Réforme des retraites : ce que ferait l'opposition
Tous les français ont compris pour l'âge de la retraite - le branleur de première n'est pas toujours celui qu'on croit !
Ce qu'ils repoussent, c'est la manière de financer l'histoire. L'injustice débile qui fait peser exclusivement sur les salariés le poids des inconséquences du grand capital, du capital-voyou.
Parce qu'il semblerait que le branleur de première ce soit plutôt l'indécent qui se fait voter des retraites-chapeaux d'une honnêteté plus que douteuse.
L'injustice sarko-umpiste c'est ça qui révulse les français.
Ce qu'ils repoussent, c'est la manière de financer l'histoire. L'injustice débile qui fait peser exclusivement sur les salariés le poids des inconséquences du grand capital, du capital-voyou.
Parce qu'il semblerait que le branleur de première ce soit plutôt l'indécent qui se fait voter des retraites-chapeaux d'une honnêteté plus que douteuse.
L'injustice sarko-umpiste c'est ça qui révulse les français.
PAS MORT ?... PLUS FORT !
En tout cas la réaction d'incognito est exemplaire du comportement que j'évoquais. Une couche de population salariale prend pour argent comptant un argumentaire propagandiste pour en faire un argumentaire politique complètement éludé.
Obnubilé par le spot mis sur la démographie, il ne regarde pas à côté vers la productivité des entreprises multipliée par 5 depuis 15 ans et qui sera multipliée par 5 d'ici 2020. Ces "salariés de la droite" ne posent même pas la question du pourquoi on ne prend pas en compte une partie des revenus du capital pour financer les retraites, en compensation des économies de charge obtenues par des réductions d'emplois qui ne produisent plus de ressources aux caisses de retraite .. .mais produisent des bénéfices donc des dividendes etc...
Je ne reprendrais pas les démonstration qui ont été faites.
Il est tout de même étonnant qu'il n'existe pas dans ce pays une solidarité d'analyse politique entre les salariés. Logan , que j'ai lu à mon arrivée sur le forum, avait raison. Mais le constat n'explique pas le comportement sociologique qui m'échappe. Quels intérêts ont certains à s'acharner à défendre les positions d'une droite qui les exploite sans honte.
Marx parlait de "conscience de classe", mais cette terminologie est aujourd'hui inadaptée.
N'est-ce pas plutôt une "inconscience d'enjeux?".
En tout cas il me parait difficile de raisonner l'irrationnel.
GIBET
Obnubilé par le spot mis sur la démographie, il ne regarde pas à côté vers la productivité des entreprises multipliée par 5 depuis 15 ans et qui sera multipliée par 5 d'ici 2020. Ces "salariés de la droite" ne posent même pas la question du pourquoi on ne prend pas en compte une partie des revenus du capital pour financer les retraites, en compensation des économies de charge obtenues par des réductions d'emplois qui ne produisent plus de ressources aux caisses de retraite .. .mais produisent des bénéfices donc des dividendes etc...
Je ne reprendrais pas les démonstration qui ont été faites.
Il est tout de même étonnant qu'il n'existe pas dans ce pays une solidarité d'analyse politique entre les salariés. Logan , que j'ai lu à mon arrivée sur le forum, avait raison. Mais le constat n'explique pas le comportement sociologique qui m'échappe. Quels intérêts ont certains à s'acharner à défendre les positions d'une droite qui les exploite sans honte.
Marx parlait de "conscience de classe", mais cette terminologie est aujourd'hui inadaptée.
N'est-ce pas plutôt une "inconscience d'enjeux?".
En tout cas il me parait difficile de raisonner l'irrationnel.
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
Et l'étrange discours de nos dirgeants gugusses qui annoncent que la retraite par répartition EST sauvée...
Hier, la loi n'est pas votée, les retraites ne seront plus payées; aujourd'hui la loi est votée : il y a de l'argent qui coule à flot dans les caisses de retraites, il n'y a plus de problème démographique; plus de chômage qui plombe les comptes.
Et des "ravis du village" écoutent ça avec ravissement, s'en délectent, le répètent en boucle.
Ma prochaine insulte définitive à l'adresse des sarkozyste ?... : "enfumés !"
Hier, la loi n'est pas votée, les retraites ne seront plus payées; aujourd'hui la loi est votée : il y a de l'argent qui coule à flot dans les caisses de retraites, il n'y a plus de problème démographique; plus de chômage qui plombe les comptes.
Et des "ravis du village" écoutent ça avec ravissement, s'en délectent, le répètent en boucle.
