Que serait notre République sans privilège ? Une République

Venez discuter de l'actualité politique.
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 09:44:00

 Que serait notre République sans privilège ? Une République !



http://www.capital.fr/enquetes/revelati ... s-grands-p…

En plein débat sur les retraites, voici, en exclusivité, le montant des rentes dérogatoires, dites chapeaux, prévues par les grandes entreprises pour leurs dirigeants.



C'est ti pas merveilleux de savoir que nos cotisations aux régimes des retraites servira sur un plateau d'argent des retraites jusqu'à 2 MILLIONS annuel soit 166 000 euros mensuel

à nos valeureux patrons.

Comparons cela à un gagant du loto ravie d'avoir eu tant de chance en gagnant 1 million d'euros et bien là c'est tous les ans que nos retraités du grand patronat gagne au loto !
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37485
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Message non lu par johanono » 21 nov. 2010, 10:07:00

Tout d'abord, ton lien ne marche pas. 
Et une fois de plus, tu racontes n'importe quoi, soit par mauvaise foi, soit parce que tu n'as rien compris. Ces retraites chapeaux sont versées par les entreprises elles-mêmes, à titre de rémunérations différées en quelque sorte, et non par nos régimes de retraites, comme tu le laisses croire, étant donné que les pensions versées par nos régimes de retraite par répartition sont plafonnées. 
Modifié en dernier par johanono le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 10:22:00

bah, icon_biggrin c'était bien essayé quand même !


chapeaux sont versées par les entreprises elles-mêmes

Et bien , je savais bien qu'il se cachait des choses pas très catholique,ce qui est chouette avec toi c'est que , c'est quand on ne pose pas la question que l'on a la réponse ^^

Il faut alors m'expliquer comment ces pauvres entreprises du CAC 40 entre autre ne peuvent être compétitive sans des allègements d'impôt et autres avantages,quand pourtant elles ont de telle réserve de POGNON pour affecter des millions d'euros de retraite à ces merveilleux patrons ?

C'est pas du foutage de g..... ça ? c'est un SCANDALE !
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 21 nov. 2010, 10:26:00

C'est ti pas merveilleux de savoir que nos cotisations aux régimes des retraites servira sur un plateau d'argent des retraites jusqu'à 2 MILLIONS annuel soit 166 000 euros mensuel

C'est y pas merveilleux de lire de telles âneries ?  

Ces retraites complémentaires contractuelles n'ont strictement rien à voir avec le retraite d'Etat, et aucun citoyen ne paiera un cent ! 

Des millions de gens ont des retraites complémentaires.
Modifié en dernier par mps le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 10:29:00

Ces retraites complémentaires contractuelles n'ont strictement rien à voir avec le retraite d'Etat, et aucun citoyen ne paiera un cent ! 

Après l'écho du jeudi,il y a l'écho mps icon_biggrin
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Message non lu par artragis » 21 nov. 2010, 10:29:00

Il faut alors m'expliquer comment ces pauvres entreprises du CAC 40 entre autre ne peuvent être compétitive sans des allègements d'impôt et autres avantages,quand pourtant elles ont de telle réserve de POGNON pour affecter des millions d'euros de retraite à ces merveilleux patrons ?
->tout simplement elles réservent des retraites chapeau (qui sont d'ailleurs pas mal taxées et ont tendance à l'être de plus en plus depuis la crise) pour "attirer" des "bons" PDG, bon parfois, les "bons" pdg sont des crapules finies (J6M pour l'exemple) mais la pluspart d'entre eux font grossir leurs entreprises, par exemple le PDG de Google, de Loreal...
->La compétitivité n'a rien à voir là dedans, la compétitivité, c'est faire des produits de la meilleure qualité le moins cher possible, les retraites chapeaux sont données sur les bénef de l'entreprises, c'est d'ailleurs ce qui a fait scandale quand des patrons qui se sont fait viré juste avant ou pendant la crise on demandé leurs retraites (en plus des parachutes) alors qu'ils avaient cassé tous les bénefices de l'entreprise.

