Fillon sur M6
Hier Guy Lagache a interviewé Fillon dans Capital sur M6. Je l'ai trouvé très bon puisqu'il est arrivé à faire avouer à Fillon que le "coup de rabot des niches" était bien "une augmentation d'impôt". A mon avis Fillon va bientôt dégager...
Vous avez regardé cette émission ?
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T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- politicien
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Bonjour,
Bah j'allais faire un sujet quand j'ai vu celui là, donc un petit résumé de ce qu'il a dit :
«Les manifestants se trompent». C'est de cette manière que le François Fillon a préféré répondre aux centaines de milliers de manifestants (3 millions selon la CGT), descendus dans la rue samedi lors de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites.
Invité dimanche soir dans l'émission Capital, sur M6, François Fillon a refusé de revenir sur l'essentiel du texte, concédant cependant quelques «aménagements possibles» pour les femmes, «qui ont commencé à travailler avant les années 60». Celles qui ont «connu des carrières souvent courtes, des différences de rémunérations importantes avec les hommes», rappelle-t-il.
Travailler plus longtemps «n'est pas injuste.» Mais pas question de revenir sur l'allongement général de l'âge de départ à la retraite fixé à 62 ans. «En 2003, quand j'ai fait la réforme qui a permis de faire converger le secteur public et le secteur privé, il y a eu des manifestions pendant des semaines, des grèves. Aujourd'hui, est-ce que vous voyez, en dehors de l'extrême gauche, quelqu'un qui réclame le retour à une différenciation entre le secteur public et le secteur privé», a-t-il interrogé.
«La plupart de ceux qui ont manifesté à cette époque se sont trompés, comme ils sont en train de se tromper aujourd'hui. Demander à tout le monde de travailler plus longtemps n'est pas injuste dans le pays qui est le nôtre», a aussi dit le chef du gouvernement», a martelé le Premier ministre. Après son adoption à l'Assemblée nationale, le Sénat doit entamer à son tour mardi après-midi l'examen du projet.
Briguer l'Elysée en 2012... est «hors sujet». En 2012, «pour l'Elysée, la question ne se pose pas, il y a un président de la République que j'ai soutenu et que je soutiens, et dont j'ai dit, à plusieurs reprises, que je souhaitais qu'il soit candidat au renouvellement de son mandat», a par ailleurs ajouté le Premier ministre. Et 2017? «Je n'ai jamais fait de projet à cet horizon-là».
Supprimer le bouclier fiscal et l'ISF n'est «pas un sujet tabou». Interrogé sur une éventuelle suppression de l'ISF et du bouclier fiscal - mesure défendue notamment pas le député UMP Pierre Méhaignerie - le Premier ministre a simplement déclaré que le sujet n'était «pas tabou. Rien n'est tabou. Simplement, je dis qu'aujourd'hui la proposition qui est faite par plusieurs élus de la majorité, cela représente 3 milliards d'euros de recettes de moins pour l'Etat» et d'ajouter : Il «faut garder le bouclier fiscal» qui est «un moyen de corriger des anomalies, des erreurs du système fiscal français» tant «qu'on n'a pas réformé, en profondeur notre fiscalité».
Bah j'allais faire un sujet quand j'ai vu celui là, donc un petit résumé de ce qu'il a dit :
«Les manifestants se trompent». C'est de cette manière que le François Fillon a préféré répondre aux centaines de milliers de manifestants (3 millions selon la CGT), descendus dans la rue samedi lors de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites.
Invité dimanche soir dans l'émission Capital, sur M6, François Fillon a refusé de revenir sur l'essentiel du texte, concédant cependant quelques «aménagements possibles» pour les femmes, «qui ont commencé à travailler avant les années 60». Celles qui ont «connu des carrières souvent courtes, des différences de rémunérations importantes avec les hommes», rappelle-t-il.
Travailler plus longtemps «n'est pas injuste.» Mais pas question de revenir sur l'allongement général de l'âge de départ à la retraite fixé à 62 ans. «En 2003, quand j'ai fait la réforme qui a permis de faire converger le secteur public et le secteur privé, il y a eu des manifestions pendant des semaines, des grèves. Aujourd'hui, est-ce que vous voyez, en dehors de l'extrême gauche, quelqu'un qui réclame le retour à une différenciation entre le secteur public et le secteur privé», a-t-il interrogé.
«La plupart de ceux qui ont manifesté à cette époque se sont trompés, comme ils sont en train de se tromper aujourd'hui. Demander à tout le monde de travailler plus longtemps n'est pas injuste dans le pays qui est le nôtre», a aussi dit le chef du gouvernement», a martelé le Premier ministre. Après son adoption à l'Assemblée nationale, le Sénat doit entamer à son tour mardi après-midi l'examen du projet.
Briguer l'Elysée en 2012... est «hors sujet». En 2012, «pour l'Elysée, la question ne se pose pas, il y a un président de la République que j'ai soutenu et que je soutiens, et dont j'ai dit, à plusieurs reprises, que je souhaitais qu'il soit candidat au renouvellement de son mandat», a par ailleurs ajouté le Premier ministre. Et 2017? «Je n'ai jamais fait de projet à cet horizon-là».