Ma prochaine insulte définitive à l'adresse des sarkozyste ?... : "enfumés !"
PAS MORT ?... PLUS FORT !
- pwalagratter
- Messages : 1901
- Enregistré le : 06 avr. 2010, 00:00:00
Bien résumé Gibet.GIBET a écrit : En tout cas la réaction d'incognito est exemplaire du comportement que j'évoquais. Une couche de population salariale prend pour argent comptant un argumentaire propagandiste pour en faire un argumentaire politique complètement éludé.
Obnubilé par le spot mis sur la démographie, il ne regarde pas à côté vers la productivité des entreprises multipliée par 5 depuis 15 ans et qui sera multipliée par 5 d'ici 2020. Ces "salariés de la droite" ne posent même pas la question du pourquoi on ne prend pas en compte une partie des revenus du capital pour financer les retraites, en compensation des économies de charge obtenues par des réductions d'emplois qui ne produisent plus de ressources aux caisses de retraite .. .mais produisent des bénéfices donc des dividendes etc...
Je ne reprendrais pas les démonstration qui ont été faites.
Il est tout de même étonnant qu'il n'existe pas dans ce pays une solidarité d'analyse politique entre les salariés. Logan , que j'ai lu à mon arrivée sur le forum, avait raison. Mais le constat n'explique pas le comportement sociologique qui m'échappe. Quels intérêts ont certains à s'acharner à défendre les positions d'une droite qui les exploite sans honte.
Marx parlait de "conscience de classe", mais cette terminologie est aujourd'hui inadaptée.
N'est-ce pas plutôt une "inconscience d'enjeux?".
En tout cas il me parait difficile de raisonner l'irrationnel.
GIBET
Autant on peut comprendre que le cercle de privilégiés cherche à préserver par tous les moyens possibles leurs intérêts (on peut le voir entre autre avec cette non-réforme), autant il est totalement incompréhensible que la grande majorité soit aussi trouillarde à protéger les siens.
Il doit rester quelques traces génétiques du "serf"
Incognito, comme je suis vraiment un branleur de première de mon coté, je propose que tu travailles jusqu'à 69 ans et que je reste jusqu'à 65 ans. Tu peux même travailler encore plus et en compensation je pars d'ici 2 ou 3 ans me la couler douce sur les plages de la Côte d'Azur. Ca roule comme ça ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Tu voudrais que "la droite" se foule à répondre à de telles idioties ?Quels intérêts ont certains à s'acharner à défendre les positions d'une droite qui les exploite sans honte.
Un produit ou un service a un prix maximum à partir duquel plus personne n'en veut.
Toute entreprise le sait, et doit veiller à rester en dessous de ce prix, ou crever.
Cet équilibre se jouera entre rémunération du capital, charges fixes, matières premières et salaires.
Pour ces salaires, deux possibilités :
- employer beaucoup de gens à bas prix (solution asiatique, par exemple)
-employer peu de gens à des prix élevés, par automatisations diverses qu'on appelle "augmentation de la productivité".(solution occidentale)
et afin que nul ne se sente exploité, le travail repose sur la base juridique du consensualisme : patrons et salariés doivent être d'accord "sur le prix et sur la chose", et si un salarié n'est pas content, il est libre de démissionner.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Et non, il n'y a pas de conscience de classe de la part des salariés, ce qui bat en brèche toute l'analyse marxiste de la société.GIBET a écrit : En tout cas la réaction d'incognito est exemplaire du comportement que j'évoquais. Une couche de population salariale prend pour argent comptant un argumentaire propagandiste pour en faire un argumentaire politique complètement éludé.
Obnubilé par le spot mis sur la démographie, il ne regarde pas à côté vers la productivité des entreprises multipliée par 5 depuis 15 ans et qui sera multipliée par 5 d'ici 2020. Ces "salariés de la droite" ne posent même pas la question du pourquoi on ne prend pas en compte une partie des revenus du capital pour financer les retraites, en compensation des économies de charge obtenues par des réductions d'emplois qui ne produisent plus de ressources aux caisses de retraite .. .mais produisent des bénéfices donc des dividendes etc...
Je ne reprendrais pas les démonstration qui ont été faites.
Il est tout de même étonnant qu'il n'existe pas dans ce pays une solidarité d'analyse politique entre les salariés. Logan , que j'ai lu à mon arrivée sur le forum, avait raison. Mais le constat n'explique pas le comportement sociologique qui m'échappe. Quels intérêts ont certains à s'acharner à défendre les positions d'une droite qui les exploite sans honte.