->Je comprends qu'on puisse être outré que des patrons aient une retraite si importante, moi je suis sans avis de ce point de vu car il y a quand même pas mal d'impôts qui reviennent à l'état en double exemplaire (IS car les retraites sont tirés des bénefices après IS, et l'imposition de ces retraites chapeau). maintenant, va savoir où est la "limite raisonnable", chacun ira de son chiffre sans vraiment le justifier, donc je reste en retrait de ce débat là.
Modifié en dernier par artragis le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 11:07:00

 
car il y a quand même pas mal d'impôts qui reviennent à l'état en double exemplaire (IS car les retraites sont tirés des bénefices après IS, et l'imposition de ces retraites chapeau). maintenant, va savoir où est la "limite raisonnable",
Bien que je ne sache pas lire,j'ai quand même pris le soin de LIRE l'article que je propose à la lecture et d'y trouver des choses aussi délirantes qui ne font que conforter les privilèges de ces patrons:
Celles-ci ne paient en effet ni cotisations sociales, ni CSG, mais une contribution (12 à 24%) au fonds de solidarité vieillesse.
Pour les heureux pensionnés surtout, qui n’acquittent quant à eux aucune cotisation. Autre avantage hors normes, le montant des pensions qui leur est promis est garanti, quand celui d’un cadre est tributaire de l’évolution de la valeur des points Agirc-Arrco
Enfin, la rente du P-DG est en général calculée sur la base de ses trois derniers salaires (primes comprises), quand le commun des salariés doit produire ses 25 meilleures années. Faut-il en finir avec ces privilèges ? François Fillon, lors de la précédente réforme des retraites en 2003, militait en ce sens. Dans la dernière mouture du projet Woerth, il est question de taxer les patrons rentiers à hauteur de 14%. les pauvres !
Pour les entreprises concernées, le coût se chiffre en dizaines de millions d’euros (les trois sociétés précitées se gardent bien d’ailleurs d’indiquer le montant de la provision). Chez l’assureur Scor, plus transparent, 23 millions d’euros ont déjà été mis de côté pour couvrir les futures rentes de Denis Kessler et de huit autres membres du comité exécutif. La cagnotte destinée à Bruno Lafont et à ses dix adjoints chez Lafarge se chiffre actuellement à 21,4 millions d’euros. Soucieuse d’alléger un peu la note, la majorité des entreprises privilégie désormais un mode de calcul un brin moins favorable, baptisé régime additif.
Il faut alors m'expliquer comment ces pauvres entreprises du CAC 40 entre autre ne peuvent être compétitive sans des allègements d'impôt et autres avantages,quand pourtant elles ont de telle réserve de POGNON pour affecter des millions d'euros de retraite à ces merveilleux patrons ?
Même eux trouve cla déraisonnable !
Et patati et patata...
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Message non lu par artragis » 21 nov. 2010, 11:14:00

comme tu l'as dit, une contribution est payées
ensuite le "commun des salariés" est sans compter les fonctionnaire (6 deniers mois)
enfin, comme je te l'ai dit, depuis la crise ces retraites commencent à être taxées de manière plus ou moins détournées (augmentation de la contribution, proposition de taxation à l'AN (je ne sais pas ce que ça a donné en France, mais en Allemagne, c'est accepté).
Modifié en dernier par artragis le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37485
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Message non lu par johanono » 21 nov. 2010, 11:27:00

Cobalt a écrit :  


car il y a quand même pas mal d'impôts qui reviennent à l'état en double exemplaire (IS car les retraites sont tirés des bénefices après IS, et l'imposition de ces retraites chapeau). maintenant, va savoir où est la "limite raisonnable",



Bien que je ne sache pas lire,j'ai quand même pris le soin de LIRE l'article que je propose à la lecture et d'y trouver des choses aussi délirantes qui ne font que conforter les privilèges de ces patrons:


Celles-ci ne paient en effet ni cotisations sociales, ni CSG, mais une contribution (12 à 24%) au fonds de solidarité vieillesse.






