Martin Hirsch s'est abstenu d'évoquer le cas d'Eric Woerth dans son ouvrage, en raison de ses liens avec le ministre du Travail. En revanche, l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives dénonce dans son livre un «conflit d'intérêts» concernant les activités d'avocat d'affaires du chef de file des députés UMP. Dimanche, Jean-François Copé avait réfuté tout mélange des genres entre ses activités publiques et privées, se demandant si Martin Hirsch ne s'était pas livré «à un exercice de délation», en ajoutant une allusion claire à la Seconde guerre mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Mais c'est la nouvelle mode, les salariés, diffusent des documents confidentiels, certains font des enregistrements et remettent aux médias, des Secrétaires de Ministres, communique des renseignements top secret! des fuites sur les enquêtes chez les Policiers, et certains trouvent ceci normal!
Bien non, je n'approuve pas!
C'est comme si une Personne qui travaille aux impots diffusait les déclarations de certaines personnes! NON il y a la confidentialité!
- Nombrilist
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"C'est comme si une Personne qui travaille aux impots diffusait les déclarations de certaines personnes! NON il y a la confidentialité!"
Pour moi, c'est plutôt comme si un passant était témoin d'un meurtre et qu'il s'enfuit au lieu de témoigner. J'approuve Hirsch à 100%, d'autant plus qu'il n'a aucune étiquette politique, il faut le rappeler.
Pour moi, c'est plutôt comme si un passant était témoin d'un meurtre et qu'il s'enfuit au lieu de témoigner. J'approuve Hirsch à 100%, d'autant plus qu'il n'a aucune étiquette politique, il faut le rappeler.
Mareaction, merci beaucoup d'illustrer par ton commentaire téléguidé ce que je viens juste d'avancer plus haut :
j'ai remarqué que la tactique consistant à dénoncer les fuites, mais ne rien dire sur le contenu des fuites, fonctionne à plein régime depuis cet été.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
mareaction a écrit :Perso, je trouve minable de diffuser certains renseignements auxquels il a eu accés pendant sa mission auprès du Gouvernement!politicien a écrit :Bonjour, Entre l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives et ses anciens partenaires de la majorité, la rupture est définitivement consommée. Dans un court essai qu'il publie ce mercredi, intitulé «Pour en finir avec les conflits d'intérêts» (Stock), Martin Hirsch épingle plusieurs personnalités, dont Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée. Qui ne décolèrent pas et n'hésitent pas à le faire savoir. Hirsch accusé d'avoir enfreint des règles de confidentialité
Attitude «déloyale», «mauvais goût», «délation» : depuis plusieurs jours, Martin Hirsch essuyait déjà de sévères critiques de la part de plusieurs parlementaires UMP serrant les rangs derrière leurs chefs de file. Ce mercredi, c'est Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, qui l'accuse d'avoir enfreint son devoir de réserve, en tant que haut fonctionnaire. Le maire de Rambouillet s'est dit «assez choqué» de la mise en cause de Gérard Longuet, accusé par Martin Hirsch d'avoir en partie financé l'achat d'une villa grâce à des timbres de valeur reçus en tant que ministre des Postes et Télécommunications (1986-1988). Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher.
Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence». Accusé de «délation» par Jean-François Copé Mardi, réitérant ses critiques du week-end dernier, Jean-François Copé avait ironisé sur le fait que l'ex-président d'Emmaüs France était «une icône médiatiquement et politiquement intouchable». Selon lui, l'ancien membre du gouvernement est un «donneur de leçons sélectives de morale», qui «choisit (ses cibles) à la tête du client». Une allusion au fait que Martin Hirsch s'est abstenu d'évoquer le cas d'Eric Woerth dans son ouvrage, en raison de ses liens avec le ministre du Travail. En revanche, l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives dénonce dans son livre un «conflit d'intérêts» concernant les activités d'avocat d'affaires du chef de file des députés UMP. Dimanche, Jean-François Copé avait réfuté tout mélange des genres entre ses activités publiques et privées, se demandant si Martin Hirsch ne s'était pas livré «à un exercice de délation», en ajoutant une allusion claire à la Seconde guerre mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Mais c'est la nouvelle mode, les salariés, diffusent des documents confidentiels, certains font des enregistrements et remettent aux médias, des Secrétaires de Ministres, communique des renseignements top secret! des fuites sur les enquêtes chez les Policiers, et certains trouvent ceci normal!
Bien non, je n'approuve pas!
C'est comme si une Personne qui travaille aux impots diffusait les déclarations de certaines personnes! NON il y a la confidentialité!
Ha Mareaction comme dirait Lady Castel, mes revenus ne vous regardent pas et heureusement que N.Sarkosy veille sur mes avoirs.
Les déclarations d'impôts sur le revenu sont consultables tout comme les bénéfices des Sociétés.