Marx parlait de "conscience de classe", mais cette terminologie est aujourd'hui inadaptée.
N'est-ce pas plutôt une "inconscience d'enjeux?".
En tout cas il me parait difficile de raisonner l'irrationnel.
GIBET
Quant à l'argument sans cesse ressassé sur la productivité, il ne veut rien dire. Tout d'abord, il faudra expliquer comment est calculé cette productivité. Et puis les supposés gains de productivité ne répondent nullement au problème posé par l'évolution démographique. Quand on passe de 4 actifs pour un retraité à 1,2 actif pour 1 retraité, cela pose des problèmes de financement évidents. Ce sont ceux qui nient cette réalité qui n'ont pas conscience des enjeux.
- El Fredo
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Encore une fois ce n'est pas la démographie qui rentre en ligne de compte mais la masse salariale. Or les salaires ont augmenté, ainsi que le niveau des études, et un ingénieur cotise beaucoup plus que deux smicards (sans oublier toutes les exonérations de cotisation qui vident les caisses sociales, dont celles sur les heures supplémentaires). Mais en admettant que ça soit insuffisant (ce qui est certainement vrai), alors il faut impérativement trouver d'autres sources de financement. Car si on rapporte les besoins de financement au PIB alors les sommes à trouver sont nettement moins impressionnantes.johanono a écrit :Et puis les supposés gains de productivité ne répondent nullement au problème posé par l'évolution démographique. Quand on passe de 4 actifs pour un retraité à 1,2 actif pour 1 retraité, cela pose des problèmes de financement évidents. Ce sont ceux qui nient cette réalité qui n'ont pas conscience des enjeux.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Ma chère Cobalt - .. mps comme johanono ont leur opinion, contre les par des arguments plutôt que d'utiliser ce genre de propos s'il te plait.Cobalt a écrit : @mps et johanono je ne vous souhaiterez que le dixième d'intelligence de GIBET,qui vous permettrez de raisonner autrement que selon la propagande populiste à deux balles.
Quand tu affirmes que les salaires ont augmenté, tu contestes toi-même l'argument d'une partie de la gauche selon lequel la part des salaires dans le PIB n'a cessé de diminuer au profit du capital... La part des salaires dans la VA est restée la même depuis 20 ans, après avoir baissé dans les années 80. Et puisque tu veux raisonner en termes de masse salariale, il faut aussi raisonner en termes de masse des pensions à verser. Or les pensions augmentent elles aussi, pas assez vite pour certains, mais elles augmentent. Le nombre de retraités augmente aussi. Donc la masse des pensions augmente.El Fredo a écrit :Encore une fois ce n'est pas la démographie qui rentre en ligne de compte mais la masse salariale. Or les salaires ont augmenté, ainsi que le niveau des études, et un ingénieur cotise beaucoup plus que deux smicards (sans oublier toutes les exonérations de cotisation qui vident les caisses sociales, dont celles sur les heures supplémentaires). Mais en admettant que ça soit insuffisant (ce qui est certainement vrai), alors il faut impérativement trouver d'autres sources de financement. Car si on rapporte les besoins de financement au PIB alors les sommes à trouver sont nettement moins impressionnantes.johanono a écrit : Et puis les supposés gains de productivité ne répondent nullement au problème posé par l'évolution démographique. Quand on passe de 4 actifs pour un retraité à 1,2 actif pour 1 retraité, cela pose des problèmes de financement évidents. Ce sont ceux qui nient cette réalité qui n'ont pas conscience des enjeux.
Donc même en raisonnant en termes de masse salariale et de masse des pensions, le problème de financement reste le même, à cause de l'évolution démographique.
Alors j'ai bien compris qu'une bonne partie de la gauche veut "trouver de nouvelles sources de financement", autrement dit, augmenter les prélèvements obligatoires. Pourquoi pas. On peut en débattre. Mais que la gauche nous dise clairement quels impôts vont augmenter, et qu'elle cesse de faire croire qu'on pourra régler les problèmes de financement sans douleur pour les Français, uniquement en taxant les riches ou le capital.
Je suis peut-être idiot, mais moi, je ne vote pas "par tradition familiale", et je n'ai pas attendu ces derniers mois pour m'intéresser à la politique. Et je sais conjuguer correctement le verbes au conditionnel.Cobalt a écrit : @mps et johanono je ne vous souhaiterez que le dixième d'intelligence de GIBET,qui vous permettrez de raisonner autrement que selon la propagande populiste à deux balles.
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