Pour les heureux pensionnés surtout, qui n’acquittent quant à eux aucune cotisation. Autre avantage hors normes, le montant des pensions qui leur est promis est garanti, quand celui d’un cadre est tributaire de l’évolution de la valeur des points Agirc-Arrco






Enfin, la rente du P-DG est en général calculée sur la base de ses trois derniers salaires (primes comprises), quand le commun des salariés doit produire ses 25 meilleures années. Faut-il en finir avec ces privilèges ? François Fillon, lors de la précédente réforme des retraites en 2003, militait en ce sens. Dans la dernière mouture du projet Woerth, il est question de taxer les patrons rentiers à hauteur de 14%. les pauvres !







Pour les entreprises concernées, le coût se chiffre en dizaines de millions d’euros (les trois sociétés précitées se gardent bien d’ailleurs d’indiquer le montant de la provision). Chez l’assureur Scor, plus transparent, 23 millions d’euros ont déjà été mis de côté pour couvrir les futures rentes de Denis Kessler et de huit autres membres du comité exécutif. La cagnotte destinée à Bruno Lafont et à ses dix adjoints chez Lafarge se chiffre actuellement à 21,4 millions d’euros. Soucieuse d’alléger un peu la note, la majorité des entreprises privilégie désormais un mode de calcul un brin moins favorable, baptisé régime additif.



Il faut alors m'expliquer comment ces pauvres entreprises du CAC 40 entre autre ne peuvent être compétitive sans des allègements d'impôt et autres avantages,quand pourtant elles ont de telle réserve de POGNON pour affecter des millions d'euros de retraite à ces merveilleux patrons ?
Même eux trouve cla déraisonnable !




Et patati et patata...

Il faut comparer ce qui est comparable. Les fameuses "retraites chapeaux" sont des rémunérations différées versées par les grandes entreprises à leurs dirigeants sociaux. Ces entreprises fixent donc ces rémunérations comme elles l'entendent, d'un commun accord avec les dirigeants concernés. Comparer le mode d'établissement de ces rémunérations au calcul des pensions du régime général ou des systèmes ARRCO ou AGIRC n'a donc aucun sens. 

Alors que ces pratiques soient choquantes, oui, nous sommes d'accord, mais ce n'est pas une raison pour raconter tout et n'importe quoi.
Modifié en dernier par johanono le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
Nombrilist
Messages : 63371
Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00

Message non lu par Nombrilist » 21 nov. 2010, 11:29:00

Ceci dit, on peut quand même penser que le montant de ces retraites se fait au détriment du salaire des salariés.
Modifié en dernier par Nombrilist le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Message non lu par artragis » 21 nov. 2010, 11:30:00

on peut le penser mais quant à le prouver?
Modifié en dernier par artragis le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 11:35:00

Nombrilist a écrit :Ceci dit, on peut quand même penser que le montant de ces retraites se fait au détriment du salaire des salariés.

Ca tombe sous le sens ! à moins d'être idiot pour ne pas faire le lien de la cause à l'effet !
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
artragis
Messages : 8183
Enregistré le : 29 janv. 2009, 00:00:00
Compte Twitter : @francoisdambrin
Contact :

Message non lu par artragis » 21 nov. 2010, 11:45:00

à moins d'être idiot pour ne pas faire le lien de la cause à l'effet !
...c'est totalement faux ! les montants des retraites sont calculés sur le salaire du PDG lui même calculé sur le bénéfice de l'entreprise or les bénéfices sont calculés après avoir payé les employés. Et s'il est vrai que payer moins les employés augmente le bénéfice, l'implication inverse est fausse ! on ne peut donc pas faire, sans information supplémentaire, ou étude au cas par cas, le lien de cause à effet !
Modifié en dernier par artragis le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 nov. 2010, 11:58:00

les bénéfices sont calculés après avoir payé les employés
Les bénéfices ne sont pas calculés,ils sont le résultat de l'exercice,je vais me mettre à pinailler moi aussi ^^ et à m'intéresser à la forme plutôt qu'au fond,on ne pourra pas dire que je ne fais pas d'effort !