Donc, concernant les impôts , ils ne sont pas "secrets" sauf pour le Président qui n'a toujours pas donné la liste de ses avoirs. Faudrait quand même savoir s'il s'est enrichi avant son départ en 2012.
Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher.
N'y a t-il pas une incompréhension ou plutôt une incompatibilité entre " Commission pour la transparence financière et "confidentialité" ? Comme qui dirait des opposés....
Encore un leurre gouvernemental avec cette Commission transparence" qui n'en a que le nom !
N'y a t-il pas une incompréhension ou plutôt une incompatibilité entre " Commission pour la transparence financière et "confidentialité" ? Comme qui dirait des opposés....
Encore un leurre gouvernemental avec cette Commission transparence" qui n'en a que le nom !
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- mareaction
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là, c'est une absence de mémoire certainement, car dès le départ tout avait été publié, et connaissant la mentalité de certaines personnes de l'opposition, si tel était le cas, nous en aurions mangé tous les jours, et en mangerions encore! donc un trou de mémoire!bonbout a écrit :Ha Mareaction comme dirait Lady Castel, mes revenus ne vous regardent pas et heureusement que N.Sarkosy veille sur mes avoirs.mareaction a écrit :Perso, je trouve minable de diffuser certains renseignements auxquels il a eu accés pendant sa mission auprès du Gouvernement! Mais c'est la nouvelle mode, les salariés, diffusent des documents confidentiels, certains font des enregistrements et remettent aux médias, des Secrétaires de Ministres, communique des renseignements top secret! des fuites sur les enquêtes chez les Policiers, et certains trouvent ceci normal!politicien a écrit :Bonjour, Entre l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives et ses anciens partenaires de la majorité, la rupture est définitivement consommée. Dans un court essai qu'il publie ce mercredi, intitulé «Pour en finir avec les conflits d'intérêts» (Stock), Martin Hirsch épingle plusieurs personnalités, dont Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée. Qui ne décolèrent pas et n'hésitent pas à le faire savoir. Hirsch accusé d'avoir enfreint des règles de confidentialité
Attitude «déloyale», «mauvais goût», «délation» : depuis plusieurs jours, Martin Hirsch essuyait déjà de sévères critiques de la part de plusieurs parlementaires UMP serrant les rangs derrière leurs chefs de file. Ce mercredi, c'est Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, qui l'accuse d'avoir enfreint son devoir de réserve, en tant que haut fonctionnaire. Le maire de Rambouillet s'est dit «assez choqué» de la mise en cause de Gérard Longuet, accusé par Martin Hirsch d'avoir en partie financé l'achat d'une villa grâce à des timbres de valeur reçus en tant que ministre des Postes et Télécommunications (1986-1988). Aussi s'est-il interrogé sur la confidentialité des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont Martin Hirsch était membre. «J'ai adressé ma propre déclaration (à la commission) est-ce que c'est dans le domaine public ou dans le domaine privé ?», s'est demandé Gérard Larcher.
Un peu plus tôt ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait égratigné Martin Hirsch sans le nommer, jugeant que «quand on se veut chevalier blanc, il faut commencer par respecter la loi et ne pas divulguer des informations confidentielles auxquelles on a accès parce qu'on est membre d'une commission qui a été installée par le Parlement et qui vise à la transparence». Accusé de «délation» par Jean-François Copé Mardi, réitérant ses critiques du week-end dernier, Jean-François Copé avait ironisé sur le fait que l'ex-président d'Emmaüs France était «une icône médiatiquement et politiquement intouchable». Selon lui, l'ancien membre du gouvernement est un «donneur de leçons sélectives de morale», qui «choisit (ses cibles) à la tête du client». Une allusion au fait que Martin Hirsch s'est abstenu d'évoquer le cas d'Eric Woerth dans son ouvrage, en raison de ses liens avec le ministre du Travail. En revanche, l'ex-Haut commissaire aux solidarités actives dénonce dans son livre un «conflit d'intérêts» concernant les activités d'avocat d'affaires du chef de file des députés UMP. Dimanche, Jean-François Copé avait réfuté tout mélange des genres entre ses activités publiques et privées, se demandant si Martin Hirsch ne s'était pas livré «à un exercice de délation», en ajoutant une allusion claire à la Seconde guerre mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Bien non, je n'approuve pas!
C'est comme si une Personne qui travaille aux impots diffusait les déclarations de certaines personnes! NON il y a la confidentialité!
Les déclarations d'impôts sur le revenu sont consultables tout comme les bénéfices des Sociétés.
Donc, concernant les impôts , ils ne sont pas "secrets" sauf pour le Président qui n'a toujours pas donné la liste de ses avoirs. Faudrait quand même savoir s'il s'est enrichi avant son départ en 2012.
Maintenant, pour les déclarations d'impots, ce sont uniquement les revenus imposables, et non les détails de la provenance! donc un salarié pourrait les diffuser, vu certaines mentalités!
- pwalagratter
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