Supprimer le bouclier fiscal et l'ISF n'est «pas un sujet tabou». Interrogé sur une éventuelle suppression de l'ISF et du bouclier fiscal - mesure défendue notamment pas le député UMP Pierre Méhaignerie - le Premier ministre a simplement déclaré que le sujet n'était «pas tabou. Rien n'est tabou. Simplement, je dis qu'aujourd'hui la proposition qui est faite par plusieurs élus de la majorité, cela représente 3 milliards d'euros de recettes de moins pour l'Etat» et d'ajouter : Il «faut garder le bouclier fiscal» qui est «un moyen de corriger des anomalies, des erreurs du système fiscal français» tant «qu'on n'a pas réformé, en profondeur notre fiscalité».
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- Nombrilist
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Une idiotie, répétée par plusieursmillions d'individus, reste une idiotie.
La démocratie, Nombrilist, ce n'est pas de jouer les girouettes au gré du vent qui soufle de la rue, mais qu'un gouvernement, soutenu par le Parlement, fasse son travail.
La démocratie, Nombrilist, ce n'est pas de jouer les girouettes au gré du vent qui soufle de la rue, mais qu'un gouvernement, soutenu par le Parlement, fasse son travail.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- artragis
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reste à savoir où est l'idiotie. La loi du plus grand nombre n'est pas forcément la meilleure, or vue l'évolution des systèmes européens, la loi d'un seul a toujours été bien pire, je t'invite à lire le chapitre trois du livre un de rousseau Le contrat social "De la loi du plus fort".
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- wesker
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A l'approche de son eviction, M. Fillon fait aujourd'hui entendre sa distinction à l'égard de la politique qu'il s'est acharné à conduire...MAis, seuls les gogos lui accorderont un minimum de crédit.
Ayant largement bénéficié des verroteries du pouvoir, il est aujourd'hui le plus mal placé pour s'exprimer sur les obstinations presidentielles qu'il approuvait voilà encore un mois.
Ayant largement bénéficié des verroteries du pouvoir, il est aujourd'hui le plus mal placé pour s'exprimer sur les obstinations presidentielles qu'il approuvait voilà encore un mois.
Oui je l'a vu et comme toi j'ai un peu halluciné de voir Fillon prendre publiquement ses responsabilités. Il est probable qu'il cherche à cultiver son image de curé "père-la-rigueur" afin de se différencier de la propension sarkozyste de se défausser sur le PS.Golgoth a écrit :Hier Guy Lagache a interviewé Fillon dans Capital sur M6. Je l'ai trouvé très bon puisqu'il est arrivé à faire avouer à Fillon que le "coup de rabot des niches" était bien "une augmentation d'impôt". A mon avis Fillon va bientôt dégager...
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Perso je trouve justement que Fillon assume beaucoup de trucs ces derniers temps. Il a dit que Sarkozy n'était pas son mentor mais qu'il reprenait à son compte l'ensemble de la politique qu'il a mené depuis 2007. Il a aussi osé parler de rigueur, allant ainsi à l'encontre des règles les plus élémentaires de la communication sarkozyenne.wesker a écrit :A l'approche de son eviction, M. Fillon fait aujourd'hui entendre sa distinction à l'égard de la politique qu'il s'est acharné à conduire...MAis, seuls les gogos lui accorderont un minimum de crédit.
Ayant largement bénéficié des verroteries du pouvoir, il est aujourd'hui le plus mal placé pour s'exprimer sur les obstinations presidentielles qu'il approuvait voilà encore un mois.
A mon avis ce n'est pas du courage mais simplement une stratégie de comm'. Et peut-être aussi une manière presque détachée de régler quelques comptes avec son boss et quelques ministres trop lêche-culs. Je crois que Fillon aimerait être perçu par les français comme celui qui dit ce qu'il pense et qui fait ce qu'il dit.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Moi j'ai trouvé excellent le journaliste qui l'interviewait et j'ai trouvé Fillon sans argument.
Était-il convaincu de ce qu'il disait?
Ce n'est pas être une girouette de changer d'avis quand on reconnait que l'on a truqué les chiffres de la capacité économique de la France à assumer ses retraités. Il est vrai que la productivité que la France a produite en 30 ans est l'une des meilleures au monde. Mais elle a plutôt alimenté les profits que les caisses de retraite.
A cela Fillon ne répond pas, bien sûr!!
GIBET
Était-il convaincu de ce qu'il disait?
Ce n'est pas être une girouette de changer d'avis quand on reconnait que l'on a truqué les chiffres de la capacité économique de la France à assumer ses retraités. Il est vrai que la productivité que la France a produite en 30 ans est l'une des meilleures au monde. Mais elle a plutôt alimenté les profits que les caisses de retraite.
A cela Fillon ne répond pas, bien sûr!!
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
Il était assez minable sur le coup Fillon et comme tous ces potes de l'UMP " vas-y-que-je-ne-répond-pas-à-tes-questions "
Mon père qui vient me dire encore " Y a ton pote à la télé " bah j'ai perdu ma soirée à regarder un trou du cul - ouais, on m'excusera du jeu de mot, dire tout et n'importe quoi sans avoir d'argument concret et valable.
Mon père qui vient me dire encore " Y a ton pote à la télé " bah j'ai perdu ma soirée à regarder un trou du cul - ouais, on m'excusera du jeu de mot, dire tout et n'importe quoi sans avoir d'argument concret et valable.
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