Quand une entreprise fait des résultats , qui lui permette de donner des millions d'euros annuel à ses retraités , qui vont vivre jusqu'à , allez à l'aise 90 ans,ils sont bien nourris (les cochons )30 ans multipliaient par 2 millions d'euros = 60 millions d'euros c'est vrai que cela devrait ouvrir des perpestives pour l'augmentation des salaires.
Modifié en dernier par Cobalt le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
johanono
Messages : 37485
Enregistré le : 14 août 2010, 00:00:00

Message non lu par johanono » 21 nov. 2010, 12:01:00

Les libéraux justifient ces rémunérations démesurées par la nécessité de "convaincre" les meilleurs gestionnaires de venir diriger nos entreprises. Dans leur logique, la performance individuelle, des dirigeants comme des salariés, dépend du système de sanction et de récompense mis en place. Plus la récompense est grande, plus le travail de chacun sera important et meilleure sera la performance. Pour attirer les meilleurs éléments, pour les inciter à donner le meilleur d'eux-mêmes pour leur entreprise, il faut donc les payer cher. Dans la logique libérale, l'importance des rémunérations se justifie également par les risques encourus (possibilité de se faire virer sans préavis, incertitudes liées à la mondialisation, dureté de la concurrence internationale, etc.).


En réalité, les choses ne sont pas aussi simples. Certes, l'absence de récompense démotive. Mais lorsque les rémunérations atteignent des montants démesurés, cela a-t-il encore un sens ? La multiplication par cent ou par mille rémunérations ne garantit pas de meilleures performances. D'ailleurs, le fait que la croissance économique en Europe était plus importante dans les années 50/60 qu'aujourd'hui, alors que les rémunérations des dirigeants sociaux étaient plus faibles à l'époque. En outre, les entreprises qui, aujourd'hui, réalisent le plus de bénéfices ne sont pas forcément celles qui récompensent le mieux leurs dirigeants sociaux. Bref, le capitalisme peut très bien fonctionner avec des rémunérations modérées pour les dirigeants sociaux. 


Quant à l'argument du risque, il ne tient guère la route non plus. Que risque un dirigeant qui gère mal son entreprise ? Peut-être une diminution de la part variable de sa rémunération, mais il est assuré de toucher la part fixe, qui est déjà tellement importante... Peut-être une légère réduction de ses plus-values sur stock-options, mais il aura des plus-values quand même, car les stock-options lui ont le plus souvent été attribués gratuitement. En plus, un dirigeant débarqué pour mauvaise gestion est assuré de toucher ces fameux parachutes dorés. Bref, l'argument du risque ne tient pas. En cas de baisse de bénéfices de l'entreprise, les risques sont pris par d'autres : les actionnaires (parfois) et les salariés (souvent). 


Plusieurs lois ont déjà été votées ces dernières années pour empêcher ces rémunérations démesurées, ou en tout contrôler leur attribution, notamment en instituant un contrôle de ces rémunérations par les assemblées générales d'actionnaires. Force est de constater que cet organe de contrôle que constitue l'AG ne remplit pas son rôle, un peu comme le Parlement dans une démocratie. C'est toujours le même problème : si ceux qui ont théoriquement le pouvoir de voter ou refuser de voter quelque chose n'osent pas exercer leur pouvoir, on n'arrivera jamais à rien... 


Dans ces conditions, il y a deux possibilités d'empêcher ces récompenses : une interdiction pure et simple (mais qui risque d'être contournée par des montages complexes, par exemple le recours à des sociétés écrans) ou alors une fiscalisation accrue (par exemple l'institution d'une tranche confiscatoire de l'IR, à 90 % par exemple, au-delà d'un certain seuil). L'arme fiscale est probablement la plus simple et la plus efficace, mais on en revient toujours au même point : est-elle possible dans un contexte mondialisé qui place les Etats en concurrence ?
Modifié en dernier par johanono le 21 nov. 2010, 10:10:00, modifié 1 fois.

Répondre

Retourner vers « L'actualité politique »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré